Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)

Archives
18 février 2018

La Puce bosse pour l'empire

Après 8 jours passés à l'hôpital sur mon lit de douleurs (nan, je blague, avec les médocs, j'étais shootée à mort et mis à part la 2ème nuit, je n'ai pratiquement pas souffert alléluia), mon beau corset a enfin été livré. J'ai donc eu le droit de regagner mes pénates pour la plus grande joie des monstros, et l'intense sentiment de soulagement de Chéri (dont le ton au téléphone devenait de plus en plus pathétique au fil des jours faut bien l'avouer).

Je salue au passage la performance de Chéri qui s'est débrouillé comme un chef pendant toute la semaine, lâché comme il l'était sans préparation aucune (et un grand merci à Inferno Gran Mom pour le stock de vêtements propres pour les monstros qu'elle a laissé en partant et qui lui ont sauvé la mise à Chéri tout de même). Les monstros ont mangé, dormi, fait leurs devoirs et Azraël a même brillé à ses évaluations. Finalement, je devrais peut-être aller à l'hôpital plus souvent moi !

Bref, je suis rentrée chez moi et il était temps parce qu'on a beau dire très souvent qu'on aimerait bien passer sa journée au lit, quand on n'a pas le choix et que ça fait 8 jours que ça dure, ben on ne pense plus qu'à le quitter le plumard, ça je peux vous le garantir. Je suis donc bien contente de pouvoir enfin me lever, marcher, bricoler un peu dans la maison (un peu seulement parce qu'avoir un dos en réparation, ben ça vous épuise une Puce, c'est dingue). Dommage pour moi, si la station assise est à limiter, elle est de toute façon plutôt pénible sur une chaise classique. Il ne me reste donc plus qu'à aller piquer quelques tabourets de manip au labo pour tenter de remédier à ce léger problème. Mais je sens que les projets couture vont traîner en longueur pendant quelques temps. Oserai-je ajouter qu'avec ce merveilleux corset, mon dos à la souplesse d'une planche à pain depuis le popotin jusqu'au cou et que, du coup, certains gestes triviaux de la vie quotidienne me sont dorénavant parfaitement inaccessibles (je vous laisse imaginer lesquels) si bien que Chéri et moi venons de découvrir un tout nouveau stade d'intimité dans le couple (là aussi, je laisse travailler votre imagination, ce ne sera pas plus humiliant que la réalité je vous le garantis).

Fort heureusement, j'ai UN motif de consolation dans tout ça. C'est officiel, je peux m'engager dans la défense de l'Empire, j'ai l'uniforme pour. D'après Chéri, je ressemble désormais comme 2 gouttes d'eau à un Stormtrooper ! Huuuum, mais attendez ! L'Empire, c'est pas les méchants ça ? Chériiiiiiiiii !

stromtropper

 Et voilà le Stormtrooper, mon jumeau

IMG_2198IMG_2196IMG_2197

Ouais, je sais, les chaussons jurent avec mon pyjama mais bon, je passe quand même la moitié de mon temps à dormir alors pourquoi faire des efforts vestimentaires hein, je vous le demande !

Publicité
14 février 2018

La Puce repart en croisade

Il était une fois, au royaume de Villebon sur Yvette, un jeune prince pas tout à fait comme les autres dénommé Gargamel.

Alors oui, bon, je sais, vous allez me dire qu'on vous l'a déjà raconté cette histoire. Mais en fait non, c'est la suite. Car dans les contes de fée aussi, on a des tomes 2 figurez-vous (pour le tome 1, c'est par ici et par là). Ce petit Prince apprenait donc le dur métier de Prince à l'accadémie royale des princes et princesses extraordinaires ULIS école, ceci malgré les pièges et maléfices tendus par le dragon Administration et la sorcière MDPH. Heureusement pour lui, notre petit Prince était farouchement défendu par le chevalier La Puce et ses fidèles compagnes l'enchanteresse Enseignante Référente et la fée Super Ortho. Grâce à leurs pouvoirs conjugués, Administration et MDPH avaient été vaincus et renvoyés dans le Grand Néant Scolaire.

Seulement voilà, tout comme Ganon le fléau (désolé, Chéri m'obligeant tous les soirs à jouer à Zelda, il semblerait que cela finisse par laisser des traces), notre sorcière et notre dragon semblent ressusciter régulièrement, contraignant un héros à brandir inlassablement les armes. Si encore ils avaient le bon goût de ressusciter tous les 100 ans comme Ganon. Mais non, Administration et MDPH sont nettement plus coriaces et s'arrachent au Grand Néant Scolaire tous les ans, voir plusieurs fois par an vu que le chevalier La Puce doit également sauver le petit Prince Azraël (ah ça, c'est pas une sinécure le métier de chevalier moi je vous le dis). Sauf que cette fois, histoire de pourrir un peu plus la vie de notre chevalier, ils n'étaient pas revenus seuls. Avec eux, s'était extirpé du Grand Néant Scolaire l'hydre à 13 têtes IME, une créature redoutable capable s'emprisonner dans son propre château tout prince et toute princesse extraordinaire grâce à son souffle empoisonné aussi nommé le "On ne peut pas accueillir votre enfant".

Mais le chevalier La Puce était un chevalier sans peur (mais peut-être pas sans reproche) et d'une détermination à toute épreuve. Armé de sa plume la plus affûtée et d'une bonne photocopieuse, il prépara 13 potions magiques "T'aurais pas une place pour mon fiston" dans l'espoir de dompter au moins une des têtes et offrir ainsi au petit Prince Gargamel une chance de pénétrer dans l'antre de l'hydre. Pourquoi donc me direz-vous ? Mais parce qu'au fond de la grotte de l'hydre se trouve le Saint Graäl, l'accès au sein des seins, au temple de l'éducation des princes et princesses extraordinaires, le SIFPro ! Mais pour atteindre le Graäl, il faut impérativement dompter une tête.

Hélas, horreur, la potion resta sans effet sur certaines têtes (sans doute déjà mortes allez savoir) et pour les autres, le souffle empoisonné de l'hydre fut le plus puissant. Une seule tête sembla réagir à la potion. Le coeur gonflé d'espoir notre chevalier commenca donc dès juillet le domptage en règle de notre hydre.

Bonjour, je suis le chevalier La Puce et voici le prince Gargamel

Bonjour, je suis l'hydre IME. Parlez moi un peu du prince Gargamel

(s'en suit la lecture du pedigree du petit Prince et des tas de sourires bienveillants de l'hydre)

Mais c'est très bien tout ça. On va vous rappeler à la rentrée pour fixer 2 jours de visite de mon antre. Si tout se passe bien, je laisserai peut-être le prince Gargamel s'installer car j'ai justement une place de libre. Mais bon, ce petit prince n'est pas le seul candidat alors je ne peux rien garantir

(il n'empêche que le coeur du chevalier débordait d'espoir car une place de libre, c'était déjà exceptionnel pour une hydre).

Entendu, j'attends de vos nouvelles pour la rentrée.

Mais la rentrée arriva sans nouvelle de notre hydre. La potion ne faisait-elle plus d'effet ? Refusant de s'avouer vaincu, en octobre, le chevalier La Puce dégaina sa fidèle épée Smartphone et partit à l'assaut de l'hydre IME.

Oui allo, c'est le chevalier La Puce. On en est où de la visite de votre antre ?

Euh qui ça ? Me rappelle pas de vous. Mais passez me voir pour me rafraîchir la mémoire.

Et le chevalier La Puce passa et l'hydre promit une fois de plus d'organiser une visite de son antre. Novembre arriva et telle soeur Anne, notre chevalier ne vit rien arriver. Sortant de nouveau Smartphone, La Puce tenta une nouvelle attaque frontale facilement déviée par la botte secrète de l'hydre, la technique ancestrale du "Non non, on vous oublie pas mais ça prend un peu de temps". Qu'à cela ne tienne, l'accadémie royale ULIS Ecole organisait son grand congrés annuel en décembre (l'équipe éducative en langage profane). Notre chevalier y trouverait certainement des techniques éprouvées afin de vaincre notre hydre récalcitrante.

Alors vous en êtes où dans vos démarches pour trouver une place à Gargamel en IME ?

(c'est l'enchanteresse Enseignante Référente qui vient aux nouvelles)

Ben j'ai envoyé les 13 dossiers aux 13 IME de l'essonne.

Et ça donne quoi ?

J'en ai 4 qui n'ont pas répondu, 8 qui ont dit qu'on habitait pas du bon côté de la N20 et que donc, ils ne le prendraient pas.

Si vous avez des écrits, surtout gardez les bien. Ca permettra de contrer les sortilèges "mais faut contacter les IME ma bonne dame" de la sorcière MDPH.

Et un qui nous a reçu et proposé de fixer 2 jours d'observation.

Ah mais c'est bon signe ça.

(ton enthousiaste après la consternation provoquée par les 8 refus)

C'est aussi ce que je pensais seulement depuis juillet, j'attends toujours qu'on fixe la date de ces 2 jours.

Mais vous les avez relancé ?

