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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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30 juin 2014

Sur un nuage ! Ou plutôt dedans !

Toute la semaine dernière, il a fait beau et chaud. Et en regardant dans mon placard, j'ai été incroyablement déçue par la pauvreté de ma garde-robe d'été. Pourtant, j'ai des placards qui débordent ! Seulement voilà, d'abord, je partage mon placard avec Azraël alors en fait, j'ai qu'un demi-placard. Ensuite, je suis ... comment dire ... non, je reste sans voix, je ne trouve pas mes mots.

Ben quoi, faites pas cette tête ahurie. Ça m'arrive aussi d'être muette, je vous jure, et même aphone parfois ! Bon, alors voilà, quand je suis bien dans un vêtement, je l'use jusqu'à la trame et même après, je n'arrive pas à le jeter (on sait jamais, un génie pourrait arriver qui me le remettrait à neuf). Et quand je ne m'y sens pas bien, je ne le mets pas mais c'est pas pour autant que j'arrive à m'en débarrasser. Bref, je fais avec mes vêtements comme avec mes bouquins. J'entasse ! Tiens, ça me fait penser que je fais pareil avec les chaussures. Mouais, j'ai quand même un pitit problème psychologique on dirait. Enfin bref. Le hic, c'est qu'aujourd'hui, le taux de vêtements réellement mettables de mon placard a atteint la côte d'alerte. Alors j'étais là, à 2 doigts de verser toutes les larmes de mon corps (meuh non, j'exagère à peine) quand une petite voix s'est mise à me susurrer à l'oreille.

Double gaze, double gaze, double gaze.

Hein ? Quoi ?

De la double gaze. C'est ça qu'il te faut. C'est idéal pour les vêtements d'été.

Connais pas. Jamais entendu parler

Oh tu vas voir, c'est absolument DI VIN ! Le  PA RA DIS je te dis !

Ouais, c'est ça ! Et qu'est-ce qu'un petit démon de la couture comme toi peut bien en savoir d'abord ? Le paradis, c'est pas franchement ton rayon.

Eh oh, et tu crois qu'il fait quelle température là d'où je viens ? La chaleur, on s'y connait nous les démons alors je te le dis, la double gaze, il n'y a que ça de vrai.

Huumm ...

D'ailleurs, on en fait des vêtements pour bébé tellement c'est doux, souple, léger et confortable.

Vu comme ça ....

Ah là là, c'est fou ce que je peux être influençable tout de même. Me voilà donc en train de surfer pour trouver où acheter ce fameux tissu. Et là, je vous préviens tout de suite, ça court pas les rues. Et comme on n'en trouve pas facilement, ce n'est pas non plus le tissu le meilleur marché du monde.

Euh, t'es bien gentille la Puce, mais c'est quoi exactement ta double gaze ? Ah tiens, c'est vrai ça. Je ne vous ai pas expliqué ! Alors la double gaze (double gauze en anglais, ça peut aider pour en trouver), c'est une gaze (un peu comme les compresses chirurgicales à l'ancienne), c'est-à-dire un tissu avec une trame assez lâche donc très légère et souple et surtout très très douce au toucher. Le tissage se fait en double, c'est-à-dire qu'il y a en fait 2 épaisseurs de gaze superposées ce qui évite d'avoir un tissu transparent. On peut donc se coudre des vêtements directement sans avoir besoin de les doubler. Son seul vrai défaut à mes yeux, c'est son imprimé. En gros, on trouve essentiellement des tissus unis ou avec imprimés enfantins. Mais vu que je suis têtue comme une bourrique et que Couturus ne vaut pas mieux que moi sur ce plan, j'ai persévéré et fini par trouver quelques fournisseurs qui proposaient des trucs exploitables pour les adultes. D'ailleurs, si cela vous intéresse, c'est ici et .

Et dès que j'ai reçu ma double gaze (avec un imprimé marin), je me suis empressée de me faire un petit ensemble en adaptant à mon goût un modèle japonais. Eh oui, il n'y a pas à dire, j'adore la simplicité de leurs modèles.

Alors, qu'est-ce que je t'avais dit ?

Tais-toi, je flotte !

