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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)

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15 novembre 2016

Poussière or not poussière ?

Le jour du goûter viking, la valkyrie Blondinette a convié le fier guerrier Azraël à un banquet au Valhalla afin de fêter dignement la fin des temps de sa 5ème année (vous avez rien compris ? Je traduis : Azraël a été invité par Blondinette à sa fête d'anniversaire et elle aura 6 ans). Fort désireuse de mettre un peu de douceur dans ce monde de brutes (si si, vu comment les guerriers Azraël et Gargamel passent leur temps à se taper dessus en ce moment, on est dans un monde de brutes, petites certes mais brutes tout de même), Puce Freya a immédiatement décidé qu'il était temps de changer de registre thématique et d'oublier hache et épée en mousse pour entrer sans attendre en Faërie. Exit donc Asgard et bienvenue dans la Vallée des fées.

Oui, c'est bien beau tout ça mais bon, pour atteindre la vallée des fées, je vous rappelle qu'il faut quand même rejoindre la 2ème étoile à droite (ou à gauche, ah ben je sais plus, j'ai ma dyslexie qui ressort là) et voler tout droit jusqu'au matin. Alors non seulement, ça fait une trotte mais en plus, il faut des ailes. Et comme à ma connaissance, le papa de Blondinette n'est pas multimilliardaire, je doute qu'il ait à sa disposition un jet privé (mouais, faut que j'arrête les Harlequin Azur là, je suis vraiment tombée bien bas pauvre de moi !) pour suivre cet itinéaire somme toute minimaliste. Dans ces conditions, une seule solution. Comme pour Poucelina, il fallait fabriquer des ailes de fée pour Blondinette. Aussitôt dit, aussitôt fée (oui, je sais, elle est facile celle-là). Ah ben non finalement. Car rappelez-vous, ce n'est pas la première fois que je fabrique des ailes de fée. Dans ma première version pour Azraël, j'ai mis en avant un certain nombre de défauts, le principal étant le caractère trop facilement déformable du fil de laiton. Et si vous voyez l'état actuel de ces ailes, vous comprendriez immédiatement pourquoi je ne pouvais pas utiliser la même technique pour en réaliser de nouvelles. Non, il me fallait quelque chose de plus rigide et de plus fiable. Dans un premier temps, j'ai bien pensé à la poussière de fée. Seulement voilà, outre que je n'ai absolument pas la main verte et que j'aurais probablement fait dépérir le Grand Arbre rien qu'en lui jetant un oeil, je suis allergique à la poussière. Non, c'est vraiment des ailes qu'il me fallait.

J'ai donc convoqué à une réunion de crise l'ensemble de mes conseillers démonico-féériques, à savoir Bricolus (incontournable pour l'occasion), Couturus (en prévision du reste du costume), Conservatus (pour recycler un max de chose vu qu'il y avait urgence dans la réalisation quand même, l'anniversaire ayant lieu dans une dizaine de jours) et le couple Hystéricus/Enquiquinus (histoire de bien leur expliquer que sur ce coup, ils avaient intérêt à me lâcher la grappe s'ils ne voulaient pas avoir de sérieux problèmes avec le reste de la clique démoniaque). Et je dois dire que pour l'occasion, Bricolus a été épatant car il m'a dégoté au fin fond de Youtube un tuto de fabrication d'ailes de fée du tonnerre.

Non, c'est vrai la Puce ? Tu nous en fais profiter ? Ah ben j'aimerais bien tiens, mais figurez-vous qu'il vient juste d'être interdit de diffusion pour je n'ai pas bien compris quelle raison (et je me dis que j'ai eu un pot monstrueux sur ce coup d'avoir pu suivre le tuto avant qu'il ne soit trop tard). Mais rassurez-vous, j'ai pris plein de photos en cours de réalisation et je vais vous en préparer un parce que franchement, c'est trop bien comme technique. Regardez un peu ce qu'on obtient une fois les ailes terminées !

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Alors, elles sont pas belles ces ailes de fée papillon. Et en plus, pour peu que vous ayez un petit stock de fournitures pour faire des activités manuelles avec vos monstros (moi, j'ai toujours de la peinture acrylique, des strass, des paillettes et un pistolet à colle dans mes placards), cela ne vous coûtera pas très cher car la structure des ailes est tout simplement à base de fil de fer et de mi-bas (en chaussette quoi).

Allez, on entre un peu dans les détails ? C'est parti. Au départ, on fait un gabarit indiquant le contour de l'aile pour sa partie supérieure et sa partie inférieure. C'est pas indispensable mais c'est préférable si vous voulez obtenir une paire d'ailes identiques pour les parties droite et gauche. Pour l'armature, comme je le disais, il vous faut du fil de fer de 15 ou de 18 (c'est le diamètre du fil et préférez le 18, ça se tient vraiment mieux). Pour en trouver, vous avez 3 solutions, de la plus chère à la moins chère : aller dans un magasin de loisirs créatif type Rogier et Plé, aller dans un magasin de bricolage type Leroy Merlin ou recycler des vieux cintres. Perso, j'avais pas assez de vieux cintres et en acheter des nouveaux m'auraient coûté plus cher que d'acheter un rouleau de fil de fer, j'ai donc opté pour le rouleau.

A ce stade, un petit détail, éviter de faire des ailes trop grandes. Plus c'est grand, moins c'est stable. Pensez aussi que vous serez limité par la taille des chaussettes. Pour des enfants, dans l'idéal, la partie supérieure doit tenir dans un format A4 à A3 mais pas plus. La partie inférieure peut être plus petite ou de la même taille (plus grande, ça serait encore plus stable mais moins joli esthétiquement parlant).

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Les armatures des parties supérieures et inférieures.

Une fois l'armature prête, il vous faut des chaussettes mi-bas, en mousse de préférence plutôt qu'en voile car ce sera plus élastique. Si vous avez la chance d'en trouver dans la couleur de fond des ailes que vous souhaitez, c'est parfait, vous aurez moins de boulot. Sinon, comme moi, il vous faudra peindre l'intégralité des ailes dans la couleur souhaitée, mais après avoir fait les découpes, surtout pas avant. On va donc recouvrir l'ensemble de l'armature avec cette chaussette que l'on va bien tendre dessus puis nouer à la base de l'armature. Et voilà, notre aile est presque prête à être décorée.

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Et quand la chaussette recouvre l'armature.

Dernière étape avant mise en beauté : faire les jolies petites découpes le long des ailes. Et là, je sens votre affolement. C'est des collants quoi !. Si on fait des trous, ça va filer de partout et ce sera la cata ! Eh bien pas du tout grâce à la technique magique du bâton d'encens. Mais kescékesa ? Très simple. Vous prenez un bâton d'encens (un bâton hein, pas un cône !), vous l'allumez et quand la flamme s'éteint pour laisser l'encens se consumer doucement, vous avez un mini tison à votre disposition. Il ne vous reste qu'à approcher ce dernier de votre aile pour y faire fondre le collant (qui ne file donc pas ou très très peu) laissant de jolis petits trous bien nets. Et voilà, l'aile est prête pour la décoration.

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Le mini tison

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Le collant une fois trouyauté

Niveau déco, c'est au choix. Il y a un seul grand principe à respecter. On doit impérativement peindre toute la partie trouée à la peinture acrylique.

Ah oui ? Et pourquoi ça la Puce ? Pour consolider la structure. La peinture acrylique a le même effet que le vernis à ongles.  Et normalement mesdames, ceci doit vous parler. En effet, qui n'a pas sorti son flacon de base vernis pour empêcher un collant de filer davantage. Le fait de peindre sur les trous avec de la peinture acrylique va d'une part faire ressortir les trous (c'est donc plus joli) et d'autre part former un film qui empêchera ceux-ci de filer et/ou de s'agrandir. Mais en dehors de ça, on fait ce qu'on veut.

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Et voilà l'aile une fois le fond blanc peint.

Pour ces ailes, comme je n'ai pas trouvé de chaussettes blanches, j'ai peint intégralement les ailes en blanc avant d'ajouter des dégradés de rose et de jaune. Pour que ça brille, j'ai ajouté des paillettes roses et dorées et des strass. Pour assembler les 4 parties formant la paire d'ailes ensemble, on utilise du Scotch électrique que l'on camoufle ensuite comme on veut (moi, avec des fleurs en feutrine) et enfin, des rubans permettent de fixer les ailes sur le dos de notre Poucelina. Et voilà, après 2 jours de boulot, on obtient de splendides ailes à faire pâlir d'envie Clochette et ses copines.

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Les paillettes déposées directement sur la peinture fraîche

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Les ailes assemblées 2 par 2. Elles seront ensuite assemblées ensemble de la même façon.

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L'assemblage au Scotch noir après dissimulation par des roses en feutrine.

Après tout ce travail, forcément, on a envie de se reposer sauf qu'on a encore le reste de la tenue de fée à fabriquer. On va donc adopter les meilleures techniques de fainéants (le tutu multicolore en tulle sans couture ni élastique et la baguette magique en masking tape et feutrine) aussi appelées Comment obtenir un max d'effet sans se fatiguer. Pour le tutu, j'ai piqué le tuto ici. En gros, on découpe des bandes de tulles souples de la couleur qu'on veut, on les noue sur un ruban et c'est fini. Pour la baguette, un bâton décoré au masking tape rose et or pour rester dans les couleurs des ailes, une étoile en feutrine assortie aux fleurs décoratives des ailes, des strass et des rubans et le tour est joué.