(bien sûr que non, je suis débile c'est bien connu et c'est l'enchanteur Hôpital de jour qui parle)

Oh oui, et plusieurs fois. Mais la réponse est toujours la même. On m'oublie pas, ça va venir, faut patienter. Si je relance encore, ça va passer pour du harcèlement et ce sera sûrement plus contre productif qu'autre chose

(c'est que c'est susceptible une hydre, faut faire gaffe)

Ah ben on va les appeler aussi alors.

(rhoooo, l'enchanteur Hôpital de jour qui se bouge, c'est à noter dans les archives royales ça)

Comme on pouvait s'y attendre, la redoutable technique ancestrale du "non non on vous oublie pas " a encore frappé. Résultat, après 6 mois de combats administratifs d'une violence interdisant ce conte aux moins de 18 ans, notre pauvre chevalier en est toujours au même point. Administration aurait il gagné ? Peut-être pas car l'académie ULIS école posséderait des succursales, les académies ULIS Collège dans lesquelles les progrès de notre petit prince pourrait lui permettre d'entrer.

Mais pour cela, le chevalier La Puce doit gagner un ultime combat contre la sorcière MDPH et lui extorquer un filtre magique de "notification d'inscription en ULIS Collège".

En bref, Gargamel n'a toujours aucune place nulle part pour la rentrée, j'ai dû monter un nouveau dossier MDPH pour demander une place en ULIS Collège en arguant que, autonome ou pas, les IME n'en veulent pas uniquement pour des critères d'éloignement. Il ne me reste plus qu'à croiser les doigts pour obtenir ma notification et qu'elle soit suivie par l'obtention d'une place dans l'ULIS Collège près de la maison.

Sur ce, notre chevalier retourne aiguiser ses plumes en vue du prochain affrontement, celui qui l'opposera à nos affreux dragon et sorcière pour la défense du prince Azraël.

11 février 2018

Enquiquinus Majorus 1 - La Puce 0

Alors là pour frapper fort, il a frappé fort Enquiquinus.
Car pour ceux qui vivraient au fond d'une grotte et ne serait pas au courant, en île de France, c'est le blizzard ! Bon ok j'exagère un peu. Il n'empêche qu'entre neige et verglas, les écoles rechignent à ouvrir (la mienne et mon labo sont d'ailleurs fermés depuis mercredi) et la prudence est de mise pour circuler.
Ca tombe bien, Prudence est mon deuxième prénom. C'est justement au nom de la prudence que vendredi, avec Chéri, on a décidé de garder les monstros à la maison. Au nom de la prudence aussi que, le frigo étant fortement dégarni, j'ai décidé d'aller fissa faire quelques courses avant que les chutes de neige s'intensifient.
Toujours au nom de la prudence, j'ai chaussé les après skis, tâter le terrain, vérifier l'absence de verglas dans l'allée du jardin. Alors vous devinez la suite ?
Toujours prudente, c'est à tout petits pas que je me suis aventurée jusqu'à la voiture.
Et c'est donc avec une extrême prudence que je me suis prise un radin monumental et .... que je me suis cassée un disque intervertébral.

Moi qui rêvait de vacances au calme, je suis servie. Direction l'hôpital pour une semaine d'immobilisation complète en attente de corset sur mesure (si c'est pas du luxe ça). Rien d'autre à faire qu'à dormir, manger, prendre des petits déjeuners au lit, redormir. Et j'ai même le droit de me shooter aux médocs toute la journée si je veux. Non vraiment, des vacances de rêve, surtout comparé à l'enfer domestique dont Chéri a hérité. Encore heureux que Modernus ait entamé son éducation. Ah ça, franchement, ben je crois bien que je préfère ma place à la sienne.

Alors bon fidèle lecteur, désolée pour la piètre qualité de la mise en page mais bloguer depuis un smartphone, c'est pas top ! Non vraiment, il a frappé fort Enquiquinus !

Mais la bonne nouvelle, c'est que dès que j'aurai récupéré mon ordi, je vais avoir plein de temps pour rattraper mon retard bloggesque.

30 janvier 2018

Opération Déstockage #10 : La Puce fait dans la peluche

Ah ben vivement la fin du mois, moi je vous dis ! Ah mais attendez ... mais c'est la fin du mois ! Bon ben vivement la fin du mois prochain alors ! Je crois bien que je m'en plains tous les ans mais honnêtement, décembre/janvier, c'est enfer !

Entre tous les trucs à boucler pour le boulot (fin d'année civile oblige), tous les trucs à boucler pour l'école (des monstros et celle où j'enseigne), les équipes éducatives (faudra que je vous raconte pour Gargamel mais là, je déprime trop, j'y arrive pas), les fêtes à préparer avec son cortège de cadeaux fait maison (mais ça, je reviendrai pas dessus, j'aime encore mieux ce stress là que me taper les magasins pendant les fêtes) et la flopée d'anniversaire de fin d'année, je suis sous l'eau ! D'ailleurs, quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi TOUS les anniversaires où les monstros sont invités sont en décembre/janvier ? On en est à un tel point de densité d'anniversaires qu'il y en a même qui ont été reportés début février sinon c'était pas jouable ! Du coup, on est de sortie pratiquement tous les week-end, pire qu'à l'usine !

Quant à votre humble servante, ça fait vraiment pas sérieux, mais elle a fini ses derniers cadeaux de Noël aux copines la semaine dernière et les a posté hier seulement. Bon, l'honneur est sauf, c'est parti avant la fin janvier alors on dira que c'est comme pour les voeux. Si c'est envoyé avant le 31, c'est encore bon ! Avec tout ça, vous pensez bien que j'ai pas franchement eu le temps d'aller acheter du tissu pour coudre ces dernières semaines (vais-je encore rater les soldes ? C'est bien parti pour !). J'ai déjà à peine le temps de jeter un oeil sur vos superbes blogs alors faire les boutiques ... Mais l'avantage, c'est que j'ai déstocké un max, et des tissus qui prennent de la place en plus : de la polaire peluche en veux-tu en voilà car si Noël 2016 était l'année de la veste, Noël 2017 a sans conteste été l'année de la peluche. Des petites peluches qui constituent ma contribution au défi Déstockage de Ta'Thilde. Après la chauve-souris Harry Potter donc, quelques autres peluches non publiées car même pas eu le temps de les prendre en photo, j'ai enfin le plaisir de vous présenter un adorable couple de dauphins cousus dans des chutes de tissu doudou pour Sweat.

IMG_2153

Si le coeur vous en dit, voilà où trouver le tuto et le patron pour en faire. Profitez en, c'est gratuit et c'est la même référence que pour la chauve-souris à savoir la talentueuse Cholyknight. En plus, c'est un patron parfaitement accessible à un débutant, voir un grand débutant. Il y a peu de pièces à coudre et aucun piège car les différents ailerons se positionnent vraiment facilement lors de l'assemblage. A moins d'une grosse erreur d'inattention, on a peu de risque de coudre à un endroit non désiré (contrairement aux ailes de la chauve-souris qui m'avait donné un peu de fil à retordre).

IMG_2155IMG_2156

IMG_2157

IMG_2161

Pour l'anniversaire d'un copain d'Azraël, grand fanatique de pokémons, j'ai rompu avec la tradition des breloques en pâte fimo. En plus des incontournables cartes à jouer, j'ai plutôt choisi de lui coudre 2 doudous pokémons : un Smogo et un Mystherbe.

smogomystherbe

Un smogo et 3 mystherbes

Certes, ce ne sont peut-être pas les plus connus mais ils présentaient 2 avantages majeurs. D'abord, j'avais les tissus dans la bonne gamme de couleurs (désolée Azraël, pas de pikachu, j'ai pas de jaune !). Ensuite, pour le Smogo, j'ai trouvé un super tuto en images pour le faire avec des explications détaillées sur comment faire un corps bien rond. Ça a l'air de rien cette histoire mais c'est primordial. Car voyez vous, quand on coud un tissu élastique comme la polaire peluche ou le jersey, eh bien ça se déforme. Et les pièces qui, taillées dans une cotonnade, vous auraient donner une belle sphère vont vous donner un truc aplati ou allongé dans un tissu type jersey. Du coup, pour éviter de problème, il faut doubler les pièces avec un tissu non extensible. En bonne fainéante, j'ai résolu le problème simplement en entoilant ma polaire. Aucune couture supplémentaire à faire, le report de mon patron sur la polaire simplifié (c'est que c'est pas facile de dessiner des pièces sur de la peluche) et beaucoup moins de peluches de tissus partout au découpage vu qu'elles sont restés collées au tissu thermocollant. Et le résultat est impeccable avec la plus jolie sphère que j'ai jamais faite. Les détails (yeux, bouche, dents et tête de mort) sont en feutrine comme d'habitude ou presque). Quant aux 16 cheminées de Smogo, elles sont assemblées une par une à la main. Et c'est bien là la partie la plus longue de la réalisation.