Car oui, vraiment, c'était le rêve. A coudre, le tissu est plus fragile qu'un bête coton mais il se travaille tout de même très facilement. Mais à porter, c'est effectivement le paradis. C'est tout doux, c'est léger, c'est confortable. On se sent comme sur un nuage, un peu comme la fille qui mange un kinder maxi dans le train. D'ailleurs, même dans le train bondé, on s'y sent bien, comme si on n'avait rien sur le dos. Et comme c'est du coton, on n'a pas l'impression d'avoir les vêtements qui vous collent de partout dès qu'il fait chaud. J'ai même tondu la pelouse sous le soleil à 14h en gardant une incroyable impression de confort.

Ça, c'est sûr, je vais m'en recommander de la double gaze, et pour les enfants aussi parce que c'est vraiment cro cro bien !

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La tunique version manche courte

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version manche longue

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La tunique de dos

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La jupe

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Et sur la bête

 

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24 juin 2014

Bientôt l'hiver

Et voilà, ça recommence. Non mais il fait vraiment n'importe quoi le démon de la couture !

Il fait super beau (enfin !) et super chaud (c'est pas trop tôt) et le voilà qui m'oblige à coudre ... une robe pour cet hiver ! Non mais franchement ! Bon allez, je l'admets, il a bon goût quand même ce petit démon parce que c'est vrai que le modèle est plutôt sympa. Mais la flannelle qui peluche grave (j'en ai plein les rouages de ma belle machine toute neuve), c'est pas ce qu'il y a de mieux à travailler par 40°C à l'ombre. Quoi, il faisait pas 40°C ?! Pas possible ! On a tellement pris l'habitude de la pluie et du froid que toute température au dessus de 20°C me parait infernale (mouais, je ne devrais donc pas être dépaysée pourtant).

Bon allez, j'admets tout de même que c'est un peu ma faute aussi. Je lui avais bien dit "plus de nouveaux tissus tant que les achats récents n'ont pas été utilisés". Or par ordre d'ancienneté, c'était le tour de la flanelle.

Ouais, je sais. Là vous vous dites, déjà qu'elle s'invente des démons pour se servir d'excuses devant toutes les horreurs qu'elle raconte sur une progéniture pourtant parfaitement adorable et justifier des achats compulsifs de tissus destinés à satisfaire ses fantasmes couturesques. Mais là en plus, elle utilise ses coupons par ordre chronologique ! Elle est pas bien nette quand même la Puce. Surtout quand on pense aux beaux tissus d'été qui sont dans ses placards.

La vérité, c'est que je trouvais le modèle de robe trop chouette. Idéal pour l'automne avec un petit gilet et pour l'hiver avec un T-shirt en dessous. Et que quand j'ai trouvé la flanelle, je ne pensais plus qu'à le coudre (décidement, il m'a bien embobiné le petit Couturus). Même en faisant le pantalon tortue pour Azraël, je bouillais d'impatience de me faire ma petite robe. D'autant que j'avais vu sur le web une technique que je connaissais pas pour les ourlets qui avait l'air du tonnerre pour les jupes à coupe arrondie (pour ceux que ça intéresse, c'est par ici) que je mourrais d'envie de tester.

Alors voilà, après 3 jours de travail acharné, ça a donné ça. Et effectivement, la technique de l'ourlet ultra-mince, ça marche du tonnerre et je suis très très contente de ma petite robe. Reste juste à espèrer qu'après lavage, le tissu va arrêter de pelucher et que ça arrêtera de me gratter. Et oui, pour mon malheur, je suis hyper allergique à la laine (sauf au cachemire, même ma peau a des goûts de luxe !) et ce tissu me fait un peu le même effet.

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La robe basée sur un modèle trapèze (eh oui, encore). Le tissu à carreau est coupé dans le biais pour la partie jupe, dans le droit fil pour la partie bustier.

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L'encolure avant

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L'encolure arrière

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La traditionnelle photo portée

21 juin 2014

De la frustration à la longueur d'un post

Un soir, à Villebon, après le coucher des monstros

Mais qu'est-ce que tu fais ?

Ben, j'écris mon blog.

... (20 mn plus tard). Tu fais quoi là, t'écris toujours ton blog ?

Ben oui pourquoi ?

Mais qu'est-ce que tu peux bien avoir à raconter ?

Suite à cette remarque pleine de finesse de Chéri, j'ai revisité mon blog par curiosité et je me suis rendue compte d'un truc. Alors certes, je suis une incorrigible bavarde et apparemment, ça déteint sur le blog puisque les messages sont à l'image de ma conversation ... sans fin. Bon, en même temps ami lecteur, je t'avais bien prévenu et dès le début. Donc continues à t'accrocher !

