Zone de guerre
Alerte à la population des gastéropodes d'île de France. Si vous avez prévu un déplacement prochainement, évitez dans la mesure du possible la région villebonnaise et plus particulièrement le jardin de la famille Inferno. En tout cas, si vous tenez un tant soit peu à la vie (ou à défaut, à votre santé mentale).
Deux monstros en tenue de combat (maillot de bain, T-shirt et arrosoir, si si, l'arrosoir est un élément essentiel de la tenue de combat) sévissent actuellement dans la région.Visiblement déterminés à s'assurer qu'aucun dénommé Turbo ne s'est glissé parmi les résidents de leur jardin, les 2 monstros sus-mentionnés, sous l'influence machiavélique d'un Escargus Démonicus en mode ultra maléfique,se livrent à toute une pléthore d'expériences toutes plus horribles les unes que les autres sur les pauvres malheureux qui tombent entre leurs mains.
Cela commence généralement avec une douceur trompeuse : un léger arrosage parce que le soleil tape dur. Mais en fait, attention mes amis à coquille, ce n'est qu'une ruse destinée à vous faire sortir les cornes. Une fois assurés que la coquille est habitée, ils passent à l'attaque. Au programme, enterrement vivant sous une tonne de feuilles arrachées aux haies. Le taux de survie étant conséquent, on passe à l'étape 2, noyade dans un seau d'eau. Là encore, nombre de gastéropodes arrivent au bout de l'épreuve sains (enfin peut-être) et saufs (oui, mais plus pour longtemps). On passe alors en phase 3, celle dont on ne revient pas si on n'est pas un escargot de course, avec au choix, l'épreuve de l'écrabouillage sous semelle ou le pilonnage par arrosoir. Dans les 2 cas, une vitesse super sonique est fortement recommandée pour espérer un taux de survie ne frisant pas le néant.
Nous avons eu beau envoyé nombre de signaux de fumée à la SPG (société protectrice des gastéropodes), aucun représentant n'est venu faire cesser ses séances de tortures multiquotidiennes. Quant aux géniteurs des monstros sus-mentionnés, dûment contactés par notre amicale des gastéropodes en goguette pour réfréner les instincts de chercheurs fous de leur progéniture, ils ont eu l'outrecuidance de nous répondre que :
- ils ne pouvaient pas passer leur temps coller à leurs enfants pour vérifier qu'ils ne faisaient pas de bêtises au lieu de jouer dans le jardin.
- vu que les monstros attendaient justement qu'ils aient le dos tourné pour les faire, les bêtises, ils arrivaient généralement trop tard pour réfréner quoique ce soit.
Non mais franchement, si c'est pas des parents indignes ça !