IMG_2174

IMG_2175IMG_2177

IMG_2179

Au départ, je n'avais prévu de faire que ce Smogo mais forte de ce succès, j'ai décidé de faire un Mystherbe au feeling. Ni tuto ni patron donc cette fois, j'ai navigué à vue (pour quelqu'un qu'est sous l'eau, c'est un comble non !). Je suis donc partie de la même sphère que le Smogo mais en bleu foncé cette fois et je lui ai ajouté ses 5 feuilles (merci Pokémon Go et son pokédesk) et ses petits pieds. Pour la bouche, toujours de la feutrine mais pour les yeux, j'en voulais des tout mignons alors je les ai réalisés en pâte fimo.

IMG_2167 

Pauvre Mystherbe qui regarde son joli jardin avec nostalgie

IMG_2171

Coucou Mystherbe

IMG_2170 

Regardez moi ce bel oeil rouge !

Apparemment, ce fut un gros succès puisque j'ai appris aujourd'hui que le copain d'Azraël ne les quittait plus, y compris pour dormir et prendre son bain (mais là, la maman a réussi à éviter le massacre avant qu'ilne soit trop tard).

Et pour terminer, un truc qui n'est pas une peluche mais qui m'a quand même permis d'écouler un bon morceau de polaire peluche : un nouveau coussin magique renard. Cette fois, je l'ai bien planqué histoire qu'Azraël ne me le barbote pas (déjà qu'il voulait barboter les doudous pokémons).

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_58a

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_58c

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_58d

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_58f

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_593

Ce modèle est légèrement différent du premier et j'avoue avoir une préférence pour la tête de renard du coussin de ce second exemplaire. Espérons que cette fois, il va atteindre sa propriétaire comme il se doit.

22 janvier 2018

Caramba ! Encore raté !

Non franchement, mais où est-ce que j'ai la tête en ce moment, on se le demande ? (Rhoooo, qui a dit dans le fondement ? Qu'il se dénonce immédiatement !) Vous avourez que, quand on a déjà du mal à tenir son blog à jour, c'est quand même ballot de préparer des posts et d'oublier de les publier !

Mais heureusement, à toute chose malheur est bon puisque, du coup, ben vous en aurez 2 à lire pour le prix d'un. Mais comme je suis une vilaine tricheuse, je m'en vais antidater celui-ci pour qu'il apparaisse à la date d'origine. Aaahhhhh, c'est beau l'informatique non ? On peut faire croire qu'on était là alors même qu'on y était pas !

En même temps, il faut bien qu'il y ait des trucs qui fonctionnent. Oui parce que sinon, j'ai vraiment pas de chance ! C'est d'ailleurs parfaitement inacceptable. D'autant que c'était une de mes dernières possibilités d'assouvir tous mes fantasmes ! Non vraiment c'est trop injuste ! Dire que je vais être obligée de me contenter de rêver devant les photos des magazines et de dévorer les mannequins des yeux moi !

Euuuh, la Puce ? On ose à peine demander mais tu parles de quoi là ? De quoi ? Mais du bébé tout nouveau tout beau de ma cousine enfin voyons ! Attention hein, je vous arrête tout de suite, on ne s'emballe pas, il n'a jamais été question de remettre le couvert avec Chéri. Je suis bien assez occupée avec 2 monstros, hors de question d'un 3ème qu'on se le dise merci bien ! Imaginez un peu qu'il soit comme ses frères ou pire ... qu'il me ressemble ! L'horreur ! Eh oui, je ne me fais aucune illusion sur moi-même, je sais être adorable mais je suis aussi une enquiquineuse psychorigide de première tendance hyperactive à désoeuvrement prohibé (bizarre bizarre, ça me rappelle quelqu'un ??? Damned ! Azraël aussi tiendrait de moi finalement ?)

Pourquoi je râle alors ? Ben parce que le bébé en question, c'est un splendide, un adorable, un trognon tout mignon petit GARÇON ! Oui, vous avez bien lu. UN GARÇON ! ENCORE ! C'est pas trop injuste ça ! Toujours aucune petite fille dans l'horizon familial. Si c'est pas la loose. C'est vrai quoi, compatissez que diantre ! Parce que je le répète, à qui je vais pouvoir coudre tous les ensembles super mignons qu'on voit dans les livres de couture, les petites robes à volants, les hauts tout choupis, les jupettes qui tournent, bref tous les trucs que je rêve de coudre et devant lesquels je bave littéralement. Bouuuuhouuuuhouuuu, c'est trop injuste.

Quoique, avec sa tête de fripouille toute meugnonne, je le verrai très bien avec une belle robe en dentelle ce bébé. Mais je ne suis certaine que ma cousine apprécierait beaucoup. Bon, tant pis, on va se rabattre sur le très classique ensemble T-shirt Short comme cadeau de Noël pour la Fripouille.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_573

Euh, la Puce, un short en plein hiver, il y aurait peut-être mieux à faire non ? Ben en fait, non ! C'est que du côté où elle habite ma cousine, il semblerait que 25°C, ce soit vraiment frisquet comme température. L'avantage, c'est que tu peux prévoir tranquille la taille au dessus, vu qu'il fait toujours chaud, t'es sûr qu'à un moment ou un autre, ce sera portable.

Alors bien sûr, la Fripouille habitant de l'autre coté de la planète et les billets d'avion n'apparaissant pas spontanément sous le sabot d'un cheval (en même temps, j'ai pas de cheval alors ...), pour aller prendre des photos de l'ensemble une fois sur le bestiaux, c'était un peu compliqué. Du coup, faudra vous contenter de photos non portées. Azraël s'était bien proposé mais vu qu'il met du 10-12 ans et que j'ai cousu l'ensemble en 1 an (la Fripouille est grande pour ses 6 mois), j'ai eu comme un doute sur le bien fondé de l'essayage.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_575

T-shirt vu de face

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_578

Et vu de dos

Pour l'occasion, j'ai choisi 2 modèles Ottobre, mes seuls bouquins de couture où il y ait des modèles pour bébé en fait : le short Sporty baby (modèle n°2) et le T-shirt Bug (modèle n°4) du Ottobre 3/2016, cousus dans des restes de jersey en taille 74 (1 an donc). Honnêtement, je ne pensais pas m'éclater autant à coudre des vêtements pour bébé et je suis très très contente du résultat. Oui, je sais, ça peut paraître prétentieux mais vraiment, je suis trop fière.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_579

Le short à découpes trop stylées de face

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_57a

et de dos

D'ailleurs, ça m'a si bien décomplexé que je me suis enfin décidée à coudre des T-shirts aux monstros (mais ça s'est une autre histoire). Je me dois d'ailleurs d'adresser officiellement un grand merci à Mouthilde sans qui rien n'aurait été possible. Mouthilde, un grand merci donc, j'ai suivi à la lettre tes précieux conseils pour me faire encolurer et ça fait un bien fou ! C'est très simple, je ne peux plus m'en passer ! Si vous aussi, ça vous tente, n'hésitez, pour se faire encolurer, c'est par là. Ben quoi ? Pourquoi vous faîtes de drôles de têtes ? Mais qu'est-ce que vous allez vous imaginez encore ? On parle juste d'un tuto sur l'encolure de finition pour le jersey là !

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_576

Et les encolures/emmanchures (oui, ça fonctionne aussi pour les emmanchures) de ouf réalisées grâce aux conseils éclairés de Mouthilde

Bref, j'espère que la Fripouille va être à l'aise dans son petit ensemble mais surtout, que le dit ensemble va arriver à destination sans que la douane le barbote à l'arrivée ! Allez, on croise les doigts !

Publicité
17 janvier 2018

Des contes, oui, mais de fées, c'est moins sûr !

Bon ok, je sais, encore un post revue de presse mais bon là, vraiment, juste au cas où ça passerait encore près de chez vous, fallait absolument que je vous mette en garde parce qu'avec les monstros, on est allé voir le week-end dernier Un conte peut en cacher un autre.

conte

Pas trop loin de chez nous, il passait dans 2 cinémas différents, classé dès 6 ans dans le premier et dès 7 ans dans le second. Ben franchement, perso, je le mettrais bien à partir de 8 ans plutôt (voir même plus) et je peux vous dire que j'ai eu chaud aux plumes. Un coup de chance qu'Azraël ait bien mûri dernièrement parce que sinon, je ne suis pas sûre que je n'aurai pas eu droit à nouveau à quelques séances de sitting nocturne (et je me demande quel doudou j'aurai eu à coudre pour retrouver la paix).