Mais ce qui m'a surtout frappé, c'est que la longueur des posts est proportionnelle à ma frustration et mon énervement. Comme quoi, ça doit être bien vrai que s'épancher, ça soulage ! D'ailleurs, je suis toute calme maintenant.

Et comme vous avez eu le courage de me lire, quelques photos en récompense. Un joli pantalon large (c'était sa description dans le patron et c'est bien vrai qu'il est large) plein de tortues cousu pour Azraël.

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On admire les poches arrière et la marque maison tada !

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Porté par son heureux propriétaire

17 juin 2014

Psychologie d'une puce

Oh là là, qu'est-ce qu'il est beau ce tissu !

Ouais, ben vu son prix, il peut être beau !

Pfff, ce que tu peux être rabat-joie.

Eh, c'est pas ma faute si les trucs qui te plaisent sont les plus chers à chaque fois. Tu pourrais pas flasher sur un tissu en solde non !

Mais tu imagines un peu la belle robe que tu pourrais te faire là-dedans !

Euuuuh, ben en fait .... non, j'imagines rien là !

Oh allez, laisses-toi tenter.

Tu crois pas qu'il faudrait d'abord trier le stock du placard, il n'y a plus de place ! J'achete plus rien tant qu'on n'a pas trié le placard.

...

De cette conversation édifiante avec le démon de la couture, il est ressorti au final plusieurs conclusions qu'à la façon dont une Puce (moi en l'occurence) fonctionne.

En premier lieu, une Puce ne sort jamais, mais vraiment jamais, vainqueur face à un Couturus déterminé qui a flashé sur un tissu. Il est donc à craindre qu'un colis arrive prochainement à la maison et acheve de remplir un placard déjà sur le point de déborder. Que voulez-vous, la Puce est faible, très faible !

En second lieu, le démon de la couture déborde d'idées de réalisations couturesques plus originales et magnifiques les unes que les autres et à la simple vue d'un tissu, il saisit instantanément tout le potentiel qui s'y cache et quelles splendeurs on va pouvoir en tirer. Une Puce, PAS DU TOUT ! Un beau tissu ne lui inspire rien. Il est beau, un point c'est tout. Mais comme elle le trouve très beau (et qu'une Puce adore les jolies choses), ce fichu démon n'a aucun mal à le lui faire acheter. Le seul petit problème, c'est que ce couturier de génie est quand même un démon. Alors pour remplir son quota de nuissances en tout genre, il ne partage pas son pouvoir créatif, il vous laisse vous débrouiller pour trouver quoi faire de vos diverses acquisitions. Et c'est comme ça que mes placards se remplissent en attendant qu'un modèle m'inspire pour les utiliser jusqu'à déborder.

Enfin, au vu des 2 premières étapes à franchir pour entamer la réalisation d'un projet, il doit se produire dans mon pauvre petit cerveau surchauffé par ces épreuves une sorte de blocage. Avec une crise de possession par Conservatus Compulsus Démonicus (ou le démon de la conservation chronique et compulsive), c'est la seule explication que j'ai trouvé pour l'instant pour expliquer CA :

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Et encore, là, ce n'est qu'un maigre échantillon de ce qui se trouve dans mon placard à tissus

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Non mais enfin, quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce que je peux bien espérer faire avec des chutes de tissu pareilles ? C'est vrai quoi, on pourrait même pas en tirer un biais correct ! Et je ne vous parle même pas de la manche de ma robe japonaise, manches que j'avais découpé parce que sinon, ça n'allait pas. Oui, LA manche, pas LES. J'en ai retrouvé qu'une. Comme si j'allais la remonter sur la robe (une seule en plus). Je sais que la mode est aux tenues assymétriques mais quand même. Pourquoi, non mais pourquoi j'ai gardé ça ? Et pourquoi je le garde encore (si, je vous jure, j'ai tout remis dans mon placard après la photo, manche et chutes de tissus).

Non décidement, une Puce, ça a vraiment un comportement bizarre !

15 juin 2014

Jupe, jupon et bestiaire démoniaque

Avec le temps, je m'aperçois que les petits démons qui viennent influncer le quotidien de la famille Inferno sont bien plus nombreux que prévu. Et comme je les soupçonne d'avoir encore plein de petits copains à inviter pour nous pourrir l'existence, j'ai décidé d'en tenir la liste à jour.