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Voilà donc la panoplie complète de la parfaite petite fée. Le gros avantage, de ce déguisement, c'est qu'il va pouvoir suivre la taille de votre monstros pendant longtemps car tout est ajustable en taille. Reste juste à espérer que votre demoiselle n'est pas allergique aux fées parce que sinon, il va tomber à plat ce cadeau d'anniversaire !

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Bon allez, c'est que j'ai 2 autres paires d'ailes sur le feu moi. Finalement, je me demande si je ne devrais pas braver la rhinite allergique et pendre le risque de faire dépérir le Grand Arbre moi. Ça a l'air nettement plus reposant la poussière de fée !

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13 novembre 2016

Qui se souvient de Prosper ?

Prosper. Ça vous dit quelque chose ? Non ?

Eh bien pour moi, ce prénom est intimement lié au ... pain d'épices. Il suffit que j'entende Proper ou Pain d'épices pour que je me mette à chanter Youpla boom ! Eh oui, que voulez-vous, mon enfance a été bercée par cette publicité que je ne résiste pas d'ailleurs à partager avec vous.

Pourquoi je vous parle de ça d'un seul coup ? Mais parce que Noël approche à grand pas et que, qui dit Noël dit petits sablés et pain d'épice. Certes, cela fait bien longtemps que je ne mange plus de pain d'épices Prosper (est-ce qu'on en trouve encore d'ailleurs ? Je me demande), beaucoup trop fort en épices et bien trop sucré pour mon goût comme tous les pains d'épices industriels. Je ne suis pas non plus très fan en général du pain d'épices artisanal typique de certaines régions de France, trop compact et trop dosé en épices pour moi. Bref, vous l'aurez compris, à vu de nez, le pain d'épices, c'est pas franchement mon truc (même si j'en mange quand c'est du bon et pas de l'industriel, celui-là, je ne peux plus le regarder en peinture).

Sauf que voilà, il n'y a que les imbéciles qui refusent d'essayer de nouvelles choses et j'ai un régime à IG bas à respecter. Or après 5 semaines et demi de régime, j'ai eu envie d'autre chose que de pain intégral pour mon petit déjeuner (aussi bon soit-il) et j'ai commencé à chercher de nouvelles recettes quand je suis tombée sur ça : Pains d'épices ultra moelleux et à IG bas (une recette pêchée chez Fromage ou Dessert ?). Alors déjà, IG bas, ça me parlait bien. Mais l'association des mots moelleux et pain d'épices alors là, j'ai cru halluciner, parce que pour moi, ces mots sont totalement antinomiques (ha ha, faut le placer celui hein !). Ben oui, jusqu'à aujourd'hui, les seuls pains d'épices que j'avais côtoyé n'étaient pas à déguster avant un plongeon à la piscine sous peine de rester coller au fond vu la densité des bestiaux (une tranche de Prosper et tu es lesté pour la journée). Bref, il fallait absolument que j'essaie. En plus, je me disais que ce serait parfait pour garnir les boîtes à déjeuner des maîtresses si c'était si bon que ça. Et franchement, je n'ai pas été déçue du tout !

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Ici, j'ai fait 4 mini cakes pains d'épices. Ca ne se voit pas bien mais ils sont dorés à souhait. Et je vous dis pas comment ça embaume !

Avec cette recette, parfaitement compatible avec mon régime donc, on obtient des pains d'épices avec une petite croûte craquante à l'extérieur et bien moelleux à l'intérieur s'ils sont dégustés le jour même. Quelques jours plus tard (mes mini cake pains d'épices se sont gardés sans problème 10 jours dans un sac hermétique), la croûte a perdu son craquant mais n'est pas dure et les pains ont perdus en moelleux mais sans être rassis. Bref, ils sont toujours très bons. Alors certes, c'est assez sucré niveau goût (c'est qu'il y a la dose en miel quand même) mais pas excessivement non plus, ce n'est pas sirupeux du tout et si le goût des épices est bien présent, il n'est pas écrasant et sait parfaitement rester discret.

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Cerise sur le gâteau, c'est ultra simple et rapide à faire et comme on ne trouve pas de la farine intégrale à tous les coins de rue, seule farine de blé autorisée dans le régime IG bas, sachez que la recette est facilement adaptable pour une version non régime compatible, ce que je vous indique d'ailleurs dans la liste des ingrédients. Depuis que j'ai fait mes mini pains d'épices, je me suis procurée des moules silicone fantaisie avec des sujets de Noël ce qui me permettrait de faire des tous petits pains parfaits pour offrir pour les fêtes et à déguster avec le café (ou au petit déjeuner). Promis, dès qu'ils seront faits, je vous montrerai une photo.

Donc si vous n'avez jamais mangé de pains d'épices, si vous avez besoin de vous réconcilier avec le pain d'épice ou tout simplement si vous aimez le miel et les gâteaux aux épices, n'hésitez pas à tester cette recette. Même Chéri qui, lui, n'aime pas du tout le pain d'épices, a décrété qu'ils n'étaient pas si mauvais ces petits pains (en en réclamant une tranche supplémentaire).

Pain d'épices à IG bas (pour 4 mini pains de 75 g environ ou un gros pain de 300g, ou 6 muffins)

Entre parenthèses, vous trouverez l'ingrédient que l'on peut utiliser si on ne suit pas le régime IG bas

  • 100 g de miel d'acacia (n'importe quel miel au goût tout de même pas trop prononcé)
  • 30 g de sucre de coco (cassonade)
  • 75 g de farine de blé intégrale T150 (farine de blé classique T55 ou T65)
  • 38 g de blancs d'oeufs
  • 25 g de son d'avoine finement mixé (on ne fait pas l'impasse sur le son, il contribue à la légèreté des pains et c'est excellent pour le transit)
  • 25 g de poudre d'amande
  • 5 cl de lait d'amande (lait demi écrémé)
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1/2 cuillère à café de cannelle
  • 1 cuillère à café d'épices à pain d'épices

Préchauffer le four à 180°C. Dans un bol, mettre le sucre de coco et le miel (uniquement le miel si vous utilisez de la cassonade) et faites chauffer 30s au micro onde. Versez dans un grand saladier. Ajouter le son d'avoine finement mixé et la poudre d'amande (ainsi que la cassonade si vous faîtes la version non régime compatible).

En ce qui concerne le son d'avoine, on en trouve en grande surface facilement maintenant. Il est important de le conserver dans la recette car il contribue à donner cette texture moelleuse au pain. Il est préférable de le mixer finement pour que ce soit agréable à manger mais si vraiment vous n'avez pas le matériel pour, on peut se passer du mixage.

On mélange bien jusqu'à ce que ce soit homogène. On ajoute les blancs d'oeufs et on mélange bien à la cuillère magique, puis la farine que l'on aura tamisée avec la levure chimique, la cannelle et les épices et on mélange bien pour éviter les grumeaux. Enfin, on ajoute le lait et on mélange une dernière fois. Voilà, la pâte est prête.

On graisse son ou ses moules, on répartit la pâte à l'intérieur (on n'oublie pas que ça va gonfler à la cuisson) et on enfourne sur le second gradin en partant du bas pour 20mn environ, cela dépend du moule et de sa contenance. Quand c'est doré et que la pointe d'un couteau ou d'un cure-dent piqué dedans ressort sèche, c'est cuit. On sort du four et on met immédiatement à refroidir sur une grille. Il ne reste plus qu'à se régaler.

11 novembre 2016

Papa Noël fait dans le casse-croûte !

Bon, ça suffit maintenant, tu la laisses tranquille. C'est mon tour ! J'ai une dizaine de sacs à tarte à faire.

Non mais ça va pas, j'ai pas fini mon tricot moi !

Et moi alors, c'est mon bricolage qu'est le plus urgent. Faut céder la place !

Non mais hé ho. C'est pas un peu fini ce bazar ! Continuez comme ça et je vous exorcise tous moi ! Et laissez mon corps tranquille, c'est pas un hall de gare pour démons non mais des fois !

C'est vrai quoi ! Avec l'approche de Noël, tous mes petits démons sont dans tous leurs états. Tricotus s'est mis en tête que je devais offrir un maximum d'ouvrages tricotés et comme ça prend pas mal de temps, il m'empêche de lâcher mes aiguilles pour faire autre chose. Bricolus, lui, a décidé qu'on devait fabriquer un costume de fée de toute urgence pour l'anniversaire de Blondinette (dans moins de 10 jours quand même) et que ça ferait aussi un cadeau de Noël parfait pour une autre fillette. Et Pâtissus rêve déjà à tous les biscuits à tester pour faire des paniers gourmands.

Quant à Couturus, comme si je n'avais pas assez d'occupation entre les vêtements et les cadeaux de fin d'années, il n'a rien trouvé de mieux à faire qu'à me désigner volontaire d'office pour de la confection de sacs à tarte en série pour le marché de Noël de l'école des monstros ! Moi qui ait horreur de la confection en série ! Non je vous le dis tout net, ils sont en train de me rendre complètement schizo les Démonicus. D'ailleurs, s'ils n'avaient pas de bonnes idées pour les cadeaux de Noël, ça fait longtemps que j'aurais exorcisé tout ça moi ! Enfin que j'aurais essayé au moins parce que bizarrement, avec le temps et le niveau de contamination démoniaque de plus en plus élevé à la maison, mes pouvoirs d'exorciste semblent en constante diminution.

