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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)

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22 septembre 2015

Une robe de princesse

Alors là, je vous arrête tout de suite ! Non, ce n'est pas la robe réclamée à corps et à cri pour son anniversaire par Azraël. Il se trouve simplement que septembre et octobre sont des mois particulièrement fastes en fêtes et anniversaires à souhaiter (dont en particulier les anniversaires de Blondinette et Bouclette, d'Inferno Gran Mom et de Mamie M). Alors forcément, j'ai la machine à coudre qui chauffe à fond ces jours-çi et je m'en donne à coeur joie côté maman couturière frustrée de pas avoir de petites filles à gâter. Dans les prochains jours, attendez vous donc à voir de la robe pour princesses à tout va.

Et on va commencer par une robe de VRAIE princesse, inspirée du Disney qui fait le désespoir de bien des parents excédés de s'entendre dire par leur adorable progéniture que cette fois ça y est elles sont libérééééééées, délivréééééééées. Hum, j'en vois qui soupire là-bas. Encore une robe bleue à paillettes d'Elsa qu'on a déjà vu cent fois ! Ben non, pas du tout. Car moi, c'est plutôt les robes d'Anna que j'apprécie, en particulier la verte qu'elle porte au couronnement de sa soeur. Sauf que pour un mois de septembre pas franchement chaud chaud, je me voyais pas trop faire cette robe-là. Alors j'ai finalement opté pour sa robe bleue qu'elle met pour affronter le froid et le blizard à la poursuite de sa frangine.

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En plus, j'avoue, j'avais une arrière pensée. Celle que la demoiselle à qui elle est destinée puisse la porter quand ce sera carnaval dans son école (si telle était son souhait et celui de sa maman qui aura ainsi un déguisement en moins à trouver).

C'était bien beau tout ça, mais encore me fallait-il un patron pour la faire, cette fameuse robe. Et comme je suis une grosse radine, pas question d'acheter à prix d'or un patron pochette spécial Reine des Neiges (eh oui, ça existe). Après des heures et des heures de recherche intensives sur le woueb (bon ok, j'exagère, une soirée seulement), j'avais finalement une idée très précise de la façon de procéder. Pour le haut de la robe, ce serait la partie haute du modèle 16 du livre japonais Polka Drop (livre 373-fr en code JCA) sans les manches. L'avantage, c'est qu'ainsi, la robe serait portable sans rien dessous s'il faisait chaud et avec un sous-pull en cas de frimas. J'ai quand même dû reprendre le décolleté, le modèle original ayant un col marin, pour lui donner une forme plus proche du coeur. Pour le bas, je voulais initialement faire une jupe cercle mais je n'avais pas assez de tissu. Car, détail qui a son importance, je suis toujours plongée dans l'opération évacuation des chutes de tissu et couture à base de stock uniquement (ou presque). Je me suis donc contentée de 2 trapèzes à base arrondie le plus grand possible.

Le patron de la robe était prêt, il restait à voir pour les finitions et autres décorations. Ayant dans mes stocks un joli biais couleur or, je l'ai utilisé pour border les emmanchures et le décolleté de la robe, ainsi que souligner la pointe de la partie bustier. Sur les quelques modèles que j'avais pu voir sur le woueb, les décorations de la robe étaient soit brodées (beaucoup trop long à mon goût, ce n'est qu'un déguisement tout de même pour une petite fille de 3 ans en plus) soit peintes. Et là, j'avais pas de peinture textile des bonnes couleurs. Il me fallait donc trouver un autre moyen. Ce fut chose faite en ressortant ma feutrine autocollante et un reste de satin bleu ciel de la cape de super héros d'Azraël.

Après avoir découpé dans le satin les espèces de festons bleu clair bordant le bas de la jupe, je les ai fixé en réalisant un appliqué. Là, j'ai commis une erreur grossière (c'est pourtant pas mes premiers appliqués mais bon, un moment d'égarement sans doute), j'ai oublié que le satin glissait comme pas permis et de préfixer les festons à la colle à bâtir ! Résultat, certaines pointes devaient avoir un petit coup dans le nez et ne pas marcher droit parce qu'elles penchent un chouia sur le côté. Pour les fleurs et les arabesques, j'ai dessiné les motifs sur ma feutrine que j'ai consciencieusement découpé et collé. Et vu le nombre, ça m'a pris un certain temps. Si j'avais été rigoureuse (peuf peuf peuf, excusez-moi je m'étrangle mais si je l'étais, ça fait longtemps que ça se saurait), j'aurais mis des fleurs à la pointe de chaque feston mais je trouvais que cela faisait trop surchargé. J'ai donc opté pour un feston sur 2. Et enfin, pour donner un peu d'éclat à tout ça, j'ai également collé des petits strass pour finir la décoration.