Pourquoi je suis aussi critique et réservée sur ce dessin animé ? Non, ce n'est pas parce qu'on y découvre que Blanche-Neige était blonde et la meilleure pote du Petit Chaperon Rouge. Ce serait plutôt lier au fait que, au cours de l'histoire, on voit successivement :

  • le petit chaperon rouge zigouiller 2 loups et un cochon d'une balle en pleine tête
  • Blanche-Neige voler un miroir magique et s'en servir pour tricher aux courses hippiques
  • des nains ex-joquets joueurs compulsifs perdre tout leur argent aux courses mais finir millionnaires grâce au vol de Blanche-Neige et à l'exécution du cochon banquier par Mlle Rouge (aka le Petit Chaperon Rouge) qui n'a pas manqué de filer une fois son forfait accompli en emportant la caisse.
  • Cendrillon mépriser allègrement Jack (de Jack et le haricot magique) qui se montre pourtant adorable avec elle
  • le dit Jack annoncé comme battu comme plâtre par sa maman pendant 1h30 (bon, on la voit pas faire mais le narrateur le dit quand même explicitement)
  • la maman se faire boulotter par un ogre
  • et summum de l'horreur, le prince charmant de Cendrillon décapiter la méchante soeur dont la tête se met à rebondir partout à la recherche de son corps, le dit corps s'éloignant à taton. Puis le même prince courser Cendrillon partout dans la ville pour lui faire subir le même sort.

Bref, un petit dessin animé tout à fait charmant. A son crédit, à aucun moment on ne voit la moindre goutte de sang et certaines choses sont plus suggérées que montrer. Il est aussi très souvent drôle, les idées de détournement de contes de fée sont originales, l'animation est bien faite, bref, personnellement, en temps qu'adulte, j'ai passé un bon moment mais quand même, je trouve tout ça un peu raide à faire passer. J'ai d'ailleurs dû être attentive à tourner certaines scènes en dérision immédiatement ou à répondre à côté à certaines de ses questions afin de désamorcer tout possibilité de crise d'angoise de la part d'Azraël.

Dis maman, ça veut dire quoi "battre comme plâtre" ?

Ah ben c'est parce que sa maman est fâchée. Alors elle va le punir.

(Ben oui, j'allais pas lui dire qu'elle allait lui taper dessus aussi fort que possible avec l'espoir de lui faire tellement mal qu'il recommencerait jamais jamais jamais)

Ah d'accord

Je trouve d'ailleurs la bande annonce particulièrement trompeuse car elle donne plutôt l'image d'un film uniquement drôle et gai sans absolument rien de choquant et on meurt donc d'envie d'aller le voir sans soupçonner un seul instant qu'il puisse être aussi "dur" pour les enfants. Et quand je dis "dur", je ne pense pas exagérer si j'en juge par la réaction du petit garçon installé 2 rangs dernière nous (mais il n'était pas le seul, les autres étaient seulement plus discrets) qui a passé son temps à pleurer en disant qu'il avait peur et à supplier sa maman de rentrer. Je tairais d'ailleurs mon opinion sur la dite maman qui a imposé le visionnage du film à son gamin jusqu'au bout (mais j'espère bien qu'il va lui pourrir ses soirées et ses nuits pendant un petit moment tiens !).

Même la fin de l'histoire est un peu étrange (bon, je vous rassure, ça finit bien, bizarrement mais bien). C'est d'ailleurs le seul moment où Azraël a commencé à paniquer, le reste du temps, soit il n'était pas impressionné, soit mes petites remarques ont suffit à ce qu'il prenne la situation à la rigolade. Mais le moment angoissant est très très court ce qui évite à cette dernière de s'installer et reste donc apparemment sans conséquence.

En bref, un bon film sur le thème du détournement de contes de fées mais qui s'adresse aux plus grands (7 ans minimum voir 8 je pense mais ce n'est que mon opinion).

14 janvier 2018

Le samedi, c'est bricolage et galette party

Gnarf gnarf gnarf gnarf gnarf gnarf gnarf !

(ça, c'est le ricanement démoniaque d'un Régimus sous amphétamines, eh croyez moi, ça fait froid dans le dos)

Oui bon ça va hein !

(d'un ton légèrement agacé)

Mouah ah ah ah ah ah ah !

Non mais tu vas arrêter ! Pâtissuuuuuuuuus !

(d'un ton fortement courroucé)

Oui oui, qui m'appelle ?

C'est ça, fait l'innocent ! Mais écoutes-moi bien. Soit tu le fais taire, soit j'exorcise tellement bien la cuisine que tu n'y feras plus un seul gâteau pour le siècle à venir

(ben oui, je suis particulièrement optimiste quant à ma longévité)

Maiiis euuh, c'est pas ma faute. Tu sais bien qu'entre Noël, le jour de l'an, les anniversaires et l'épiphanie, Régimus ne sait plus où donner de la tête (ou plutôt de la bedaine). Alors forcément, toutes ces calories et ces kilos à faire prendre aux gens, ça le rend un peu hystérique.

Ah ça, on peut dire qu'il est sur son petit nuage le Régimus. Et avouez que pour un démon, c'est le comble ! C'est qu'entre les gâteaux d'anniversaire, les bonnets de père Noël (eh oui, on peut lui chourer, son bonnet, au père Noël et le boulotter), les chocolats et les petits biscuits, ce ne sont pas les occasions qui manquent de faire des entorses aux régimes en tout genre. Mais si en plus, vous avez sur le dos un Pâtissus anxieux de trouver enfin la recette de galette des rois idéale que t'es plus obligé de donner un bras voir les 2 à ton boulanger pour en avoir une de taille acceptable, il est carrément au nirvana le Régimus !

Il faut dire que la galette des rois, la vraie, celle à la frangipane, fait partie des quelques pâtisseries qui font l'unanimité à la maison niveau gustatif et la joie des monstros, enfin quand ils ont la fève surtout sinon c'est le drame. Malheureusement, nos goûts de luxe font que nous avons beaucoup de mal à manger les galettes industrielles des supermarchés et les prix pratiqués par les boulangers (par chez nous, une galette pour 8 personnes gourmandes dépasse quand même allègrement les 30€) ont une fâcheuse tendance à me couper l'appétit. Du coup, Pâtissus n'a pas eu beaucoup d'efforts à faire pour me convaincre de tester une nième recette de galette. Azraël, lui, m'a convaincu qu'une seule fève, ce n'était définitivement pas assez. C'est donc pas moins de 3 fèves que nous avons glissé dans la galette.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b5

Miam miam, je m'en referai bien une moi !

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b7

Restait le problème de la couronne car quand on fait une galette maison, ben elle n'est pas fournie, la couronne. Pas de couronne ? Comment ça pas de couronne ! Aucun problème, Bricolus est là et en plus, pour une fois, c'est les monstros qu'il a fait bosser. On a donc sorti nos feuilles de mousse dans lesquels j'ai découpé 2 bandes par couronne (mais si vos monstros sont soigneux, ils peuvent très bien les couper eux-mêmes). Pour les assembler, on peut soit utiliser des attaches parisiennes (mais les monstros se plaignent que ça tire les cheveux) soit les coudre tout simplement. Des feutres multisurfaces, des strass et différentes petites choses à coller pour la déco et voilà 2 magnifiques couronnes.

IMG_2144

 Les 2 jolies couronnes

IMG_2151

Gros plan sur la couture d'assemblage à la main au premier plan et à la machine au second plan

Pour la couture à la machine, sachez que les feuilles de mousse ont un peu de mal à avancer sous le pied de la machine. On fera donc attention au sens de l'assemblage, en mettant le futur extérieur de la couronne sur le dessus, afin que les dents d'entrainement de la machine ne les marquent pas trop.

Les couronnes étaient prêtes, les fèves également, il ne restait donc plus qu'à confectionner la galette. Alors je sais bien que ces dernières années, on voit fleurir partout des galettes des rois toutes plus exotiques les unes que les autres. Galette au chocolat, à la pomme, à la poire, aux fruits de la passion, aux figues et noix et j'en passe. Mais attention, pas de ça chez les Infernos. On a des principes nous Madame ! Eh oui, parfaitement Monsieur ! Même que certains sont une véritable torture à respecter puisque le plus important d'entre eux est : la galette, c'est pour le jour de l'épiphanie et puis c'est tout ! Bon ok, ce principe là, on l'a respecté une fois et on s'est empressé de l'oublier. Non parce qu'à moins de vouloir concurrencer Hulk en terme de teint verdâtre, manger toutes les galettes de l'année le même jour (soit bien 3-4 quand même en moyenne) n'est pas franchement une bonne idée. Il n'en demeure pas moins que, maintenant, on ne mange pas de galette avant le jour J mais on ne se gêne pas pour en manger aussi APRÈS ! Le deuxième principe, c'est que la galette, c'est  frangipane uniquement, un principe d'autant plus facile à respecter que le côté psychorigide et les goûts culinaires des monstros interdissent toute autre version de la fameuse galette à la maison. Le petit problème, c'est que la frangipane, c'est gras, très gras, très très gras (enfin quand elle est bien faite parce que si vous achetez les sachets de préparation pour frangipane, ce ne sera pas gras du tout, juste immangeable !). Et du coup, les galettes maison peuvent devenir assez rapidement écoeurantes. Avec les années, j'ai testé un certain nombre de recettes, du pithiviers à la frangipane légère, de la pâte feuilletée industrielle à la pâte feuilletée inversée maison. Et cette année, même si la recette mise au point n'est pas encore parfaite, c'est pour l'instant la meilleure galette que j'ai réussi à faire et dont vous n'aurez pas à rougir devant vos invités.