Et puis faut être honnête, ils en ont quand même pas mal des idées ces petits démons. Surtout depuis que Pinterestus Démonicus est venu de mettre dans la partie. Ah ah ! J'en vois qui réagisse là-bas au fond. Eh oui rassurez-vous, non, vous n'êtes pas faible, non ce n'est pas votre faute si vous passez des heures à surfer sur Pinterest et à baver devant les belles photos. Tout est la faute à Pinterestus Démonicus. Si si, je vous jure. C'est un seigneur démon niveau hors classe de type international. Un truc de fous que je n'ai découvert qu'au prix de recherches laborieuses et trèèèès dangereuses et je n'en dirais pas plus . Paraîtrait que c'est ultra confidentiel et qu'on risque sa vie à chercher à en savoir plus et j'ai le souci de protéger mes lecteurs moi ! Bref,vu que j'en ai désespérément besoin, moi, de leurs idées avec ma manie de ne plus offrir que du fait maison (faut dire aussi que jusqu'à présent, mes petits cadeaux ont toujours reçu bon accueil alors forcément, ça donne envie de continuer), j'ai lâchement décidé de remettre l'exorcisme à plus tard.

Dernière idée en date justement, après le mugbag, c'est le sac à lunchbox. Décidément, l'an dernier était l'année de la veste, cette année, c'est plutôt l'année du sac. Une mini série de 3 exemplaires à offrir aux maîtresses Chérie et Adorée des monstros, le dernier étant pour un monsieur mais chut, c'est une surprise. Alors pourquoi des sacs à boîte déjeuner et puis c'est quoi d'abord.

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Eh bien c'est un petit sac aux dimensions d'une boite à déjeuner qui permet de la transporter sans qu'elle valse dans tous les sens et se renverse. Oui parce que perso, jusqu'à présent, j'utilisais un simple sac plastique pour trimbaler mon déjeuner et que franchement, c'est loin d'être l'idéal.

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Soit c'est trop petit et on galère pour récupérer sa pitance quand elle ne finit pas par terre. Et dans ces cas-là, je finis généralement par terre également. Ben oui, faut bien nettoyer. Vous ne pensiez quand même pas que je me roulais par terre de colère ? Soit c'est trop grand et tout se renverse dans le sac et ça m'agace prodigieusement (cherchez pas à comprendre pourquoi, je comprends pas moi-même pourquoi ça m'énerve autant).

Euh, la Puce, c'est sympa ton idée là mais comment tu fais pour être sûre que le sac sera aux bonnes dimensions ? Et puis t'es sûre qu'elles ont de lunchbox les maîtresses ? Alors non, je suis pas sûre et pour les dimensions, c'est très simple. J'ai résolu les 2 problèmes d'un coup en offrant le sac ET la boîte. Et comme les dimensions sont assez standards, je pense que mes petits sacs devraient convenir même si elles ont déjà d'autres boites chez elles.

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Pour ce projet, j'ai pioché dans mes chutes de tissu pour les anses et le tissu extérieur. Pour l'intérieur par contre, j'ai utilisé du coton enduit rouge en pensant aux fuites éventuelles des lunchbox. Cela devrait éviter les tâches. Je n'avais pas de patron ni de modèle mais comme il s'agit d'un projet plutôt simple cela ne m'a pas paru nécessaire. Ces petits sacs se cousent assez vite. J'ai passé une partie de mes soirées de la semaine à dessiner et couper les pièces et j'ai pu coudre les 3 sacs dans le même week-end vu que toutes les pièces étaient prêtes.

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Je suis plutôt satisfaite du résultat. Il ne reste plus qu'à espérer qu'ils trouveront leur utilité auprès de leurs futurs propriétaires.

9 novembre 2016

Le samedi, on fête Mamie

Eh oui, en octobre, c'était l'anniversaire de Mamie M. et pour l'occasion, régime ou pas régime, j'ai confectionné un beau et gros gâteau d'anniversaire. Il m'a fallu un certain temps pour me décider sur le type de gâteau à confectionner, d'autant que Pâtissus s'est montré très difficile dans son choix. Et encore plus de temps avant de trouver celui de publier la recette.

Chéri, c'est l'anniversaire de ta mère ce week-end. Je lui fais quoi comme gâteau d'anniversaire ?

Ben j'sais pas. C'que tu veux.

(Oui, parfois, Chéri est d'une aide incommensurable quand on est à court d'idées ou parfaitement indécis)

Bon, Pâtissus, t'as entendu. T'as carte blanche. Alors, on fait quoi ? Une tarte ?

Et les bougies ? Non mais t'as pensé aux bougies ? Elles tiendront jamais et les monstros seront pas contents !

Un gâteau arc en ciel alors ?

Pfff, déjà fait ! Et puis c'est l'anniversaire de Mamie M., pas d'Azraël

Un gâteau au yaourt peut-être ?

Nan mais eh oh, c'est un AN NI VER SAIRE je te rappelle.

Ben quoi alors !

(c'est qu'il commence à m'agacer le bestiaux)

Je sais, on va faire un entremet à base de praliné, ça leur rappellera la Creuse. Dommage qu'on ait pas des myrtilles ça aurait été parfait. Bah, on se contentera du cassis.

Et voilà comment je me suis retrouvée à confectionner une Nostalgie, c'est le petit nom que Pâtissus à donner au gâteau parce que bon, maintenant qu'il a la grosse tête, il a décidé de donner des noms à ses gâteaux. Mais c'est quoi une Nostalgie. Eh bien dans la Creuse, parmi les produits locaux typiques, on trouve le creusois (des noisettes donc), le pâté de pommes de terre (là, on oublie pour la pâtisserie) et les myrtilles. L'idée de départ, c'était donc de faire un gâteau avec une base en creusois, un insert à la myrtille et une mousse praliné. Sauf que voilà, le creusois, c'est un peu trop gras comme biscuit pour une base d'entremet alors je me suis rabattue sur une dacquoise noisette. Pour ajouter du croquant et rester dans le thème des produits du terroir, j'ai déposé dessus un croustillant au praliné (toujours la noisette donc). Pour l'insert, les myrtilles étant un produit cher et très saisonnier, j'ai renoncé à les utiliser et je les ai remplacé par de la purée de cassis (mais si vous en avez, rien ne vous empêche de les ajouter à la purée de cassis pour faire votre insert). Le truc le plus délicat dans cette recette, c'est le bavarois praliné qui est venu recouvrir tout ça.

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Un bon coup de spray velours blanc pour recouvrir tout ça (moins classe qu'un glaçage miroir mais j'avais peur que ce soit trop sucré sinon et puis c'est infiniment plus rapide) et des décorations en pâte à sucre. Sans oublier les supers bougies en forme de voiture (si si). Attention, on ouvre grand ses mirettes. TADAAAAAAM !

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Alors, il est pas beau ce gâteau. Comme d'hab, les monstros se sont battus pour souffler les bougies au nez et à la barbe de leur mamie.

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Comme d'hab toujours, Azraël a dévoré sa part et Gargamel n'a même pas voulu y goûter (décidément, les gâteaux, ce ne sera jamais vraiment son truc). Mais trêve de bavardage, place à la recette. Ah non, quelques recommandations d'abord. En premier, ce dessert est impérativement à réaliser la veille (ou alors aux aurores) parce qu'il doit avoir le temps de congeler avant d'être décoré puis de décongeler avant d'être mangé. Par contre, on peut tout préparer dans la foulée (ça prend entre 2 et 3h selon que vous avez ou non un peu de pratique). Avant de vous lancer, je vous conseille de faire la place dans votre congel afin que le gâteau complet puisse s'y loger. On congèlera des parties à différentes étapes et si la place est déjà prête, on gagne du temps. Allez, c'est parti.

Nostalgie (pour un cercle de 20 cm soit 6-8 personnes)

A part la mousse bavaroise praliné qu'il faut faire en dernier, on peut préparer le reste dans l'ordre de son choix et étaler la confection sur plusieurs jours car les différents éléments sont placés au congélateur au fur et à mesure de la réalisation. Toutefois, si vous prévoyez de tout faire dans la foulée, je vous donne ici l'ordre de réalisation le plus optimal à mon sens.

Insert au cassis (à faire dans un moule à manquer ou un cercle de 18 cm) :

  • 200 g de purée de cassis
  • 40 g de sucre
  • 4 g de pectine NH (ou 20g de vitpris)

Chemisez votre moule (ou cercle) avec du film alimentaire. Pour le moule, même en silicone, cela permettra un démoulage facile. Pour le cercle, l'objectif est simplement d'éviter les fuites. Si vous n'avez pas de film, on peut très bien prendre du papier alu. Le résultat est juste un peu moins propre mais comme tout est caché dans le gâteau, c'est pas vraiment important. Installer le moule ou le cercle sur une plaque bien rigide. Vous placerez l'ensemble au congel tout à l'heure.

Mélangez ensemble le sucre et la pectine. Mettre la purée de cassis dans une casserole, y ajoutez le mélange sucre-pectine et bien mélangez. Portez à ébullition pendant 1 mn sans cesser de remuer au fouet ou à la cuillère magique. Versez dans le moule ou le cercle. Réservez le temps que cela revienne à température ambiante.

Dacquoise noisette ( à faire dans un moule à manquer ou un cercle de 20 cm)

La dacquoise se rétracte à la cuisson si bien que vous obtiendrez un biscuit d'environ 18 cm de diamètre que vous égalisez si besoin avec votre cercle de 18 (moi, je n'en ai pas eu besoin)

  • 60 g de blancs d'oeufs à température ambiante (soit à peu près les blancs de 2 oeufs moyens à gros)
  • 25 g de sucre en poudre
  • 35 g de poudre de noisette
  • 35 g de sucre glace

Préchauffer le four à 180°C en chaleur tournante. Graissez un moule à manquer de 18 ou un cercle de 18 placé sur une feuille de papier sulfurisé. Dans un saladier, mélangez à la cuillère magique la poudre de noisette et le sucre glace (on peut aussi les tamiser ensemble si on veut). Dans un autre saladier, mettre les blancs d'oeufs et les 25 g de sucre en poudre. On va les battre en neige en commençant à petite vitesse et en augmentant progressivement. Ne battez pas les oeufs en neige trop ferme. Ce serait difficile à mélanger aux poudres ensuite. Il faut simplement que cela fasse le bec d'oiseau. Versez alors les poudres sur les blancs en neige et incorporez délicatement à la marise en prenant garde de ne pas tout faire retomber. Quand le mélange est bien homogène, versez dans votre cercle et égalisez au mieux la surface. Mettre à cuire sur le 2ème gradin en partant du bas pour 15 mn environ. La dacquoise doit être dorée.