Et pour qu'elle puisse être utile à mes innombrables lecteurs passés, présents et à venir, surtout s'ils ont eux-même plein de monstros à la maison, elle sera détaillée avec liste de méfaits et tentatives d'exorcisme. Vous êtes prêt ? C'est par là.

En dehors de cette saine occupation de recensement démoniaque, j'ai trouvé le moyen d'utiliser le joli coupon de tissu japonais que, dans une crise de folie, le démon de la couture m'avait obligé à acheter sous prétexte qu'il était en promo. Je lui avais pourtant dit et répété qu'on arriverait jamais à faire une robe convenable dans 2 m de tissu en 110 cm de large, il n'avait rien voulu entendre. Et j'avais bien raison, coté inspiration, Couturus a complètement séché. Pas un modèle de robe sympa en vue qui puisse convenir. Heureusement, internet est venu à notre secours et j'ai pu trouver une chouette jupe-jupon parfaite le métrage à ma disposition. Il m'en reste même suffisamment pour, combiner avec un tissu uni, me faire un haut assorti (bon, faut encore que je trouve le tissu uni et un patron de haut qui me plaise et c'est pas gagné non plus ça).

Coté réalisation, rien de plus simple. Des rectangles de tissus assemblés ensemble, rien que des coupes et des coutures droites, bref, n'importe quelle débutante peut y arriver. Si vous voulez les explications et le patron, c'est par . Le résultat final est très sympa, un joli jupon à mettre sous une robe ou à porter tout seul et que le vent pourra soulever avec délice.

La traditionnelle preuve en image, avec une variante toutefois, les photos ont été prises par un Azraël enchanté dont la main se remet si bien qu'à part le majeur encore un peu gonflé, on croirait que rien ne lui est arrivé.

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Vue d'ensemble

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Gros plan sur le tissu (si si, très important, c'est Azraël qui l'a dit)

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Portée en jupon

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Portée en jupe (avec un vieux haut tricoté par mes soins à l'époque où Tricotus avait encore un peu d'influence)

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Et ça tourne !

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7 juin 2014

なぜ日本のさいほうをします

Oh là oh là, tu nous fais quoi la Puce ? Mais qu'est-ce que c'est que ce titre ?

Ben, je pensais pourtant que c'était clair ! Je disais seulement "pourquoi faire de la couture japonais ?" Eh oui, je vous avais bien dit qu'un jour, je vous expliquerais pourquoi.

Dans mon jeune temps (allons allons la Puce, t'es pas si vieille enfin ! Ah, c'est gentil ça, ami lecteur, merci merci), bien avant l'arrivée des monstros, mon état de frustration par rapport au prêt à porter avait déjà ouvert la voie au démon de la couture pour investir mon quotidien. Car il faut bien le dire, les vêtements, et particulièrement de nos jours, sont taillés pour la femme moyenne, celle qui mesure au moins 1m68 et à la taille mannequin. Bon, ok, j'exagère, mais si peu et en tout cas pas pour la taille. Résultat, des vêtements pas du tout prévus pour la petite rondouillarde que je suis, même avec un bon nombre de kilos en moins à l'époque.

Mais à l'époque, je ne connaissais pas encore Chofie et ses conseils couture alors comme la plupart des autres victimes de Couturus Démonicus, j'ai été initié à coup de magazines Burda (faut croire que l'éducation de ce petit démon était fort limitée) et j'ai bien galèré. Il en a d'ailleurs résulté une lutte acharnée entre Couturus Démonicus et Tricotus Démonicus pour la possession de ma pauvre personne, comme s'ils n'avaient pas de meilleurs candidats à aller influencer. Et puis à la naissance de Gargamel et après la réalisation d'une layette conséquente, j'ai développé une immunité totale face à ce type de possession démoniaque (par contre, Hystéricus Démonicus s'est invité à la maison avec une facilité déconcertante lui, bizarre ça !!). Mouais, et là, je m'aperçois que je ne peux pas m'en empêcher, je blabatte toujours autant (encore à la faute à un petit démon, j'en suis sûre, mais je finirais bien par trouver lequel et l'exorciser).