Avant du vous livrer les secrets de ma galette, quelques trucs que j'ai retenu de mes divers essais. Bien sûr, ces conclusions n'engagent que moi et mes goûts (ou la déficience chronique de mes papilles gustatives selon certains) mais vu que mes convives ont également testés ces recettes avec moi à chaque fois (les pauvres, certains n'ont plus jamais voulu revenir après et fuient devant la moindre galette totalement traumatisés), mes conclusions donc ne doivent pas être si mauvaises que cela.

En premier lieu, fainéants de tout poils réjouissez-vous ! Point besoin de vous échiner à faire votre pâte feuilletée vous-mêmes, entre une pâte pur beurre classique du commerce et une maison, personne chez moi n'a jamais fait la différence. Certaines pâtes du commerce sont vendues comme "plus épaisses". C'est bien pratique pour les tartes mais pour la galette, oubliez. Ça a tendance à l'alourdir et la rendre encore plus grasse. De la même façon, les puristes vous diront que la meilleure pâte feuilletée pour les galettes, c'est la pâte feuilletée inversée. Pourquoi donc ? Parce qu'elle donne le feuilletage le plus beau et le plus croustillant. Force m'a été de constater qu'effectivement, le feuilletage est magnifique et croustillant à souhait mais ... car il y a un mais, c'est aussi la galette la plus écoeurante que j'ai jamais mangé. Et c'est normal car le feuilletage exceptionnel de la pâte inversée vient d'une quantité de beurre nettement plus conséquente que dans la feuilletée classique. A mon sens, c'est donc une pâte à éviter pour les galettes frangipane. Si vous avez du mal à supporter les galettes trop grasses, on évitera aussi le fourrage type pithiviers (en gros, de la crème d'amande et rien que de la crème d'amande) extrêmement riche en beurre. On lui préféra donc une crème frangipane légèrement allégée. Attention, quand je parle de crème allégée, je ne veux pas dire qu'on va réduire les matières grasses mais plutôt qu'on va changer le rapport crème d'amande/crème pâtissière de la frangipane. Le rapport normal, c'est 2/3 1/3. Ici, on va plutôt mettre 2,5 fois plus de crème d'amande que de crème pâtissière. Le goût est sensiblement le même, la texture aussi mais c'est un poil moins gras à la dégustation.

Bon allez, assez blablater, en avant pour la recette !

Galette des rois (pour une belle galette de 8 gourmands soit 28 cm de diamètre ou un peu plus)

  • 2 pâtes feuilletées pur beurre (du commerce ou maison, c'est vous qui voyez)

Pour la crème pâtissière :

  • 60 g de lait demi écrémé
  • 25 g de crème liquide entière
  • 15 g de jaune d'oeuf (soit le jaune d'un gros oeuf, ça va très bien)
  • 10 g de sucre en poudre (pas plus surtout, il y a plein de sucre dans la crème d'amande)
  • 5 g de maïzena
  • 7 g de beurre bien froid en petits morceaux

Dans un saladier, on met le sucre, le jaune d'oeuf, la maïzena et on mélange bien au fouet ou à la cuillère magique.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a2UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a3

Dans une casserole, on met le lait à chauffer. Dès que ça frémit, on verse doucement sur le mélange précédent en remuant bien. On remet tout dans la casserole et on cuit sur feu assez fort (position 7 sur mes plaques qui montent à 12) sans jamais cesser de fouetter au fouet ou à la cuillère magique. Dès que ça commence à épaissir, on retire du feu et on fouette énergiquement. La crème va continuer à s'épaissir et s'homogénéise sans difficulté. Dès qu'on a une crème bien lisse, on ajoute le beurre froid et on fouette.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a6

On obtient normalement une crème bien lisse et légèrement brillante. On verse dans un petit bol, on filme au contact et on met au frais jusqu'à complet refroidissement (soit le temps de préparer la suite normalement).

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a7

Pour la crème d'amande :

  • 65 g de beurre très très très mou
  • 75 g de poudre d'amande
  • 75 g de sucre glace
  • 45 g d'oeuf (on prend un gros oeuf, on le bat, on en pèse 45 g et on garde le restant pour la dorure)
  • 7,5 g de maïzena
  • 15 g de rhum en théorie mais je n'avais que du grand marnier et ça allait parfaitement. En fait, n'importe quel alcool ou parfum fait l'affaire. Il faut juste 15 g de liquide pour avoir la bon consistance.
  • 1 g de sel (pour le goût mais ce n'est pas obligatoire)

On commence par tamiser ensemble le sucre glace, la poudre d'amande, la maïzena et le sel. Ça permet d'éviter les grumeaux.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a8

On ajoute le beurre et le rhum (ou le liquide qu'on a choisi). On amalgame bien à la cuillère magique ou au fouet.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a9UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5aa

On ajoute ensuite l'oeuf battu et on mélange à nouveau.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5ab

On vérifie si la crème pâtissière est froide. Il faut simplement qu'elle soit revenue à température ambiante mais si elle est plus froide, ce n'est pas un problème. Mais surtout, elle ne doit pas être chaude ni même tiède sinon, elle va faire fondre le beurre de la crème d'amande et il sera impossible d'obtenir une frangipane homogène. Si elle est froide donc, c'est le moment de mettre son four à chauffer en chaleur tournante à 190°C.

Pour la crème frangipane :

  • 280 g de crème d'amande
  • 112 g de crème pâtissière

On mélange au fouet ou à la cuillère magique les 2 crèmes jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène. La frangipane est prête, il ne reste plus qu'à dresser la galette. Selon votre préférence, soit vous versez la frangipane dans une poche à douille sans douille soit vous versez directement sur la pâte feuilletée et vous étalerez à la marise.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5ac

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5ae

On prend donc sa pâte feuilletée que l'on pose sur une feuille de papier sulfurisé directement sur la plaque de cuisson. Si elle est plus grande que nécessaire, on la retaille à un diamètre d'environ 30 cm. La quantité de crème frangipane préparée est généreuse donc ce n'est vraiment pas grave si votre galette est plus grande que 28 cm au final. On poche ou on étale la crème sur la pâte en laissant une zone sans crème d'environ 2 cm sur tout le pourtour. On lisse bien la crème à la marise.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5ad

On ajoute la fève (ou les fèves). A ce stade, soit vous voulez laisser faire le hasard et vous enfoncez bien la fève pour ne surtout pas savoir où elle est une fois la galette refermée, soit vous avez des monstros caractériels et un instinct de survie surdéveloppé auquel cas, on met au moins autant de fèves que de monstros et on ne les enfonce pas trop pour être capable de bien repérer leurs positions une fois la galette fermée.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5af

Avec un pinceau, on humidifie à l'eau tout le pourtour de la pâte. On prend sa seconde pâte feuilletée et on la pose sur la première en évitant autant que possible de laisser de l'air entre les 2 pâtes. La meilleure technique consiste à plier la pâte en 2 (surtout pas en 4 si c'est une pâte industrielle, elles ont toujours un côté humide et elle se collerait à elle-même) et à couvrir la moitié de la galette avant de déplier progressivement la pâte à partir du centre pour que l'air puisse se chasser tout seul au fur et à mesure. On appuie bien sur tout le contour pour souder les bords et on retaille d'un centimètre environ pour avoir des bords bien nets.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b0

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b2

Il ne reste plus qu'à faire des incisions sur toute la surface pour le décor et on s'arrange pour placer un motif parfaitement reconnaissable pile sur l'emplacement des fèves si on a besoin de savoir où elles sont lors de la distribution.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b3

On remarquera les petites bosses sous les "feuilles" ciselées pour le décor. Ce sont les fèves. Après cuisson, les bosses vont disparaître et seules les feuilles indiqueront l'emplacement des fèves.

Attention concernant ces incisions. Elles doivent être suffisamment profondes pour résister à la cuisson mais pas trop pour ne pas percer la pâte. Le meilleur outil pour cela, c'est la lame de rasoir ou le cutter. Sinon, vous pouvez aussi réaliser des petits décors à coller à l'eau avec les chutes de pâte feuilletée.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b4

Pour finir, on prépare la dorure : votre restant d'oeuf, 2 cuillères à soupe de lait et une 1/2 cuillère à café de sucre feront parfaitement l'affaire. On mélange tout ça, on badigeonne et hop, au four pour environ 20 mn. En fait, la galette est cuite quand elle est bien dorée partout. On la sort alors du four et on la laisse refroidir sur une grille. Si on veut une croûte bien sucrée, on peut saupoudrer du sucre glace dès la sortie du four. On aura alors un nuage blanc sur la galette, qui restera blanc même au réchauffage. Si on veut un aspect brillant, on fait un sirop de sucre comme pour les chinois danois et on le badigeonne sur la galette bien chaude.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5b6

Et voilà, il ne vous reste plus qu'à vous régaler.

11 janvier 2018

En retard et en vrac en plus !

Eh oui, comme le lapin blanc d'Alice, je suis en retard, je suis en retard. Manquerait plus que j'ai un rendez-vous très important ! Rhaaaa, mais j'en avais un en plus : le défi déstockage de Ta'Thilde ! Bon, tant pis, ce sera pour le mois prochain.