Après avoir enfourné la dacquoise, l'insert cassis doit être suffisamment redescendu en température. Il est temps de le mettre au congélateur pour qu'il durcisse et soit facilement manipulable ensuite.

Quand la dacquoise est cuite, on la sort du four, on la démoule immédiatement et on la laisse refroidir sur une grille. Pendant ce temps, on prépare le croustillant praliné. Mais avant, on va mettre 225 g de crème fleurette ou liquide entière dans un récipient dans lequel on pourra la monter en chantilly et on place le tout au congélateur. C'est parti pour le croustillant.

Croustillant praliné

  • 115g de praliné en pâte (pas en poudre surtout)
  • 40 g de brisures de gavottes (on en trouve en super marché maintenant) ou de gavottes entières qu'on écrasera

Alors là, rien de plus simple. Dans un bol, on met le praliné en pâte, les brisures de gavottes et on mélange jusqu'à ce que ce soit homogène. Et c'est fini ! On réserve à température ambiante.

A ce stade, la dacquoise n'est pas tout à fait assez froide. On peut donc prendre le temps de ranger sa cuisine et de se faire la place sur le plan de travail pour la suite des opérations. C'est pas beau ça !

Une fois la cuisine rangée et la place faite, sur un support rigide (moi, je prends ma petite planche à découper parce qu'elle tient dans mon congélateur), on place une feuille de papier sulfurisé ou alu et un cercle de 18 cm. On met la dacquoise refroidie à l'intérieur et on la recouvre avec le croustillant que l'on tasse bien.

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Normalement, l'insert cassis est à présent suffisamment pris pour être démoulé et placer sur l'ensemble dacquoise-croustillant (si ce n'était pas le cas, on attend encore un peu pour faire ça). On se retrouve donc avec nos 3 épaisseurs d'inserts superposés. Et hop, on remet le tout au congélateur pour 30 mn environ. Il ne reste plus qu'à se lancer dans la préparation de la mousse bavaroise.

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Mousse bavaroise au praliné :

  • 5g de gélatine en poudre ou en feuille
  • 90g de crème fleurette ou liquide entière + 225g de crème fleurette ou liquide entière bien froide (celle qu'on a placé au congel tout à l'heure et qui devrait commencer à congeler sur les bords)
  • 35g d'oeuf battu entier
  • 150g de praliné

On commence par regarder comment est la crème fleurette placée au congel. Elle est parfaite pour être montée si elle a commencé à congeler sur les bords sur une largeur de 1cm environ. Si c'est le cas, on va la monter tout de suite (on la réservera alors au frigo une fois montée). Sinon, on patiente.

Quand la crème est assez froide, on la sort du congel et on va la monter en chantilly. On sort donc son batteur et on y va, à petite vitesse au départ. Quand ça commence à bien "mousser", on augmente la vitesse jusqu'à obtention d'une belle crème fouettée qui fait le bec d'oiseau. Le secret pour la crème fouettée, c'est vraiment de démarrer à petite vitesse et d'augmenter celle-ci très progressivement. Normalement, on n'a même pas besoin d'arriver à la vitesse max. Elle doit rester assez souple sinon on aura du mal à obtenir un mélange homogène quand on ajoutera à la crème praliné. On réserve cette crème fouettée au réfrigérateur et on s'attaque à la crème anglaise au praliné.

Faire gonfler la gélatine en poudre dans 25g d'eau bien froide (ou tremper les feuilles dans de l'eau froide). Dans une petite casserole, mettre les 90 g de crème et l'oeuf. Bien mélangez puis portez à 85°C sur feu moyen sans cesser de remuer à la cuillère magique ou au fouet. Attention, la crème ne doit surtout pas bouillir. Vous êtes en train de faire une crème anglaise là ! Si vous n'avez pas de sonde, arrêtez la cuisson dès que la crème prend un peu de consistance. Si vous plongez une cuillère dedans, elle doit la napper légèrement. Ajoutez la gélatine et bien mélangez. Dans un saladier, mettez le praliné et versez dessus la crème anglaise que vous aurez passé au chinois avant (ça permet d'éliminer les petits grumeaux si vous n'avez pas parfaitement réussi votre crème). On mélange bien jusqu'à ce que ce soit homogène. On laisse alors refroidir le mélange à température ambiante. Il faut qu'il soit redescendu à 35°C avant de l'ajouter à la chantilly. Normalement, si vous n'y êtes pas déjà, vous n'en êtes pas loin et cela ne devrait pas prendre trop de temps.

Quand c'est à la bonne température, on sort la chantilly du frigo et on verse TOUTE la crème praliné dessus. Il ne reste plus qu'à mélanger rapido à la marise en soulevant bien l'appareil pour ne pas casser la masse. Pourquoi rapido ? Parce que la chantilly est bien froide et que la crème praliné contient de la gélatine. Si le mélange prend trop de temps, la gélatine va faire figer la crème praliné en paquet dans la chantilly. Ce n'est pas très grave s'il y en a peu mais ce n'est pas très joli esthétiquement parlant. Et s'il y a beaucoup de paquets de crème praliné figée, c'est désagréable en bouche.

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Vous voyez les taches plus sombres dans la mousse : c'est la crème pralin qui s'est gélifiée avant d'être complètement incorporée.

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Il ne reste plus qu'à passer au dressage. On sort nos inserts du congel, on enlève le cercle de 18 (si tout est bien pris, rien ne bouge) et on place celui de 20 chemisé de rhodoïd. On place un peu de crème dans une poche à douille et on remplit l'interstice entre le bord du cercle et le bord des inserts. Il ne reste plus qu'à tout recouvrir en versant directement le restant de crème bavaroise dans le cercle. On lisse bien le dessus et on met au congel pour une nuit.

Voilà, l'entremet est fini, il ne reste que la déco. Moi, j'ai choisi un spray velours mais vous pouvez faire ce que vous voulez. Pour le spray velours, il suffit de passer la bombe de spray sous l'eau chaude quelques minutes et de bien l'agiter ensuite. Cela fluidifie le mélange à l'intérieur qui se dépose plus uniformément sur l'entremet ensuite. On sort le gâteau du congel, on se place sur une surface bien protégée et qui risque rien (c'est super gras collant le spray, une horreur) et on vaporise. Il ne reste qu'à placer l'entremet sur son plat de service et le laisser doucement décongeler au frigo.

6 novembre 2016

Drôle de goûter

Depuis que son grand frère a été invité à un anniversaire où, je n'ai toujours pas réalisé comme il avait réussi cet exploit, Azraël s'est tapé l'incruste alors qu'il n'était pas du tout invité, il me bassinait pour qu'on invite ses copains/copines de classe à la maison pour son anniversaire à lui.

Rien de plus normal me direz-vous. Certes, certes, sauf que, détail subtil, l'anniversaire d'Azraël est en juillet et que, bien sûr, il voulait les inviter TOUT DE SUITE. Vous voyez le léger problème. Et pour être honnête, avec le rythme de dingue de ces temps derniers, je n'étais pas chaude chaude pour voir la maison envahie de monstros. C'est qu'il faut les occuper ces petites bêtes là. Et puis faut les nourrir aussi.

C'est à cet instant que, comme un signe du destin, Chofie est venue à mon secours ! Milles merci à toi Chofie pour avoir partagé tes idées géniales de bricolage pour une fête viking. Grâce à toi, j'avais de quoi occuper mon petit monde avec un minimum de boulot préparatoire (vu que je t'ai allègrement piqué toutes tes idées) et donc plus aucune excuse pour ne pas accéder à la demande plus en plus pressante de Sir Azraël.

Nous avons donc préparé de jolies invitations à un goûter viking pour quelques VIP triés sur le volet. Que du beau monde : Blondinette bien sûr, Pâquerette dont c'était seulement la seconde venue (enfin, ça aurait dû) et 2 illustres inconnus dont j'ignore jusqu'à la bobine qu'ils peuvent bien avoir mais qui sont forcément des célébrités pour avoir obtenu le précieux sésame donnant accès à l'Inferno House. Et puis surtout Azraël a tenu à inviter Maîtresse Chérie et Maîtresse Adorée soit, pour être plus précise, sa propre maîtresse de CP (ok, ça, c'est normal) et la maîtresse de son grand frère (d'accord, là, c'est plus bizarre mais allez savoir pourquoi, il fait une fixette sur elle).

Manque de chance, alors que tous les préparatifs étaient déjà lancés, la quasi totalité des invités a prévenu qu'ils ne pourraient pas venir finalement. Heureusement pour Azraël, Blondinette, elle, a pu se libérer ainsi que sa petite soeur et c'est donc en comité très restreint (tant mieux pour moi qui luttait avec acharnement contre une rhino-pharyngite et un début de sinusite maxillaire au même moment) que le goûter a eu lieu. Au programme des réjouissances, confection de casque de viking en feuille de mousse (pour plus de détails, allez vite regarder chez Chofie). Normalement, on aurait aussi dû faire des boucliers mais vu le déroulé de la journée, on a fait l'impasse dessus, ce sera pour une autre fois. 