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La robe de face et de dos

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Gros plan sur le corsage

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Gros plan sur les décorations du corsage

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et sur celles de la jupe

Le résultat final me plaisait déjà pas mal ainsi qu'à Azraël aussi d'ailleurs qui aurait bien gardé la robe pour lui au grand désespoir de Chéri. Un Chéri dont l'angoisse a atteint des sommets quand il a cru que j'envisageais d'en faire une seconde pour contenter Azraël (ce qui n'est pas du tout le cas). C'est alors que je me suis mise en tête de ranger le placard à vêtement du dit Azraël. Quel est le rapport avec la robe d'Anna me direz-vous ? Ben c'est que sa robe à Anna, elle a des manches et un corsage qui couvre sa gorge, le tout bleu ciel. Et que justement, dans les vêtements en parfait état mais trop petit d'Azraël, il y avait un magnifique sous-pull bleu ciel qui complète parfaitement la tenue. Bon ok, si je voulais vraiment compléter la tenue, il faudrait aussi faire la cape et le bonnet mais là, désolée, je dis non. J'ai pas le bon tissu en stock !

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Alors, c'est pas un chouette déguisement ça !

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21 septembre 2015

Le repos de la guerrière ... ou pas !

Après ma première tentative de réalisation boutonnesque en pâte polymère quelque peu ratée, on aurait pu penser que Fimus Démonicus me laisserait profiter tranquille d'un repos bien mérité. Mais c'était sans compter sur son obstination démoniaque et son ego démesuré. Sus à l'ennemi ! Une bataille avait été perdue, mais il était déterminé à gagner la guerre. Et pour la gagner, il lui fallait des munitions de première qualité et des troupes super entraînées.

Question entraînement, devinez un peu qui s'est retrouvé en première ligne à tripoter, malaxer, assembler, découper et en j'en passe, des tonnes et des tonnes de pâte polymère dont elle savait très bien que cela ne donnerait rien de potable ! Et qui avait bien raison puisque le mieux qu'elle a pu obtenir, c'est ce truc là.

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On a l'impression que les couleurs ont bavé alors que ce n'est pas le cas avant la cuisson et le fond est d'un horrible jaune tirant sur le vert. Une horreur !

Pour info, c'est censé être une adorable rose d'un dégradé de rouge, rose et vert sur fond jaune clair. Vous en doutez ! Ça se comprend. Mais j'ai des preuves cette fois-ci. Avec des photos des boutons avant cuisson.

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Alors, on le vois bien mon dégradé non ! Et il est bien jaune citron mon fond de boutons !

Cet entraînement m'a tout de même permis d'arriver à une conclusion trèèèèès importante si vous voulez vous lancer dans la Fimo. Indépendemment de cette histoire de couleur qui change à la cuisson, il faut choisir ses pâtes en fonction du type de réalisations. Vous comprenez rien ? Ok, je détaille.

Si vous voulez faire des petits objets avec vos enfants, il faut choisir une pâte bien molle sans quoi, ils ne pourront rien en faire. Du coup, les objets fabriqués ont une forte tendance à se déformer pendant les manipulations (découpe, assemblage, transport pour cuisson etc ... ). C'est pas grave mais faut en être conscient et éviter de faire des trucs trop petits.

Si vous voulez faire des petits objets vous-même, peu importe la dureté de la pâte sauf que si elle est vraiment trop molle, vous aurez beaucoup de mal à faire des objets complexes ou petits et qui ressemblent à quelque chose. Et si vous voulez y fixer un crochet avant cuisson, vous avez toute les chances pour que votre création ne ressemble plus à rien tellement vous l'aurez écrabouiller dans l'opération. Comment ça, ça sent le véçu ? Euuuh, ben oui, c'est du vécu.