En attendant, pour tâcher de me mettre un peu à jour, plein de petites choses en vrac. Et on commence par l'adorable surprise envoyée tout début décembre (quand je vous dis que je suis à la bourre !) par Anne-Françoise du blog Coudre ou ne pas coudre : un splendide calendrier de l'Avant.

IMG_1938

Il est chouette hein ! Et oui, c'est bien les petites mimines d'Azraël qu'on aperçoit trop heureux d'aider maman à ouvrir sa petite boite tous les jours.

Et je peux vous dire que j'ai été gâtée. Plein de petites choses pour la couture, la déco et l'estomac. J'ai pas tout pris en photos mais voilà quelques exemples de ce que j'ai reçu et dont je me suis empressée de faire usage pour certains.

IMG_1941IMG_1942

Un adorable bracelet que j'ai réussi à garder pour moi contrairement au nounours qui a fini dans l'estomac d'Azraël !

IMG_2065

IMG_2137

Anne-Françoise, encore merci ! J'ai eu l'impression d'être redevenue une gamine pendant tout le mois de décembre et c'était génial !

Pour clôturer ma série de cadeaux maison pour l'école, j'ai cousu un petit gilet tout simple mais qui fait son petit effet pour l'AVS d'Azraël (encore qu'un kit SOS AVS aurait également pu être bien utile j'ai l'impression). Il s'agit du modèle 36 du Tendance Couture n°16 réalisé dans un tricot tout léger avec un beau dégradé ton mauve et gris de mon stock. Un tout petit coupon dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à faire tenir mes pièces sans que cela fasse n'importe quoi au niveau des raccords. Du coup, il me manquait du tissu pour finir le col. Je vous dis pas l'angoise. Heureusement que Conservatus sévit toujours à la maison et qu'il m'oblige toujours à garder le moindre bout de tissu. Après une lutte épique (ben oui, il aime stocker le Conservatus, alors il les lâche pas facilement ses chutes), au fin fond de mon sac de chutes, j'ai retrouvé juste assez d'un tricot violet déjà utilisé pour me faire une jupe pour doubler mon col.

C'est la seconde fois que je coud ce modèle pour faire un cadeaux et j'aime vraiment beaucoup le rendu dans des tissus très mous. Ça donne un gilet très facile à faire (tout à fait ce qu'il faut pour un débutant), plutôt seyant avec son dos en 2 parties qui permet de mettre en valeur sa cambrure et très confortable. Je sens que la prochaine version, je vais me la garder pour moi !

IMG_2079

IMG_2084

J'avoue être assez fière de mes raccords. Avec les pièces taillées dans le biais du tissu, ça donne un petit effet sympa.

IMG_2085

Par contre, au niveau des manches, c'est un peu moins réussi

IMG_2088

Et puis réalisé d'urgence en une journée, une petite robe de chambre d'après un patron maison pour un Gargamel grelottant pendant une petite grippe. Le dit Gargamel, positivement ravi d'être bien au chaud à ce moment là, refuse depuis catégoriquement de la mettre ! Quand je pense à la polaire peluche ultra douce dans laquelle je l'ai taillé et qui m'a coûté les yeux de la tête, je l'ai un peu mauvaise mais bon, je me console en pensant que son frangin se décidera peut-être à la mettre avant qu'elle soit trop petite.

IMG_2051IMG_2053

IMG_2061

IMG_2062

Bon allez, je file. Chéri attend avec impatience que je poursuive ma partie de Zelda sur le jeu qu'il a reçu pour son anniv (oui parce que chez nous, c'est moi qui joue et Chéri, lui, il aime superviser !)

6 janvier 2018

Des poules, un loup, un renard, un bébé et Coco (mais pas la noix)

Qu'on se le dise, ce n'est pas parce qu'on hiberne qu'on est inactif, loin s'en faut. Avec les monstros, entre 2 grasses matinées, on s'est offert une sortie ciné (et il y en a d'autres de prévu d'ailleurs). Avec Chéri aussi accessoirement, pour voir le dernier Star Wars en amoureux, mais comme il ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, je n'en parlerai pas.

Avec les monstros donc, nous sommes allé voir le dernier Disney Pixar : COCO.

coco

D'après le cinéma près de chez nous, c'est un film conseillé à partir de 6 ans. L'histoire se passe au pays des morts (dans le folklore mexicain donc pas de zombi baveux en perspective hein, c'est gai, coloré et vivant au possible ce monde des morts). On passe son temps à voir des squelettes, on voit même des esprits disparaître (eh oui, ils font mourir les morts chez Pixar, trop fort !). Il y est question de trahison, d'abandon et pire encore sur la fin mais je ne voudrais pas trop en dire. Alors effectivement, je ne recommanderai peut-être pas à plus jeune s'il est impressionnable. Mais bon, l'ambiance n'est pas glauque du tout, ça danse, ça chante, ça fait la fête et il n'y a guère que la scène finale qui soit vraiment très riche en émotion (Azraël était prêt à verser sa petite larmichette tout émotionné qu'il était tandis que maman pleurait comme une madeleine depuis longtemps). En tout cas, chez nous, malgré une âme sensible quelque peu obnubilée à l'idée de la disparition prochaine de sa mère indigne (j'ai arrêté de compter le nombre de fois où je dois assurer à Azraël que non, j'ai pas prévu de mourir dans les prochains jours ni même dans les prochaines années et que je l'aimerai jusqu'à la fin des temps même quand je serai morte), c'est passé comme une lettre à la poste que c'était trop bien, qu'il faudra absolument qu'on achète le DVD et quand est-ce qu'on va voir le 2 maman s'te plaît s'te plaît s'te plaît.

Euh, mais ça raconte quoi exactement ? Comment ressusciter les morts ? Meuuuh non, pas du tout. Coco, c'est l'histoire de Miguel. Eh oui, Coco n'est pas le nom du héros mais celui de son arrière grand-mère, une bizarrerie qui devient très claire à la fin car sans qu'on s'en doute, toute l'histoire tourne autour de cette arrière grand-mère.

Suite à l'abandon de l'arrière-arrière grand mère de Miguel par son musicien de mari, cette dernière a banni la musique de l'histoire familiale et s'est reconvertie dans la chaussure. Dans la famille de Miguel, tout le monde travaille donc dans la cordonnerie familiale et gare à celui qui ose seulement penser à l'idée de musique. Seulement voilà, Miguel, lui, ne pense qu'à ça : devenir musicien comme son idole Ernesto de la Cruz. Et pour prouver son talent à sa famille, il décide de participer au concours de talents de son village avec sa guitare fabriquée en cachette. Alors évidemment, quand sa grand-mère le surprend, de colère, elle brise la guitare.

Oooooh, c'est pas gentil ça ! Non hein ! Mais loin de se décourager, le petit Miguel réagit. Il lui faut une nouvelle guitare, pas de problème, il va emprunter celle de son idole, qui repose tranquillement dans le mausolée à sa gloire érigé dans le cimetière du village vu qu'il est originaire du même village que Miguel (huuum bizarre bizarre ça !). Mais chacun sait que c'est pas beau de voler les morts. Et bing, voilà notre Miguel maudit et expédié au pays des morts dont il ne pourra repartir que s'il obtient la bénédiction de son arrière-arrière grand mère (ou d'un autre membre de la famille mais comme ils obéissent tous à l'ancêtre, faut pas vraiment compter sur eux). Bien sûr, les conditions imposées par l'ancêtre pour obtenir sa bénédiction sont inacceptables pour Miguel (pensez donc, renoncer pour toujours à la musique) alors voilà notre héros parti en vadrouille à travers le pays des morts à la recherche de son arrière-arrière grand-père musicien pour obtenir sa bénédiction à lui (le seul capable de le comprendre bien sûr). Je m'arrêterai là pour l'histoire, sinon, vous n'aurez plus rien à découvrir.

Cette histoire est très sympa, le rythme est dynamique, l'histoire émouvante juste ce qu'il faut et parfois franchement drôle. Alors bien sûr, ça véhicule pas mal de clichés sur le milieu artistique (en gros, ils sont égocentriques et complètement à l'ouest) mais ça reste raisonnable. Les chansons et la musique sont plutôt réussies elles aussi même si je doute qu'elles obtiennent le succès de celles de la Reine des neiges ou de Vaiana auprès de nos chères têtes blondes.

Derrière l'histoire se cache une critique constructive de la pression familiale sur l'avenir des jeunes, de l'importance de la famille, de son histoire, de ses liens entre les générations qui, s'il faut les cultiver précieusement, ne doivent pas empêcher les enfants de s'épanouir, de faire leurs propres choix et leurs propres erreurs, bref, de les laisser grandir. Mais si la pression familiale, l'intransigence plutôt d'ailleurs, est clairement pointé du doigt, l'attitude de Miguel est elle aussi critiquée dans une moindre mesure. De son séjour au pays des morts, Miguel reviendra transformé, conscient des valeurs que sa grand-mère avait en vain cherché à lui inculquer (et accessoirement que les vitamines sont bonnes pour la santé).