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Effrayant ces guerriers non ?

 

Une fois équipés, nos petits vikings se sont mis en chemin pour rejoindre la couveuse. Hein, mais de quoi qu'elle cause la Puce ? Comment ? Vous ne connaissez pas la couveuse ? Mais c'est un lieu sacré, un sanctuaire inviolable où de vaillants vikings intrépides, au prix d'une lutte acharnée contre le feu et la glace, peuvent faire écorer des oeufs de dragons. Ok, chercher pas plus longtemps, la couveuse n'est autre que la baignoire de la salle de bain. Oui parce que voilà, les oeufs de dragon (encore mille fois merci pour cette idée de génie Chofie, c'est trop trop bien), ce sont en fait des bébés dragon enfermés dans un glaçon géant coloré à la gouache afin qu'on ne puisse pas voir le dragon à l'intéreur et que cela reste une surprise. Et on les fait éclore en les aspergeant d'eau bien chaude avec un vaporisateur. Ça vous calme des monstros surexcités c'est dingue !

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Pour l'occasion, j'avais appelé Bricolus Démonicus et Fimus Démonicus à la rescousse bien sûr. Nos petits guerriers sont donc devenus les heureux parents de 2 adorables dragonneaux.

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Rhooooo, on dirait des jumeaux !

Qui dit goûter dit bien sûr gâteau. Pour satisfaire le palais délicat d'Azraël, j'avais confectionné un bavarois framboise (avec un biscuit noisette, un croustillant praliné et un insert cassis quand même histoire de rendre le truc plus amusant à réaliser) recouvert d'un spray velours blanc et décoré d'un crocmou en pâte à sucre.

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Et vu que Gargamel n'est guerre friand de gâteau aux fruits, j'avais également fait un cake au chocolat pour faire bonne mesure. Autant vous dire qu'avec le nombre resteint d'invités ayant réussi à rejoindre le valhalla villebonnais, il y avait du rab. Du coup, Azraël était trop fier d'apporter 2 belles parts à chacune des maîtresses le lendemain (Pâtissus me glisse dans l'oreillette qu'elles auraient, elles, réussi à atteindre le nirvana à la dégustation mais je crois plutôt qu'il s'est chopé la grosse tête).

Comme il n'y avait pas de raison que seuls les monstros s'amusent (et comme j'avais Super Nanny pour me prêter main forte), je me suis même offerte le luxe d'organiser un atelier impromptu de cosméto maison pour le papa de Blondinette (et oui, ces messieurs aussi prennent soin de leur peau) ravi de repartir avec plein d'infos sur comment faire une émulsion et choisir ses ingrédients et surtout, avec son petit pot de crème pour le visage. Bref, un très chouette après-midi que j'envisage sérieusement de reproduire pour l'anniversaire de Gargamel en décembre.

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3 novembre 2016

Petit chaperon rouge

Peut-être que vous l'ignoriez mais en fait, le petit chaperon rouge n'était pas une fille ! Non non, il s'agissait bel et bien d'un petit garçon. Comment ça je dis n'importe quoi ? Mais pas du tout ! D'ailleurs, j'ai des preuves. Regardez plutôt.

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Bon ok, là, on voit pas vraiment que c'est un garçon mais il me semble quand même que si Azraël était une fille, depuis le temps, je m'en serais rendu compte. Vous l'aurez deviné, il s'agit du tout nouveau manteau de mi-saison début d'hiver du sieur Azraël. Exit les jolis manteaux bleu roy et bleu vert (déjà trop petits vu qu'il a pris 2 tailles depuis l'hiver dernier), bonjour le rouge qui flash. Pour une fois, Sir Azraël a eu son mot à dire sur tout depuis le choix des tissus à celui du modèle. C'est que c'est exigeant un Azraël ! Il lui fallait des poches (tout plein comme d'habitude), une fermeture éclair (les boutons, c'est ridicule qu'il paraît, ridicule étant son nouveau mot à la mode pour désigner toute chose présentant la moindre difficulté d'exécution ou conduisant à la moindre contrariété en général) et surtout, une capute (comprendre capuche bien sûr)!

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Il a donc finalement opté pour le modèle 34 du magazine Ottobre 1/2013, un numéro décidément plein de choses très sympas à coudre dont ce joli manteau, pour fillette lui. A ce propos, petite question à toutes celles et ceux qui cousent des modèles Ottobre et qui donnent leur nom. Mais où diable est-ce que vous les trouvez ces noms ? Non parce que j'ai eu beau regarder, soit je suis en dessous de tout (ce qui est parfaitement possible ne nous leurrons pas) soit faut que je change rapidement mes lunettes (c'est fort probable aussi) soit on n'a pas les mêmes magazines parce que je trouve que des numéros moi sur les miens !

Pour les tissus, là encore, c'était très clair, il fallait du rouge et de la douceur. Son choix s'est donc porté sur un drap de laine rouge vif (huuum, tu préférais pas le beau bordeaux là ? Nan, je veux le rouge !) et une fourrure minky aussi douce que celle de ses manteaux précédents. Alors certes, cette fourrure fait peut-être un peu fille niveau motif et coloris mais elle va parfaitement avec le drap de laine et la coupe du manteau est suffisamment masculine pour que Chéri n'en ait pas été choqué.

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Eh oui, mon petit coté radin est ressorti. Pas question de perdre une bande de près de 10 cm de largeur de tissu sous prétexte que la lisière n'est pas imprimé par le motif. Surtout quand la laie ne mesure que 104 cm ! J'ai donc choisi d'utiliser cette bande le long des panneaux avant.

Niveau difficulté technique, c'est du Ottobre. Donc si vous n'êtes pas une débutante en couture, c'est finger in the nose, sinon, vu le peu d'explications de montage et l'absence total de dessin technique, vous allez galèrer. Ceci dit, le modèle en lui-même ne présente pas de véritables difficultés, il faut seulement visualiser comment assembler les pièces et s'armer de patience si, pour faire plaisir à sa progéniture adorée comme moi, on a choisi de doubler intégralement le manteau, y compris les poches, avec sa super fourrure ultra douce. Alors quand je dis pas de difficultés, j'ai quand même eu un petit souci avec la bande sous la fermeture éclair. Je trouvais que la forme du patron pour cette pièce ne rimait à rien. Du coup, comme toujours en couture (et je ferais bien de faire pareil en pâtisserie, ça m'éviterait sûrement quelques mauvaises surprises), j'ai suivi mon instinct et fait à mon idée. Autre modification, je n'ai pas mis les élastiques servant à resserrer la capuche. Azraël n'aime pas trop ça et la capuche étant assez profonde, elle tient très bien sur la tête.

Niveau taille, j'ai prévu large (un 10 ans carrément) dans l'espoir que le manteau aille toujours l'année prochaine mais comme souvent, je trouve tout de même que les fabricants de patrons pour enfants prennent des orang-outan comme mannequins. Comment expliquer sinon qu'il m'ait fallu raccourcir les manches de 10 cm et qu'il me reste assez de longueur pour les retrousser ?

Enfin, au final, on obtient un très joli manteau qui fait la joie de son propriétaire et sa fierté visiblement vu qu'il va l'exhiber partout en chantant les louanges de sa maman. Rien que pour ça, je m'en vais lui faire des nouveaux pantalons tiens !

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Ultime détail : mes fameux boutons plume de paon pour fermer les poches

Insert du 04/11/2016 : c'est officiel, je suis en dessous de tout ET j'ai besoin de nouvelles lunettes. Je viens juste de les trouver les noms des modèles sur les magazines Ottobre. Et maintenant, je me demande bien comment j'ai pu ne pas les voir avant !

31 octobre 2016

Les monstros y vont au flan

Depuis quelques temps déjà, mes 2 monstros ont commencé à acquérir chacun une personnalité bien distincte. Bon, ok, ça fait un sacré bout de temps qu'ils ont une personnalité distincte mais il n'empêche que, pour bien des choses, ces messieurs copiaient l'un sur l'autre (et généralement pas en bien). Mais parmi cette affirmation de soi qu'ils ont développé, l'une commence à s'affirmer pleinement : le palais. Autrement dit, leur goût en matière de bouffe !

Certes, comme tous les enfants, ils partagent certaines caractéristiques : le riz c'est bien, les légumes c'est beurk ! Mais d'autres goûts sont nettement plus étonnants. Ainsi, pendant trèèèès longtemps, Gargamel n'a pas supporté de manger de pâtes. Fort heureusement, cette période est finie et les pâtes font à présent partie de ses "légumes" favoris. Azraël lui, ne supporte toujours pas les pommes de terre en dehors des gnocchis (fait maison de préférence) et des pommes allumettes (tout autre type de frites est à proscrire). Azraël, lui, aime les fruits sous toutes leurs formes (crues, en compote, en tarte, en purée, confiture, gélifié etc ...), Gargamel ne les aime qu'en compote et même, pour être précise, il n'aime rien de cru. Azraël est fan de glace et de bonbons mais ne coure pas après le chocolat. Gargamel n'aime ni glace ni bonbon mais adore le chocolat au lait en tablette. Attention hein, uniquement en tablette, le chocolat. Sous n'importe quelle autre forme, c'est pas du chocolat pour lui (eh oui, caractéristique TED oblige, on fait pas pire dans le psychorigide).