Si vous voulez faire des boutons, un petit conseil, prenez une pâte bien dure. Pourquoi ça ? Ben ma brave dame/mon bon monsieur, parce que les boutons, ça s'obtient par découpage de tranches à partir d'une cane (un gros boudin de pâte). Et que si la cane est toute molle, vous déformerez tous vos boutons au découpage.

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Cane des boutons précédents avant découpage

Fort de ces constatations, pour l'acquisition de ses munitions, Fimus a fait chauffer ma carte bleue et approvisionné de nouveaux coloris dans les pâtes ayant fait leurs preuves mais de nouvelles sortes de pâtes. Donc une fois de plus, il a tenu à ce que je vous fasse profiter de son expertise (si si, c'est lui qui l'a dit, perso, je trouve qu'il se vante un peu là parce qu'un expert, il saurait tout de suite quelles sortes de pâte on doit utiliser).

Parmi celles ayant fait leur preuve, on avait la Fimo Kids (utilisable avec les enfants, encore heureux vu son nom) et la Cernit Glamour (là, on oublie pour une utilisation avec des jeunes enfants).

Azraël avait particulièrement apprécié la Fimo Kids jaune pailletée or. J'ai personnellement adoré la blanche pailletée irisée argent. Très malléable, légèrement collante, elle reste parfaitement blanche après cuisson et les paillettes sont bien visibles. Un régal avec les enfants. Mais, car il y a un mais, pour les adultes, il faut faire attention à ce qu'on veut en faire. Pour la réalisation de petits objets ne comptant pas trop de blanc, c'est bon, mais pour le fond blanc de boutons, on oublie tout de suite (ça s'écrase complètement au découpage).

Les quelques nouveaux coloris de Cernit Glamour testés cette fois ont confirmé l'opinion précédente que j'avais. Une fois vernies, les pièces présentent bien l'irisation attendues (plus ou moins prononcés selon les coloris) et les couleurs bougent peu à la cuisson. Moyennement dure, elle est parfaite pour les petits objets (attention tout de même, à force de manipulations, elle se réchauffe et finit par se déformer relativement facilement). Pour les boutons, ça peut passer mais c'est limite. Personnellement, je vais jusqu'à placer mes canes au frigo pour ne les découper que le lendemain histoire d'être sûre de l'avoir faire redurcir au maximum et ça limite la déformation.

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Boutons une fois cuits et vernis. Réalisé à 50% en Cernit Glamour (le noir du contour et des nervures, le vert pale du centre). On voit nettement l'irisation.

La vraie nouveauté, c'est la Cernit Number One. Niveau dureté, cette pâte est encore un cran au dessus de la Glamour (petit le cran quand même) mais très loin de celle de la Fimo Effect. Elle est donc plus difficile à travailler mais l'avantage, c'est que c'est celle qui se déforme le moins. Elle est parfaite pour la réalisation de petits objets et comme elle est très légèrement collante, on peut assembler facilement et sans colle tous les petits détails.

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Un petit (4 cm environ) Totoro réalisé à 99% en Cernit Number One (y a que le noir qu'est du Glamour). Je vous dis pas comment j'ai galéré pour les oreilles !

C'est donc la plus adaptée à la réalisation de boutons (par contre, sans machine à pâte, vos poignets vont souffrir quand vous voudrez faire des dégradés de couleur et là encore, je parle d'expérience vu que, justement, j'ai pas de machine à pâte). Niveau tenue des couleurs, à part le blanc, j'ai rien à redire. Elles restent plutôt fidèles après cuisson (et sont censées prendre un rendu porcelaine mais j'ai pas remarqué). Le blanc m'a par contre nettement déçue. Bien blanc avant cuisson, c'est bien la seule couleur où le rendu porcelaine soit flagrant et c'est bien dommage car elle devient légèrement translucide et perd beaucoup en blancheur (c'est ballot quand même). Encore un doute sur cette dernière affirmation. Pas de problème, j'ai aussi des preuves.

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Ma toute dernière série de boutons (je vous dis pas comment j'en suis fière) avant la cuisson. Notez bien la blancheur immaculée de l'INTREGRALITE du fond du bouton.