Bref, mon immunité a finalement cédé il y a quelque mois et entre temps, j'avais lu pas mal de post de Chofie dont un bon nombre sur la couture japonaise et celui-ci en particulier. Et ça m'a bien donné envie, d'autant qu'entre temps, je m'étais mise à apprendre le Japonais en plus. Ce que j'apprecie le plus avec les patrons japonais, c'est qu'ils ne suivent pas vraiment la mode de chez nous (enfin, pour ce que j'en ai vu jusqu'à présent) et comme j'apprécie peu la mode actuelle, leurs modèles correspondent davantage à mes goûts. En plus, pas ou très très peu de blabla dans leur magazine (oui oui, je sais, ça me va bien dire ça) mais beaucoup de dessins pour expliquer le montage des différentes pièces entre elles, souvent avec des loupes pour les détails (bizarrement d'ailleurs, les versions traduites en français comptent nettement plus de texte et moins de dessins ce qui est bien dommage). Bref, une débutante qui ne connait rien au langage des pros de la couture ni au japonais peu sans problème majeur faire l'assemblage d'un vêtement. Le seul reproche que je pourrais faire, c'est qu'il faut souvent créer son patron papier soi-même à partir d'un schéma détaillé et adapter les mesures à sa taille. Encore que, c'est certes un défaut pour une débutante mais pour quelqu'un comme moi qui a de toute façon besoin d'adapter un patron à ses mesures, le schéma détaillé est en fait plutôt un avantage.

Et puis si j'en juge par le nombre de blogs qui traitent maintenant de la couture japonaise et le nombre de magazines traduits, la couture made in japan a le vent en poupe, un peu comme le vintage. Et moi, je redécouvre le plaisir de faire mes propres vêtements comme je les aime avec un tissu qui me plait et plus à acheter en désespoir de cause un truc qui ne me plait qu'à moitié parce que je n'ai plus rien à me mettre.

Alors en ce moment, je délaisse outrageusement ma bibliothèque pleine à raz bord de romances historiques type "aventures et passions" pour faire plein plein plein de couture.

En exclusivité d'ailleurs, mes 2 dernières créations. D'abord, une réplique de ma petite robe trapèze mais dans mon super jersey que c'est l'enfer de le coudre mais qu'il est cro cro beau et cro cro confortable. En plus, avec Milady à la rescousse, c'était même pas l'enfer de la faire. Et comme je me sens trop bien dedans, je sens que je vais m'en refaire une dans un autre tissu jersey.

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La petite robe. Cette fois, j'ai remplacé les parementures par du biais maison.

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Et sur la bête !

Et ensuite, pour répondre à la commande d'Inferno gran mom, la tunique adaptée de ma robe trapèze dans mon spendide tissu japonais ET avec la poche pour le téléphone !

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Et le détail de la poche dont je suis crès crès fière !

Alors je dis Merci Chofie. Et si vous êtes très très sages et très très très gentils, la prochaine fois, avec Inferno gran mom, on vous fait une photo mère-fille !

 

4 juin 2014

Bienvenue Milady

Et oui, depuis lundi, l'Inferno Family comporte un nouveau membre, dont Azraël est à la fois très curieux et très jalous, j'ai nommé Milady 41, ma toute nouvelle machine à coudre (une Janome).

Et pour fêter dignement l'arrivée de la demoiselle, j'ai commencé à faire le jinbei de Gargamel, assorti à celui d'Azraël ainsi que la tunique commandée par Inferno Gran mom (même si pour le moment, je n'ai pas de crise d'insomnie) dans mon beau tissu à moi que j'ai. Du coup, je passe beaucoup de temps dessus, ce qui intrigue fortement Azraël qui aimerait bien pouvoir tirer sur les fils comme il a envie et appuyer sur la pédale parce que maman, vais t'aider.

Promis, quand j'ai fini, je vous fais une photo mère fille et une photo franguins avec tenues respectives coordonnées ! Ca va être cro cro bien !

30 mai 2014

Insomnie, sortie et robe finie

Eh oui, quand les monstros font la java toute la nuit à tour de rôle, mon niveau de stress augmente quelque peu. Et dans ces conditions, impossible de dormir alors pour me calmer, je fais de la couture. Résultat, à 3h30 jeudi quand j'ai enfin pu gagner mon lit, j'avais préparé mon patron de robe trapèze à partir des instructions de mon magazine, découpé mes différents morceaux dans mon magnifique tissu japonais (l'avantage à ce stade, c'est que la fatigue aidant, j'ai découpé sans me poser de questions ni états d'âme, toute peur de gâcher envolée) et suspendu les pièces coupées en biais puisqu'il parait qu'ensuite elles tombent mieux.