Et pour ce qui est des gâteaux, c'est encore pire. Il est donc extrêmement rare de trouver un gâteau qui leur plaise à tous les 2, en dehors des quatre-quart. Bon, faut être honnête, celui qui pose le plus de problème de ce point de vue, c'est quand même Gargamel (Azraël est nettement moins difficile dès qu'il s'agit de manger du gras et du sucré) alors quand on a la chance de tomber sur un truc qu'ils aiment tous les 2, on fait vite une marque sur son livre de cuisine pour retrouver facilement la recette. Et ma fois, c'est le cas du flan parisien. Vous savez, ce bon gros flan bien épais avec une bonne pâte feuilletée (ou sablée) qu'on peut trouver à la boulangerie. Eh bien c'est un des premiers gâteaux qui n'ai pas l'air d'un cake ou d'une galette des rois que Gargamel a accepté de manger. Et en plus, ce qui ne gâte rien, c'est ultra simple à faire.

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Oui oui, je sais, on dirait une niflette géante.

Alors par contre, ami(e) lecteur(trice), si tu es au régime basse calorie, sans cholestérol ou IG bas, arrêtes toi là. Car sache que tu frises l'explosion de pèse-personne et l'infactus à la simple lecture de la liste des ingrédients (et à sa rédaction, je vous raconte pas les dégâts). Car pour faire un bon flan parisien, pas de secret, il faut du sucre (beaucoup) et du gras (énormément). Et on obtient alors un flan onctueux et crémeux qui se tient parfaitement et au bon goût de vanille et d'oeuf.

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Le Flan parisien (pour un cercle de 16 cm soit 6 personnes : oui, ça a l'air petit mais le flan, c'est bourratif)

  • une pâte feuilletée ou sablée
  • 3 oeufs (moyen soit environ 50g pièce)
  • 150 g de sucre en poudre (oui quand même hein !)
  • 60 g de Maïzena (pas besoin de plus, après ça devient pâteux)
  • 150 g de crème liquide ENTIÈRE (j'insiste, il faut du gras, beaucoup de gras, pour l'onctuosité)
  • 600 g de lait ENTIER (et oui, lui aussi)
  • 1 CS d'extrait de vanille liquide naturelle ou les graines d'une belle gousse.

Bon alors un flan parisien, ce n'est jamais qu'une crème pâtissière géante étalée sur un fond de tarte. Et pour réaliser ce fond de tarte, l'idéal, c'est le cercle. Pourquoi donc ? Parce qu'il permet le démoulage rapide du flan après cuisson et un refroidissement immédiat sur une grille. On évite ainsi que la pâte ne se détrempe. Dans le cas d'un moule à manqué (autre possibilité de moule), il faudra attendre le refroidissement avant de pouvoir démouler car la crème se sera pas assez prise à la sortie du four et vous risquez fort de tout casser en démoulant à chaud.

On fonce donc un cercle de 16 cm de diamètre et 5 cm de hauteur avec sa pâte qu'on fait bien monter jusqu'en haut du cercle. Le cercle est bien entendu posé sur une feuille de papier sulfurisé. Et on place le tout au congélateur le temps de préparer la suite. Le but est ici de pouvoir verser la crème pâtissière sans avoir besoin de la laisser refroidir. Mettre le four à préchauffer à 180°C en chaleur tournante.

Vu les quantités importantes de crème à préparer, on va prévoir des tailles de casserole et de saladier en conséquence : on prévoit donc GRAND ! Dans le saladier, on met les oeufs et 75g de sucre et on mélange à la cuillère magique ou au fouet. Inutile de faire blanchir, on veut juste un mélange bien homogène. On ajoute la vanille et on mélange, puis on rajoute la maïzena et on mélange à nouveau jusqu'à obtention d'une pâte lisse et sans grumeaux. Enfin, on ajoute la crème liquide et on mélange à nouveau.

Dans une casserole, on met les 600g de lait et le reste du sucre (75g donc) et on porte à ébullition. Quand c'est chaud, on verse doucement sur le mélange oeuf sucre maïzena crème sans cesser de remuer au fouet ou à la cuillère magique. On remet le mélange dans la casserole en le filtrant puis on fait chauffer sans jamais cesser de remuer à la cuillère magique sur feu assez fort (6-7 sur une plaque montant à 12) jusqu'à épaississement de la crème. On doit obtenir une crème assez épaisse et onctueuse.

On sort alors le fond de tarte du congélateur que l'on place sur une plaque à pâtisserie et on verse la crème pâtissière encore chaude dessus. On enfourne sur le second gradin en partant du bas pour 50 mn environ, cela dépend du four. Je vous conseille de contrôler la cuisson après 40 mn. Le flan est cuit quand il est bien doré partout ainsi que la pâte feuilletée apparente. La crème va gonfler à la cuisson, c'est normal. Elle dégonflera au refroidissement. De la même façon, elle peut sembler assez liquide alors que tout est bien doré. Inutile de prolonger la cuisson pour autant, elle prendra la consistance voulue en refroidissant. Si vous avez utilisé un cercle, vous pouvez facilement démouler immédiatement et placer à refroidir sur une grille. Sinon, il faudra attendre le refroidissement.

Laissez refroidir à température ambiante puis placez le flan au réfrigérateur pendant quelques heures. Il ne vous restera plus qu'à vous régaler une fois le flan bien frais.

28 octobre 2016

Allo Docteur ?

Avec le mauvais temps qui fait son retour, les rhumes, rhyno, laryngo et tous les trucs en "O" qui reviennent en force, je me voyais déjà passer mon temps au téléphone pour dégoter rendez-vous sur rendez-vous chez le médecin (de préférence en urgence un vendredi soir veille de week-end de Toussaint). Sauf que passer mon temps chez le médecin ne me tentant pas trop, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes (ou plutôt Milady par ses canettes en fait) et d'avoir un docteur à demeure.

J'ai donc usé de toute mon influence à la faculté de médecine La Puce (mondialement reconnue pour son haut niveau d'excellence) pour que Sir Azraël soit rapidement diplômé et soit également promu médecin chef de l'Inferno Hospital, oui messieurs dames. Bien sûr, il ne le sait pas encore vu qu'il n'obtiendra son diplôme que le 24 décembre minuit (ou plus vraisemblable le 25 matin). D'ailleurs, il ne sera pas le seul diplômé car, dans mon infinie sagesse, j'ai décidé de faire profiter une copine de l'aubaine. Sa petite dernière deviendra donc à la même date une éminente consoeur d'Azraël.

Comme tout docteur qui se respecte, nos jeunes diplômés auront besoin d'une sacoche pour transporter tout leur matériel, sacoche généreusement fournie par la faculté de médecine La Puce. Afin de garantir la solidité de la dite sacoche, celles-ci sont bien évidemment réalisées entièrement à la main dans le cuir le plus fin. Hein ? Comment ça vous n'en croyez pas un mot et elles sont made in Taiwan ! Meuh pas du tout. Bon, j'admets que, vu la crise, pour réaliser des économies, la faculté a fait l'impasse sur le cuir fin et le fait main mais elles sont tout de même de fabrication villebonnaise, cousue à la machine (et avec amour si si) en simili cuir et tissu d'ameublement. Et elles font juste la taille qu'il faut pour tout ranger dedans.

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Et justement, niveau matériel, de quoi donc peut bien avoir besoin tout bon docteur ? Là aussi, la faculté de médecine La Puce a veillé au grain. Les sacoches seront donc fournies bien garnies à nos jeunes diplômés, et pas avec n'importe quoi je vous prie !

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La version 1

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La version 2

Un vrai stéthoscope (dégoté pour 3 francs 6 sous sur amazon, un grand merci à Cousu Dodu pour le tuyau), un machin dont j'ai oublié le nom pour regarder dans les oreilles (que j'ai bricolé pour éviter tout risque qu'il rentre dans les oreilles on est jamais trop prudent) avec une petite loupe et une vraie lumière qui s'allume qu'on voit super bien dans les narines qu'il a dit Azraël (damned, il m'est tombé dessus pendant le bricolage et j'ai pas pu l'empêcher d'essayer), des bandages en tissu qu'on peut attacher pour de vrai, des pansements en tissu et en feutrine avec leur pochette de rangement, des compresses, des médicaments (100% sucre et chocolat), un abaisse langue, une bouteille pour le sirop ...

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Le stéthoscope et le truc pour les oreilles

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Les médicaments 100% chocolat

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Pansements en feutrine

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Pochette de rangement avec les pansements en feutrine d'un côté et ceux en tissu de l'autre

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Et les compresses au milieu

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Dans un moment de folie, la faculté a même décidé de fournir un thermomètre dernier cri. Entièrement en feutrine pour le confort du patient (ben oui, le métal et le plastique, c'est froid, rien ne vaut le feutre bien chaud) et où le liquide rouge (eau du robinet additionné de colorant alimentaire) bouge vraiment pour indiquer la température atteinte par le patient, la preuve en image ! Il suffit de presser sur le petit réservoir planqué dans la base du thermomètre.

Mais si, si vous faîtes bien attention, vous verrez que je suis en train de presser sur la base et que le liquide monte.

Oui, je sais, on se demande parfois ce qui peut bien me passer par la tête pour bricoler des machins pareils mais c'est pas moi, c'est Bricolus qui a encore sévi. Le pauvre avait l'impression de ne pas participer suffisamment aux cadeaux de Noël. C'est que ce sont des petites choses fragiles ces démons parfois !

Et la tenue de docteur alors ? Où est-elle me direz-vous ? Ben elle est pas encore finie pour cause de nez qui coule. Eh oui, pour je ne sais quelle raison, il est fort difficile de coudre quand on doit se précipiter sur sa boîte de mouchoirs toutes les 30 secondes. Mais ce n'est que partie remise. Et Couturus ayant plusieurs semaines de frustration a compensé, nul doute que cela ne va pas traîner !