Bref, un film plutôt réussi qui parle du conflit entre les générations en soulignant qu'avec un peu d'écoute de part et d'autre, on arrive à résoudre tous les problèmes mais aussi de l'importance de ne pas oublier ceux qui nous ont quitté et de cultiver leur souvenir dans la joie (car au Méxique, les morts ne nous quittent jamais vraiment mais veillent sur nous et reviennent nous rendre vite tous les ans pour faire connaissance avec les nouveaux venus). Si vous avez la chance qu'il passe encore près de chez vous, je vous le recommande donc. Quelque soit votre âge, vous devriez y trouver votre compte.

Euh, la Puce ? Oui ? Et les poules, le renard et le loup, quel rapport avec Coco ? Ah mais aucun. Ce sont les personnages d'un autre film pour enfants : Le grand méchant renard. Ce film est sorti il y a déjà quelque temps et ne passe certainement plus au cinéma mais on peut le trouver en DVD. Le titre complet est Le grand méchant renard et autres contes car il s'agit en fait de 3 histoires, prétendument 3 pièces de théâtre, racontées par des animaux : Un bébé à livrer, Le grand méchant renard et Il faut sauver Noël.

renard

Un bébé à livrer raconte comment une cigogne fainéante en manque de vacances refourgue le bébé qu'elle devait à livrer à un canard et un lapin idiots pour qu'ils le livrent à sa place. Bien sûr, face à ces 2 irresponsables (ils voulaient le catapulter à l'aide d'un sapin directement chez lui quand même), le cochon (super sérieux et intelligent le cochon) décide de prendre les choses en main. Au cours de leur périple pour livrer le bébé, nos 3 compères manquent de se faire boulotter par un loup, noyer dans un étang, emporter par un boucher, expédier en Chine et j'en passe. Mais mon moment préféré, c'est sans conteste quand le canard et le lapin prennent les commandes d'un avion cargo et lui font faire un créneau en plein ciel (eh oui, vous ne saviez pas que les avions pouvaient stopper net pour amorcer ensuite une marche arrière avec warning sonore le tout en plein ciel ? Mais c'est l'évidence même voyons !)

Le grand méchant renard, elle, est l'histoire d'un renard qui s'obstine à jouer les méchants alors qu'il n'est pas capable de faire de mal à une mouche. La preuve, même les poules se fichent de lui. Et pourtant, ce n'est pas faute de prendre modèle sur le grand méchant loup du coin (le même que celui de la pièce précédente soit dit en passant car la distribution de nos animaux acteurs est tout de même restreinte). En désespoir de cause, notre renard se rabat sur les créatures les plus innocentes du monde : des poussins encore dans leur coquille. Et le voilà qui chaparde 3 oeufs à la poule la plus vindicative du poulailler et les couvent dans le but de boulotter les poussins qui en sortiront. Je vous laisse imaginer ce que se produira à l'éclosion. Cette histoire est à priori la préféré de mes monstros, allez comprendre pourquoi.

La dernière est de saison puisqu'il s'agit pour notre canard et notre lapin idiots de la première histoire de sauver les fêtes de Noël. Pensez donc, ils ont accidentellement tué le père Noël ! Bon, je vous rassure tout de suite, comme tente vainement de le leur faire comprendre le cochon, c'est uniquement un père Noël en plastique qu'ils ont décapité et non le vrai. Mais impossible d'en convaincre nos 2 idiots qui décident de remplacer le père Noël pour distribuer les cadeaux à tous les enfants de la terre. Entre le traîneau bricolé maison qui explose, une bande de chien qui veut les dévorer, un père de famille qui cherche à les aplatir à coup de balai et le vrai père Noël à sauver d'une chute mortelle, nos 3 personnages ne chôment pas mais seront largement récompensés de leurs efforts à la fin évidemment.

Comme il se doit, à chaque fois, tout est bien qui finit bien. Toujours d'après mon cinéma où il est passé, ce film est conseillé à partir de 6 ans et si le contenu me semble effectivement parfaitement convenir pour cet âge (voir même un peu plus jeune), j'avoue que niveau vocabulaire, certaines répliques sont un peu limite (en tout cas, elles titillent mon sens de la politesse et du langage châtié). En tout cas, les monstros ont adoré d'emblée ce DVD. Ils me l'ont d'ailleurs tellement souvent réclamé et visionné qu'ils en connaissent la majorité des dialogues par coeur, signe par excellence de leur engouement. Niveau graphique, ça change totalement des Disney ou des Pixar. Ça fait penser plutôt des illustrations de livres pour enfants qui se seraient mises en mouvement. A ce propos, si le style graphique est un peu naif, l'animation est de très bonne qualité ce qui en fait un dessin animé agréable à regarder. Les histoires sont courtes (environ 25 mn chacune) ce qui est appréciable si on n'a pas le temps ou l'envie de rester planter devant la télé très longtemps car on peut parfaitement interrompre le visionnage à la fin d'une histoire et regarder la suite plus tard. Et pour mes monstros en manque de concentration sur la durée, ce format est parfait car il évite toute longueur inutile. Du coup, le film retient leur attention sur l'intégralité de sa durée.

L'unique but de ces petites histoires est de divertir. Ne cherchez donc pas trop de philosophie ou de grandes idées derrière. Si on devait chercher une seule valeur défendue à travers ses histoires, je pencherais pour la tolérance : tolérer les différences entre les êtres, entre leurs croyances, tolérer le comportement d'autrui ... Mais bon, je vais peut-être chercher un peu loin. En tout cas, si vous cherchez un film pour divertir vos enfants et passez vous-même un moment agréable avec eux (il ne vous mettra certes pas en extase mais il est sympa et certains passages sont fort drôles), je vous le conseille.

4 janvier 2018

Tag du nouvel an

Euuuh coucou ? Y a quelqu'un ? La Puce ?

Huuum ? Mais oui, je suis là. Pas d'inquiétude. Laissez-moi juste le temps de sortir d'hibernation, je dors encore à moitié là. Faut dire qu'entre le stress de l'équipe éducative de Gargamel, les misères que me fait le Dragon Administration qui a repointé son nez, les cadeaux d'anniversaire divers et variés de Décembre/Janvier, les fêtes de fin d'année et leur cortège de cadeaux fait maison (honte à moi, j'ai même pas tout fini et j'ai encore des paquets à expédier bouhouuhouuu), je suis un tout chti peu en déficit chronique de sommeil. Et encore, je vous parle pas de la folie totale de cette fin d'année au bureau.

Fort heureusement pour moi, Inferno Gran Mom est là ! Parce qu'Inferno Gran Mom voyez-vous (bénie soit-elle, faudrait vraiment la canoniser d'urgence et de son vivant) rime avec grasse matinée, la vraie, la longue, celle que si t'as des enfants qui vivent encore à la maison tu connais plus depuis belle lurette et tu te demandes même si un truc pareil a jamais existé. Bref, pendant ma petite semaine de vacances, j'ai pu m'offrir le luxe extrême de pioncer jusqu'à 10h (voir même 10h30 certains jours !). Et c'était trooooop bien ! Trop court mais trop bien !

Alors, je sais, vous vous demandez pourquoi il faut qu'Inferno Gran Mom soit là pour que je puisse profiter de grasses matinées alors que Chéri pourrait très bien se lever et s'occuper des monstros. Ben c'est à cause de 2 choses toutes simples. Déjà, pour une obscure raison, j'ai pu constater que les rares fois où Chéri est debout avant moi, il a quelques difficultés (teuf teuf teuf, excuse-moi, je m'étrangle devant l'euphémisme) à faire en sorte que les monstros se tiennent tranquilles sans faire trop de bruit. Mais surtout, le problème majeur, c'est que Chéri semble souffrir de la même affection que la majorité de la population masculine : la surdité sélective. Il n'entend donc jamais lorsque les monstros ont des veilles nocturnes ou antérieur à 9h du mat. D'ailleurs, les monstros doivent avoir compris le truc depuis un moment puisque lorsqu'ils se réveillent, c'est toujours maman qu'ils appellent. Étrange non ?

Mais trêve de bavardage. On est déjà le 4 janvier, il serait donc grand temps de vous souhaiter à tous et toutes une excellente année 2018 accompagnée de tout son cortège de bons voeux.

Bonne année 2018 donc, qu'elle vous soit douce et vous comble de tous les bonheurs possibles et imaginables.

Et pour bien commencer l'année, j'ai décidé de ne prendre AUCUNE bonne résolution. Non c'est vrai quoi, ça m'évitera d'avoir mauvaise conscience l'an prochain en constatant que je n'en ai tenu aucune ou presque. Par contre, je vais me faire un plaisir de répondre à Nathnstyle qui m'a taggué il y a quelque temps maintenant (c'était adorable et merci d'avoir eu la patience d'attendre aussi longtemps que j'y réponde). Un petit tag intitulé La couture et moi lancé par Cousu by Nath avec 10 questions autour de la couture. Bizarre ... avec un titre pareil, j'aurai plutôt pensé qu'on parlerait dernières techniques de pointe en chirurgie mais il semblerait que faire des points de suture n'ai rien à voir avec la couture. Dommage, j'aurai pu vous raconter des trucs super sur le coupage de cornée, l'usinage oculaire au laser et la suture au point de zigzag de la surface de l'oeil (oups, désolée pour ceux qui virent au vert en lisant ces lignes).