Il ne me restait donc plus que l'assemblage à faire, ce que j'ai quand même repoussé à plus tard parce que la machine à coudre à 3h30 du matin, ça fait quand même pas mal de bruit. Et puis, vu que j'avais promis aux monstros qu'on irait à Acrochat, il fallait bien que je dorme un peu tout de même.

Et pour dormir un peu, j'ai vraiment dormi ... un peu ! Vu qu'à 7h, les monstros se sont métamorphosés en Pavarotus Infernatus Démonicus et qu'il a bien fallu les lever pour les faire taire. Alors là, je vais vous dire, faire patienter un Gargamel surexcité à l'idée d'aller à Acrochat pendant 2h30 (vu que cela n'ouvre qu'à 10h et qu'il faut moins de 30mn pour y aller) pendant qu'un Azraël qui n'a pas assez dormi vous fait comédie sur comédie et que vous avez vous-même moins de 4h de sommeil derrière vous, ben c'est pas humain !

Enfin, tant bien que mal, l'heure du départ est arrivée et, comme d'habitude, on a abandonné Chéri à son triste sort (glandage sur canapé devant la télé quoi !) pour aller s'éclater sur les tobbogans et les trampolines. Et là, j'ai eu une grosse peur parce que quand on est arrivé, ben c'était fermé !

Ouuii, Acrochat !

Euh, Gargamel, c'est fermé là !

Maman, on peut aller ?

Euh, ben non Azraël, tu vois, c'est pas encore ouvert. Enfin, j'espère ! On va faire comme les autres papas et mamans, on va attendre.

Acrochat acrochat acrochat ...

Oui oui, Gargamel, j'ai compris. Mais tu vois bien que c'est pas encore ouvert.

Acrochaaaaat.

... (énorme soupir)

Bon, ce qui m'a sauvé sur ce coup-là, c'est que j'étais pas la seule à faire le pied de grue parce qu'il y avait quand même un bon paquet de parents. Les monstros ont donc compris qu'il se passait un truc et ont commencé à patienter à peu près sagement. Quant à moi, je me disais que ça finirait quand même par ouvrir. 30 mn plus tard, j'étais déjà nettement moins optimiste mais heureusement, une des animatrices est arrivée pour nous expliquer que la responsable avait eu un problème (ça, on n'aurait jamais deviné) mais qu'elle allait arriver d'ici 5 mn (et c'était tant mieux parce que j'allais jeter l'éponge). L'avantage de cette attente forcée, c'est qu'elle a bien calmé Azraël qui a ensuite été super sage pendant les 3h où on est resté sur place. L'inconvénient, c'est qu'elle m'a pourri la bonne humeur et l'enthousiame de Gargamel, lequel s'est montré franchement imbuvable pendant la première heure. Honnêtement si Azraël ne s'était pas autant amusé et en parfaite autonomie, on serait rentré vite fait.

Heureusement, la pause déjeuner a fini par mettre tout le monde dans de bonnes dispositions et j'ai enfin pu soufflé un peu.

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acrochat2

De retour dans nos pénates, pour me remettre de mes émotions de la matinée, j'ai décidé de finir ma robe entamée la nuit précédente (histoire aussi de conjurer le sort et de voir si je n'avais pas coupé n'importe quoi sous l'effet de la fatigue et si mes réparations sur la dite machine me permettait de travailler à nouveau correctement même si j'étais résolu à la remplacer). L'avantage de la robe trapèze de base, c'est qu'il n'y a pas grand chose de plus simple à coudre. Du coup, ça ne m'a pas pris trop longtemps pour pouvoir achever mon chef d'oeuvre. Au final, le rendu n'est pas aussi bien que ce que j'espérais mais je m'en doutais un peu car le tissu utilisé, bien qu'absolument fabuleux au niveau du motif et parfait pour une robe d'été, n'a pas le meilleur tombé pour ce type de réalisation. Mais bon, vu que j'ai pas trouvé un autre modèle qui me plaise et qui soit compatible avec le métrage que j'avais, ce n'est pas si mal. Car je maintiens que mon tissu est magnifique (bon, là, si vous l'aurez compris, je suis accro à ce tissu), il n'y a qu'à voir la vitesse avec laquelle le stock du vendeur s'est volatilisé (ce qui explique que je n'ai pas pu en acheter autant que j'aurai voulu). Quant à ma machine à coudre qui m'en avait fait voir de toutes les couleurs avec mon jersey, elle a été plus calme avec ce petit coton, certainement l'annonce que je faisais prononcer le divorce à ses torts et que je me mettais en ménage avec une Janome.