25 octobre 2016

La Puce apprend des trucs !

Il y a quelque temps, j'ai réalisé un pain 100% farine de sarrasin. Enfin un pain ! Un truc plutôt. Immonde ! Mais comme j'aime pas gâcher, j'ai contraint sous la menace Inferno Gran Mom à le manger avec moi vu qu'elle était de passage à la maison (Pitié mamie, reveneeeeez : ça, c'est le cri du coeur de Chéri qui ne s'est pas encore mis de son départ et qui a peur que le pain l'ait fait fuir définitivement). Mais pourquoi diable ai-je bien pu vouloir faire un pain 100% sarrasin vous demandez-vous ? Ben parce que le sarrasin a un IG de 40 voyons ! Et là, vous êtes complètement paumés, vous connaissez pas les IG. Pas de panique et remontons quelques 6 mois en arrière.

Il y a 6 mois, comme tous les ans vu que j'ai un métier à risques ... Mais si M'sieur Madame, enseignant chercheur est un métier à hauts risques. Vous avez déjà essayé d'affronter une armée de petits nétudiants gonflés à bloc et bourrés de questions plus ardues les unes que les autres vous ! Et encore, je me plains pas. C'est rien à côté des instits qui doivent affronter jour après jour des milliards de petites mains collantes et de nez qui coulent (et re si, à la fin d'une journée, les mains et les nez se comptent en milliard). Donc, comme je disais, vu mon métier à risques, tous les ans, j'ai droit à une visite médicale chez le médecin de prévention car il paraîtrait qu'en plus des noeuds à mon pauvre cerveau générés par les horribles questions de mes petits nétudiants, je doive affronter des faisceaux laser (que Yann Solo et Luke Skywalker n'ont qu'à bien se tenir) susceptibles incidemment de faire des petits trous dans mes adorables mirettes et qu'il faille contrôler ma rétine régulièrement vu que la force ne peut pas toujours être avec moi.

Alors je vous rassure tout de suite, mis à part une hypermétropie et une presbytie galopantes, mes yeux se portent à merveille ce qui ne serait apparemment pas le cas de ma silhouette de rêve. Ben quoi ? Qui a osé dire que j'avais pas une silhouette de rêve ? Qu'il se dénonce immédiatement ! C'est totalement faux en plus. A l'époque des hommes des cavernes, mes formes plantureuses correspondaient parfaitement aux canons de beauté. Farpaitement madame ! Bizarrement, face à cet argument pourtant indiscutable, le médecin du travail n'a pas paru convaincu, pas plus que mon médecin de famille d'ailleurs. Tous deux m'ont donc conseillé de perdre un peu (beaucoup) de poids pour soulager mes problèmes de dos et préservez mes artères. Je me suis donc empressée de promettre d'être sage (non je suis pas en train de croiser les doigts derrière mon dos) et d'arrêter mes hold-up chez les chocolatiers du quartier.

Attention toutefois, hors de question pour moi de viser la silhouette de rêve de la femme moderne (une grande tige filiforme si on en croit certains magazines de mode). Mon unique objectif était d'arriver à monter des escaliers sans finir étendue par terre à chercher mon souffle (facile, j'y arrive déjà) et rattraper les monstros à la course (vu que ça court vachement vite un monstros en baskets). Sur ce coup, ça va être plus coton vu mes talons de 6 à 10 cm. Et comme il est hors de question que je troque mes super chaussures trop classes pour des baskets, j'envisage sérieusement de les équiper en escarpins (ça rigolera moins mes lascars !).

Bref, comme chacun sait, pour perdre du poids quand on a un métabolisme qui vous fait grossir à la simple vue d'un éclair au chocolat, pas de mystère : soit on fait un régime, soit on mange équilibrer et on fait du sport. Or il se trouve que ma devise, c'est que le sport NUIT gravement à la santé, mes 5 collègues qui ont repris le sport me l'ont tous largement prouvé avec dans l'ordre chronologique entorse, poignet cassé, épaule déboîtée, côtes fêlées et lumbago. Franchement, ça donne pas envie ! Restait donc le régime sauf que niveau régime, j'ai déjà beaucoup donné et ce, depuis des années. Et là, j'étais vraiment pas motivée pour m'affamer, me frustrer, me torturer le cerveau pour trouver quoi manger et me désespérer devant des résultats quasi inexistants (surtout face aux efforts fournis). Et puis le mois dernier, une collègue m'a parlé du régime à Index Glycémique bas (les fameux IG), un truc inventé par M. Montignac et repris par d'autres depuis. Là, vous allez me dire que c'est comme tous les nouveaux régimes qui sortent, on vous promet la lune genre 15 kilos perdus en un mois sans effort et puis en fait rien ! Sauf que cette méthode existe depuis longtemps, qu'elle s'est progressivement adaptée aux nouvelles découverte en nutrition (initialement, ça ressemblait fort à un régime dissocié, aujourd'hui ce n'est plus le cas), qu'on vous prévient d'office que ça marche mieux pour les messieurs que les dames et que vous en avez pour 6 mois minimum pour une petite dizaine de kilos en changeant radicalement votre régime alimentaire. Pas très encourageant au premier abord ? Certes mais quand on regarde de plus près, on constate que le régime IG bas est un régime très équilibré où on mange de tout (ou presque) en grande quantité (avec Inferno Gran Mom que j'ai mise d'office au régime, on avait du mal à finir nos assiettes certains jours) et avec peu de frustration pour les gourmands car plein de bons petits plats sont possibles y compris de la pâte à tartiner choco noisette ou de la mousse au chocolat. J'ai même découvert plusieurs blogs spécialisés dans les desserts à IG bas avec des entremets qui ont l'air de n'avoir rien à envier à ceux que j'ai réalisé jusqu'à maintenant.

Bon, ok la Puce mais c'est quoi exactement le régime IG bas ? Si vous en voulez toutes les subtilités, je vous conseille d'aller faire un tour ici ou où c'est plutôt bien expliqué (et où on trouve plein de recettes de supers desserts qui donnent envie). Mais en gros, l'idée c'est que les aliments se caractérisent par leur index glycémique, c'est-à-dire la capacité qu'ils ont à faire augmenter notre glycémie (ou taux de sucre dans le sang). Plus l'IG est élevé, plus la glycémie augmente. Cette augmentation provoque la sécrétion d'insuline dont la fonction est de faire baisser le taux de sucre dans le sang en le stockant sous forme de graisse. Conclusion, si vous mangez uniquement des aliments à bas IG, vous ne sécrétez pas d'insuline, vous ne stockez donc pas, voir, vous déstockez. D'ailleurs, ce régime est bien connu des diabétiques (diabète gras surtout) qui l'utilisent non pour maigrir mais pour réguler leur glycémie.

Alors en toute honnêteté, ce régime, jamais je ne l'aurais tenté en temps normal. Pourquoi ça ? D'abord parce qu'il réclame un investissement non négligeable en temps pour maîtriser le concept d'IG et pour préparer ses repas. Car comme on vous le répète inlassablement, il est INTERDIT de sauter un seul repas pour que cela fonctionne. Car sauter un repas provoque un déséquilibre de l'organisme qui se met immédiatement à stocker 2 fois plus au repas suivant. Ensuite parce que je n'ai pas le temps de penser à planifier des repas sur une semaine pour respecter un régime. Et enfin parce que pour avoir accès à tous les secrets de la méthode, il faut lire des bouquins et que j'ai autre chose à faire. Alors comment ça se fait que je m'y sois mise ? Simplement parce que Montignac propose un "coaching en ligne" sur internet (un bien grand mot très à la mode et surtout à viser marketing mais qui correspond exactement au coup de pouce qu'il me fallait pour m'y mettre) et que je suis tombé sur une super promotion qui rendait mon inscription quasi gratuite. Oui parce que c'est payant, faut pas rêver non plus. Résultat : la quasi totalité des infos utiles pour maîtriser la méthode IG bas est fournie dans des fiches pratiques plutôt bien faîtes, toutes une série de recettes compatibles avec le régime est fournie également et surtout on me donne gentillement tous mes menus semaine après semaine avec la liste des courses à faire qui va avec et j'ai plus qu'à suivre les instructions ! Pour moi, c'est le bonheur !

Et cerise sur le gâteau, jusqu'à maintenant, ça fonctionne : moins 3,8kg en 3,5 semaines pour ceux que ça intéresse et un bon nombre de centimètres en moins aux endroits stratégiques (oui, j'ai presque pas perdu en tour de poitrine pour le plus grand bonheur de Chéri, l'essentiel de la perte se concentrant sur ma brioche pour mon plus grand bonheur à moi !)

Alors attention hein, comme on lit souvent sur la blogosphère, j'ai pas de parts chez Montignac (qui a un marketing assez agressif d'ailleurs), on peut très bien se passer de leur coaching en ligne et on trouve plein de bouquins et d'infos sur le sujet sur le net. Ce n'est certainement pas un régime miracle, il demande des efforts et de l'investissement (en temps surtout) et il ne réussit pas à tout le monde. Mais on trouve une communauté sur ce sujet assez active ce qui permet d'échanger quand on se pose des questions. Et vu qu'il fonctionne très bien pour moi, j'ai eu envie de faire partager cette découverte au cas où cela intéresserait quelqu'un.

Pour l'instant, à part le pain intégral, je n'ai pas encore réalisé de recettes à IG bas que j'ai envie de partager (sauf peut-être les poires pochées au chocolat) mais je pense que j'en publierai quand même quelques unes au fil du temps. Et comme la méthode nous apprend également à gérer les écarts, il est certain que Pâtissus va continuer à sévir à la maison pendant encore un moment.