Allez, c'est parti pour les questions/réponses :

1. As-tu été confronté(e) à des préjugés sur la couture ?

Franchement, à part le ah, tu fais tes ourlets toi-même, j'ai pas souvenir. Faut dire que comparé au tricot, une activité que j'ai pratiqué assidûment il y a une quinzaine d'année (et là, on peut dire que niveau préjugé, si on a moins de 80 ans, on est servi), je me suis mise à la couture assez tard (la première fois) et que je m'y suis remise encore plus tard (la 2ème fois donc), à une période où justement, cette activité semblait revenir à la mode.

2. Depuis quand couds-tu ?

Oula ! Difficile question ! Parce que la couture, j'ai bien fait quelques tentatives ado mais j'étais trop nulle et pas assez motivée pour que ça m'ait marqué ni pour persévérer. Mes premiers vrais projets couture, c'est il y a 12 ans que je les ai menés. Un vrai fiasco ou presque et un traumatisme Burdesque dont j'ai encore aujourd'hui du mal à me remettre. Parce qu'à l'époque, Burda, c'était la référence en matière de patrons de couture. On ne trouvait que ça dans les magasins de couture du coin. Autant vous dire que si je trouve toujours aujourd'hui leurs explications cryptiques, à l'époque, c'était encore pire. Mais comme on était un petit groupe de collègues à avoir décidé de se lancer et à se réunir pour des séances de couture collectives, ça aidait bien à entretenir la flamme.

De cette période, je garde le souvenir d'une multitude de projets débutés et jamais finis, d'une somme astronomique en tissu dépensée en pure perte, de franches séries de rigolade et de quelques rares projets réussis (5 en tout). En fait, je doute que je me serais sérieusement remise à la couture un jour si je n'étais pas tombé par hasard sur le blog de Chofie et ses patrons japonais. C'est en lisant ses commentaires sur ces patrons, en voyant ses cousettes et en découvrant que je pouvais me procurer ces patrons grâce à Internet que j'ai décidé de retenter ma chance (très certainement sous l'influence de Couturus bien qu'à l'époque, je ne le sache pas encore). C'était début 2014, il a 3 ans et demi donc.

3. Quel a été ton tout premier projet ?

Pour ma toute première tentative en couture il y a 12 ans, c'était une robe (étonnant non !) droite avec des grandes poches plaquées devant. Un vrai sac à patate, le flop total ! Jamais portée j'aime autant vous le dire.

Pour ma reprise couture en 2014, j'ai commencé par des costumes de Highlanders pour les monstros. Le costume complet avec kilt et tout et tout pour Azraël (gniarf gniarf gniarf, il était bien trop petit pour protester quand je lui ai mis une jupe!) et une version pantalon pour Gargamel.

4. Qu'est-ce que tu aimes le plus coudre ?

Des vêtements pour les petites filles sans aucune hésitation. Autant vous dire que je suis une frustrée de la robe fillette et que c'est pas prêt de changer apparemment. Pourquoi donc ? Parce que tous mes collègues de bureau ont des garçons ou des ados (et là, t'oublies la robe fillette, elles sont pas intéressées). J'avais encore quelques espoirs du côté des cousins mais paf ! le premier né de ce côté est aussi un petit gars ! Heureusement que j'ai les copines de blog pour m'aider à conserver ma santé mentale ! Merci les filles de me laisser habiller votre progéniture !

5. Au contraire, crains-tu de coudre certaines choses ?

Apparemment, la lingerie vu que je rêve d'en faire, que je me suis procurée tout ce qu'il fallait pour ça patron compris il y a plus de 8 mois et que je n'y ai toujours pas touché ! Couturus me fait visiblement un blocage démonique. Bien sûr, j'ai envisagé d'aller consulté un psy pour résoudre le problème mais Couturus m'a convaincu d'éviter. D'après lui, si j'explique au psy qu'une faille interdimensionnelle dans mon salon a conduit une horde démoniaque à me pousser à faire des activités à l'insu de mon plein gré mais que finalement je m'y suis faite et que j'aimerais qu'on les aide à surmonter leurs propres blocages pour que je puisse faire encore plus de trucs, il se pourrait qu'au lieu de rentrer gentillement chez moi guérie, je me retrouve rapidement interner dans l'asile le plus proche.

Vu qu'avant son arrivée, je ne cousais que des sacs à patates (cf question n°3), j'ai jugé plus sage de ne pas le contrarier. Mais je ne désespère pas de m'y mettre un jour (à faire de la lingerie hein, pas à le contrarier), ne serait-ce que pour faire de la place dans mes placards.

6. Quel est ton pire souvenir depuis que tu as débuté la couture ?

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un vêtement raté ou difficile à faire mon pire souvenir. Non non ! Le pire du pire date de ce mois de décembre et d'un des coussins magiques que j'ai faits. Celui avec un appliqué renard. Parce que voilà, une fois toute la partie en appliqué terminée, j'ai voulu tailler la polaire peluche pile à la bonne dimension pour que la couture de la couverture soit facile. J'ai donc bien étalé mes tissus par terre, commencé à couper, été distraite par les monstros qui sont venus marcher sur mes tissus, continué ma découpe quand soudain ... huuum, bizarre ? Pourquoi c'est plus dur à couper depuis quelques coups de ciseaux ? Horreur, la partie en appliqué avait glissé sous le tissu polaire et j'étais en train de la découper en même temps que l'autre, sur 20 cm ! Le renard venait de perdre sa queue ! Une semaine de boulot de perdu. Oui, c'est sans conteste mon pire souvenir ! 

7. T'arrive t-il de faire des erreurs toutes bêtes ? Lesquelles ?

Bien sûr que non ! Je ne fais jamais d'erreur ! Impossible, Couturus est un modèle de perfection ! Naaaan, je blague. Évidemment, comme tout le monde, je fais des erreurs. Pas plus tard qu'il y a 2 jours, je me demandais pourquoi j'arrivais pas à épingler correctement 2 parties formant la moitié d'une capuche alors que je n'avais eu aucun problème avec l'autre moitié. Forcément, j'avais coupé 2 fois la même pièce alors qu'il m'en fallait 2 en miroirs. Mais ma grande spécialité, c'est de coudre des éléments à retourner en oubliant de laisser le trou pour pouvoir retourner la pièce.

8. Quelle est ta plus grande fierté lorsque tu crées quelque-chose ?

Que cela ait exactement l'allure que j'imaginais. Que ce soit en couture, en pâtisserie, en fimo ou en tricot, que ce soit facile à faire ou difficile, c'est pas vraiment important. Ce qui compte, c'est que j'obtienne l'effet que je voulais. Par exemple, j'aime beaucoup ma robe cousue pour le concours Inspiration végétale de T&N mais j'en suis bien moins fière que de mes sacs à dos Totoro. Simplement parce que le rendu de la robe ne correspond pas aussi bien à l'idée que j'en avais que les sacs. Et pourtant, ces derniers m'ont donné bien moins de travail.

9. Quels sont tes prochains projets couture ?

Dans le désordre, des chaussons et un coussin magique renard (à offrir), un trench Luzerne (pour moi pour moi pour moi), un pantalon cargo et un T-shirt pour Azraël, un T-shirt pour Gargamel.

10. Y a t-il du matériel de couture qui te fait rêver ?

Jusqu'à récemment, j'aurais dit non. Je ne suis pas une fille compliquée, le matériel que j'ai me suffit amplement et si je devais rêver devant quelque chose, ce serait plutôt devant des fournitures que du matériel. Des beaux tissus précieux, des magnifiques broderies, des rubans et des galons en dentelles, ça OUI ! Je pourrais me ruiner pour une belle dentelle ! Mais depuis quelques temps, l'idée de me procurer une machine pour découper le flex me titille. C'est le rapport prix/utilité que j'en aurais me rebute. Ceci dit, si je me mets à faire des T-shirt en série pour les monstros, il n'est pas impossible que je finisse par me laisser tenter.

Voilà, vous savez tout. Comme le dit l'auteur de ce tag, si vous voulez vous prêter au jeu, n'hésitez pas à vous autotagguer et sinon, quand elles auront 5 mn devant elles (même si je sais que ce sera difficile), j'invite Ozéli, Anne-Françoise et Téï à reprendre ces 10 questions et à y répondre à leur tour sans oublier un petit lien vers le tag de l'auteur.

Publicité
Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
  • De quoi parle ce blog ? De tout, de rien, mais surtout de n'importe quoi ? Bref, de moi, de mes hobbies, de mes enfants, de mon mari, de mes problèmes, de tous ces petits riens qui font la vie, ne vous intéressent pas mais que je vous raconterai quand même
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
31 abonnés
Publicité