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Alors, il est pas magnifique ce tissu

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D'ailleurs, Inferno gran mom, tu peux sans problème offrir l'asile à ma MAC mais attention, je ne verserai aucune pension alimentaire !

26 mai 2014

Démon 1 - La Puce 0

Ces jours-ci, face au désormais bien connu démon de la couture, je me suis sentie un peu comme Mougli face à Kaa.

 

Allons allons, aies confiance. Regardes comme c'est joli !

Euh, oui mais ... ça a l'air compliqué.

Mais non, c'est tout simple, allez vas y !

Maiiis, le patron, c'est un taille 38, c'est pas franchement ma taille ça !

C'est rien, on va l'ajuster. Tu verras, ce sera facile.

Mais mon beau tissu ! Si je me trompe, il sera tout fichu !

Aucun risque ! Je suis un pro ! De toute façon, si tu ne veux pas, je prends les commandes !

Alors voilà, une fois de plus, je me suis faite avoir. Faut dire qu'elle avait vraiment l'air sympa cette petite robe tirée de mon dernier magazine japonais.

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Son seul défaut, comme de nombreux modèles japonais, c'est de ne pas avoir de "vrai patron" comme ceux qu'on peut trouver dans Burda mais une esquisse détaillée réalisée pour une taille donnée uniquement (généralement taille S ou 36-38 car les japonaises sont peu épaisses). Alors il faut passer un certain temps pour ne pas dire un temps certain à adapter le modèle à ses propres mensurations. Du coup, la couturière débutante a fort à faire et moi aussi, même si je ne suis plus tout à fait tout à fait une débutante.

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Heureusement, me dis-je, pas de souci puisque j'agis à mon corps défendant sous l'influence démoniaque d'un pro, un vrai de vrai !

Ouais, ben il s'est un peu avancé le pro quand même et j'en ai eu des sueurs froides. Et puis quelle idée il a eu de choisir comme tissu un magnifique jersey hors de prix (bon, pas trop quand même heureusement et puis faut pas pousser non plus) que quand tu coupes dedans tu manques de défaillir en te demandant si tu n'es pas en train de faire une erreur magistrale (voire la pire de ta vie tellement qu'il est beau et que tu ne veux pas te louper) et que même les surplus de couture tu veux pas les jeter alors que tu ne pourras jamais rien en faire. Ce qu'il avait oublié de me dire ce fichu démon, pour mieux m'abuser et me convaincre de coopérer, c'est qu'à coudre le jersey, c'est une vraie plaie ! Parce que pour galérer, j'ai bien galéré sur ce coup-là.

D'abord, je ne sais pas comment j'ai réussi à me débrouiller mais, à la première couture, j'ai tellement bien fait bourrer ma machine à coudre que j'en ai cassé une aiguille. Du coup, j'ai remplacé celle d'origine par une aiguille spéciale jersey (que je savais même pas que ça existait ces machins-là, décidément, on en apprend tous les jours). Confiante en ma nouvelle aiguille, je me lance à l'assaut de ma première couture droite (eh oui, on y va mollo quand même, le zigzag, c'est compliqué). Côté bourrage, pas de souci, la nouvelle aiguille semble avoir régler le problème, côté couture par contre .... Ben, en fait, ma machine à coudre s'est avérée NE PAS coudre, ou alors, un point sur 3 ou 4 dans les bons moments. Là, ça a commencé à m'énerver un tantinet.

Après avoir manqué passer tissu et machine par la fenêtre (bon, du rez-de-chaussée, la machine aurait peut-être survécu), chercher désespérement à régler tension de fil et largeur de point (des fois que ça serve à quelques choses ces machins là), m'être dit qu'au lieu d'une thèse en physique j'aurais mieux fait de faire une thèse en démonologie ou en machine à coudre ou les 2, j'ai fini par changer d'aiguille, oui, encore, pour en prendre une spéciale microfibre (car, ça aussi, ça existe).