Ce qui nous ramène à notre fameux pain 100% sarrasin du début. Inferno Gran Mom, c'est bon, tu peux revenir. J'ai tout compris ! En fait, il y a farine et farine. Car bêtement, je pensais qu'à partir du moment où on avait de la farine, on pouvait faire du pain. Eh bien non ! Comme quoi, n'est pas boulanger qui veut. Certaines farines étant totalement dépourvues de gluten (le truc qui permet à la levure de boulangerie de faire lever la pâte à pain), la pâte ne peut pas lever. On se retrouve donc à manger un bloc de sciure ! Et devinez quoi à propos du sarrasin .... Bingo, c'est une farine sans gluten. Forte de cette information, j'ai repris ma recette avec de la farine de blé intégrale (à ne pas confondre avec la complète qui n'est pas bonne pour le régime IG) T150. Et là, miracle, j'ai obtenu un joli pain. La preuve.

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Dans celui-ci, j'ai ajouté des noix (IG 15). C'est sympa et ça l'ait l'IG global du pain à 45. Et avec de la pâte à tartiner choco noisette dessus le matin au petit déj, c'est génial.

Pain à la farine intégrale T150 (IG 45) (réalisable avec n'importe quel autre farine convenant à la panification)

  • 300 gr de farine intégrale T150
  • 225 gr d'eau non chlorée, tempérée (hydratation de 75%)
  • 8 gr de levure sèche
  • 6 gr de sel
  • facultatif : 9 gr de levain déshydraté (d'épautre pour moi mais un autre convient aussi)
  • facultatif : garniture au choix comme noix, figues séchées, abricot sec etc ... Selon la garniture, l'IG pourra éventuellement augmenter.

Le levain n'est pas obligatoire ici mais outre le fait qu'il aide à la levée (et réduit donc le temps de réalisation), il donne un petit goût et un parfum sympa au pain.

Mettre l'eau à tiédir puis y verser la levure. Réservez pendant 5-10 mn le temps que la levure se réhydrate. Bien délayer et y ajouter le levain si vous avez décidez de l'utiliser. Dans un saladier, mettre la farine et le sel et bien mélanger. Ajouter le mélange eau levure levain et commencez à pétrir jusqu'à ce que vous puissiez former une boule. Videz alors le saladier sur le plan de travail et continuer le pétrissage pendant 10 mn.

Replacer la boule de pâte dans le saladier, couvrer avec un torchon humide et placer dans votre four en mode étuve (40-50°C) pour la première levée. Normalement au bout de 1h30-2h (ça dépend de la température et de la farine), la boule a doublé de volume.

Mettre la pâte sur le plan de travail pour un nouveau pétrissage (2-3 mn) histoire de bien chasser l'air. Si vous avez choisi d'ajouter une garniture, c'est au moment de ce pétrissage que vous l'ajoutez. Elle sera ainsi bien répartie dans la pâte. Graissez un moule à cake rectangulaire. Avec la boule, façonner un boudin de la taille du moule et mettre le à l'intérieur. Bien farinez la surface et pratiquer 3 incisions. Remettre le torchon humide sur le moule et placer dans le four mode étuve pour la seconde pousse. Après 45mn-1h, contrôler que le pâte ne touche pas le torchon. Si la pâte touche le torchon, enlevez ce dernier et finissez la levée sans couvrir. Après 1h30 environ (ça peut être plus long selon la température et la farine), le pain a bien gonflé.

On le sort du four. On installe une lèche frite le plus bas possible dans le four, on met un grille sur le gradin juste au dessus et on préchauffe le four à 240°C. Quand le four est chaud, on enfourne le pain, on verse un verre d'eau dans la lèche frite et on ferme immédiatement le four. Le but du verre d'eau est de faire de la vapeur ce qui permet d'obtenir une belle croûte fine et dorée sur le pain. On fait cuire 35-45 mn environ. Quand il est cuit, on sort le pain du four et on le met à refroidir sur une grille.

Ce pain se conserve très bien dans un sac hermétique pendant plusieurs jours voir une semaine entière.

22 octobre 2016

La Puce n'a rien à faire

Eh oui, ces derniers jours, j'ai été totalement désoeuvrée, sans rien à faire d'autre que glandouiller sur mon canapé, surfer sur le net, rêver devant Pinterest et blogger à donf ! Hein ? Comment ça vous n'en croyez pas un mot ? J'ai rien posté depuis une semaine moi ? Allons, bavarde comme je suis, c'est tout bonnement impossible.

Ah ben si tiens, c'est possible. Bon ok, j'avoue. En vrai, j'ai été débordée vu qu'Agendus Démonicus continue obstinément à sévir. Il est même devenu totalement hors de contrôle, au point de me suivre jusqu'au bureau et de squatter chez mes collègues. La preuve, sous son influence pernicieuse, Hiro a décalé les horaires de tous les cours de mécanique quantique de sorte à ce qu'ils se finissent 30 mn après l'heure à laquelle je dois impérativement être à l'école des monstros. Je vous raconte pas la panique pour rectifier tout ça. Et s'il n'y avait que ça, mais Agendus s'amuse à mettre le bazar jusque dans les emplois du temps de mes collègues du labo voisin avec lequel on organise conjointement certains cours.

Histoire de corser un peu les choses (ben oui, sinon c'est pas drôle), Enquiquinus Majorus a décidé de se mettre aussi de la partie. Et quand un démon majeur s'y met, ça fait mal ! La machine à café est donc tombée en panne pour la nième fois ce mois-ci, j'ai passé une semaine avec 17,5°C dans le bureau, ce que se révèle très frisquet quand on est assise toute la journée et, coup de grâce, vendredi matin, l'eau a été coupée dans la quasi totalité des bâtiments avec annonce qu'elle ne serait remise que le lundi suivant. C'est quoi le problème exactement avec une coupure d'eau vu qu'il n'y a de toute façon pas de café ni de chauffage ? Ben c'est que si j'arrive à me passer de café (même si je deviens fort grognon alors) et de chauffage (j'ai toujours un châle en stock au bureau), j'ai beaucoup plus de mal à me passer pour une journée entière de ... toilettes ! Vous y arrivez vous ?

Et encore, là, je ne vous parle que du boulot. Mais ce n'était guère mieux à la maison, Inferno Gran Mom qui passait quelques jours avec nous peut en témoigner. Bref, autant dire que depuis une semaine, pas moyen de blogguer, de coudre, de fimoter, de pâtisser. C'est à peine si j'ai pu tricoter. Et ça fait un petit moment que ça dure cette histoire en plus. Songez donc, moi qui d'habitude arrive à finir une robe en 10 jours maxi, ça fait presque un mois que je suis scotchée sur le même projet, une superbe robe Vogue, que je viens seulement de finir. Et ce délai n'a pas été sans conséquence.

Ce patron, c'est le Vogue 9076 et c'était la première fois que je cousais un truc de cette marque.

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Pour l'occasion, j'ai sorti un peu de tissu à sweat noir et surtout un de mes précieux coupons de jersey viscose Liberty. Ce type de jersey est nettement plus fin que le jersey de coton. Il est aussi beaucoup plus mou et sa fluidité se rapproche vraiment d'une viscose classique. Mais il est nettement plus lourd ce qui lui donne un tombé parfait. Alors, que peut-on dire de ce patron ? D'abord, niveau schémas techniques, s'ils ne sont pas toujours assez clairs à mon goût, ils sont nombreux et c'est tant mieux parce que les instructions sont intégralement en anglais. Et voyez-vous, sous l'effet d'un très très léger stress, il semblerait que j'ai complètement oublié comment on parle anglais (ou alors, c'est que c'était du chinois parce que j'y comprenais encore moins de trucs qu'aux explications Burda ce qui n'est pas peu dire).

Question difficulté technique, il n'est peut-être pas à la portée d'une débutante mais il n'est pas si compliqué que ça non plus. En fait, c'est surtout un modèle long à coudre en raison du nombre conséquent de pièces (26 au total en comptant les parties doublées). Mais avec de la patience, on y arrive.

Et dis la Puce, est-ce qu'ils taillent bien les patrons Vogue, toi qui te plains souvent des Burda ? Excellente question que celle-ci. Sauf que j'en sais rien. Ok, là, j'en vois qui comprennent pas comment je peux ignorer si les patrons taillent bien ou non. A priori, si j'en crois le fait que la robe finie allait parfaitement à Madonna (et qu'elle semblait aussi m'aller aux essayages intermédiaires), je dirais oui.

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Le fameux tryptique

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Gros plan sur l'encolure et le tissu, histoire qu'on voit bien le motif plume de paon rouge orangé

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Et les maintenant classiques boutons en FIMO créés spécialement pour être assortis au motif du tissu. Bon, c'est un peu raté mais j'aime bien quand même. C'est le principal non !

Seulement voilà, quand je l'ai passé une fois achevée, horreur ! Je flottais littéralement dedans. Incompréhension totale ! Mais qu'est-ce qui s'était donc passé ? C'est là que le délai d'exécution entre en jeu. Car entre le moment où j'ai commencé cette robe et celui où je l'ai fini, j'ai perdu environ 1 cm de tour de poitrine, 2 cm de tour de hanche et surtout 5 cm de tour de taille. Du coup, elle se révèle d'un confort incomparable. Je peux me goinfrer tranquille, aucun risque de se sentir engoncée dedans au niveau du bidon. Mais en contre partie, elle a quelque peu perdu en seyant. Enfin, je l'aime bien quand même et cela ne m'empêchera pas de la porter mais pour une prochaine version, je viserai quand même la taille en dessous.

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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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