Eh la Puce, pourquoi t'as fait ça ? Excellente question que celle-ci. Alors en fait, en regardant de plus près mon aiguille spéciale jersey, je l'ai trouvé un peu grosse. Alors l'unique neurone survivant encore dans mon cerveau (à moins bien sûr que ce ne soit encore l'influence du démon de la couture) m'a soufflé que si ma machine ne cousait pas, c'était peut-être parce que l'aiguille ne traversait pas le tissu mais le poussait simplement et vu le taux d'élasticité conséquent de mon jersey, cela ne paraissait pas si idiot. Les aiguilles microfibres sont, elles, très nettement plus fines (genre aiguilles à quilter pour ceux qui connaissent). J'ai donc tenté le coup et je ne regrette pas puisque j'ai enfin réussi à assembler 2 misérables morceaux de tissu. Euh, une petite précision pour les débutantes. N'utilisez jamais une aiguille à microfibre pour faire un ourlet de jean, elle n'y survit pas.

Bon, je passerai sur la suite de mes déboires mais je tire quelques conclusions de la réalisation de cette robe :

- d'abord, je m'améliore considérablement en couture puisqu'apparemment, je suis capable de recréer un patron à partir de mes mensurations à moi. Promis, bientôt, je me lance dans la totale improvisation.

- ensuite,vu que ce n'est pas le premier tissu qui me pose des problèmes et que je n'ai jamais réussi à faire fonctionner le mode boutonnière même en suivant le mode d'emploi (je dois être moi aussi une grosse handicapée quelque part), et que dans mes blogs de couture préférés tout le monde change de machines à coudre et que ça me donne très envie, je sens que la mienne ne va pas tarder à trépasser vite fait parce que franchement, elle m'énerve !

- encore ensuite, je commence aussi à en avoir assez de passer mon temps à m'habiller et me déshabiller avant de monter à l'étage où il y a des miroirs pour voir comment tombent les vêtements que je fais pour faire les ajustements et qu'il serait peut-être temps que je réfléchisse à m'acheter un mannequin.

- enfin, vu le cri d'extase d'Azraël quand j'ai enfilé la robe terminée, ça valait la peine de se donner autant de mal. La preuve en image.

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17 mai 2014

Boys band

Aujourd'hui, Azraël nous a réveillé une fois de plus au doux son de sa voix mélodieuse braillant à tout berzing la chanson phare de "la reine des neiges" (bon, au moins, ça change de l'homme libre). Du coup, je lui ai demandé s'il voulait le regarder et comme cela plaisait également à Gargamel, tout le monde était content.

Comme prévu, ça n'a pas loupé, dès que le titre favori d'Azraël a démarré, les monstros se sont plantés devant la télé et ont commencé leur show. Et vas y que je chante, et vas y que je te fais la chorégraphie des personnages et vas y que je te fais un concours à qui sera le plus près de l'écran. Sauf que cette fois, j'ai des preuves.

Tadam, et voilà mes preuves !

Bon, ce qui est dommage, c'est que j'ai raté leur performance initiale (ça, c'est une reprise) alors ils sont un peu moins actifs mais bon, ça donne déjà une bonne idée d'ensemble.

Suite à cet intermède musical, le démon de la couture m'a repris d'un coup et j'ai passé tous les trous de ma journée à finir le jinbei d'Azraël, entre 2 séances de tonte de pelouse et de gestion de monstros totalement insupportables aujourd'hui. Au final, le tissu commandé (arrivé en milieu de semaine) est vraiment très bien pour ce type de projet. Reste à faire celui de Gargamel mais une petite voix démoniaque n'arrête pas de me suggérer de me faire une belle robe en jersey d'abord (vu que ce tissu là vient aussi juste d'arriver). Je sens que ça va être dur.

Hé, la Puce, on aimerait bien savoir ce que c'est qu'un jinbei quand même ! Quoi, quoi quoi ? Vous n'en avez jamais vu ? Bon, ok, pas de problème. Alors un jinbei, c'est ça.

jinbei

Photo du patron japonais utilisé

Et mon jinbei à moi, enfin celui réalisé pour Azraël, ça donne ça.

jinbei2

La veste et le short.

jinbei3

Porté par son destinataire.

 

 

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