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Après perçage des trous (faudra d'ailleurs que je m'applique davantage sur cet aspect particulier parce que sinon, on n'arrive pas à les coudre à la machine (j'ai laissé plus de 5mm d'écart entre les trous !)

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Totoro a trouvé un champ de fleurs, il n'a pas résisté à l'envie d'une promenade avant de se faire cuire (en compagnie des fleurs bien sûr)

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Et en gros plan, vous les voyez les zones blanches dans le fond translucide qui parait nettement moins blanc. C'est la Fimo Kid blanc pailletée qui ressort sur la Cernit Number One.

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En bas à gauche, on voit les pailletés de la Fimo Kid. Les couleurs de Totoro (à part le blanc moins blanc) n'ont pas bougé après cuisson.

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Et enfin, Totoro après vernissage et assemblage en collier. Le vernissage fait encore ressortir davantage le coté translucide du blanc mais met en valeur les autres couleurs.

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Tiens, le voilà qui teste un autre champ de fleurs.

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Et les boutons après vernissage également.

19 septembre 2015

Le mystère du facteur fantôme ...

... ou l’attaque du factorus démonicus.

 Oh là là, imaginez-vous que je viens de découvrir que j'étais une vilaine fille trop prompte à la calomnie et que je devrais avoir honte de râler après la poste Villebonnaise pour ses horaires d'ouverture hautement étudiés pour qu’il vous soit impossible d’y aller (à moins d'être mère au foyer ou retraité) ? En fait, c'est pas du tout la faute au service public, c'est une forme d'attaque secondaire du Factorus Démonicus. Et son attaque principale, elle est encore bien pire.

Euh, la Puce, c’est quoi encore que ce démon ? C’est un type de démon extrêmement sélectif qui s’attaque quasi exclusivement aux facteurs (et de temps à autre, autres préposés postaux) bien sûr. Ah ah, j’en vois qui trépigne et se demande ce que ce monstre diabolique peut bien faire à ce pauvre employé sous payé du service public.

Eh bien c’est très simple. Dès qu’un facteur a un colis à livrer et arrive en vue de la boite aux lettres du destinataire, il passe instantanément dans une poche interdimensionnelle où tout est absolument pareil sauf qu’il n’y a personne dans la maison. Du coup, pendant que toi tu attends patiemment qu’on te livre ton paquet, ton facteur sonne vainement à la porte de la réplique de ta maison et se résout la mort dans l’âme à te laisser le fameux avis de passage. A ce stade, tu te dis que le Factorus est un sacré enquiquineur qui va t’obliger à jongler avec les non moins fameux horaires d’ouverture à la c… de ton bureau de poste. Sauf que, en fait, c’est bien pire. Car, en bon naïf, tu t’imagines que la boite aux lettres de l’autre dimension va recracher ton avis de passage dans la tienne alors qu’en fait, ces petits morceaux de papier sont hautement prisés de tous les bons collectionneurs des dimensions infernales et se revendent des fortunes parait-il au marché noir !

Ton avis de passage, tu peux donc lui dire adieu !

Comment ça je divague ? Non, non, je vous assure. En tout cas, c’est la seule explication logique que j’ai trouvé au fait que la semaine dernière, en 8 jours, le suivi sur internet de mon colis m’indiquait que le facteur s’était présenté 3 fois à mon domicile et qu’il n’y avait personne (alors que j’étais présente 2 des 3 fois et Chéri la 3ème) et que la 4ème fois, un samedi, il n’avait pas été possible de livrer le colis (on se demande bien pourquoi). Déjà qu'en temps normal, notre facteur est très loin de se montrer qu'une telle opiniâtreté (l'était jamais passé plus d'une seule et unique fois) mais en plus, en 4 passages donc, on n'a jamais vu la couleur d'un seul avis de passage. Bizarrement, le fameux colis s’est matérialisé brusquement le lendemain du jour où j’ai déposé une réclamation. Non vraiment, je ne vois qu’une attaque de Factorus pour expliquer tout ça, sinon, il me faudrait envisager que le facteur est un énorme mythomane doublé d’un arracheur de dents vu sa propension à mentir et franchement, ce ne serait pas très sympa non !

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Il est où mon paquet, hein, il est où !

16 septembre 2015

Des rêves en rose

Comme Azraël me l'a si judicieusement fait remarqué il n'y a pas si longtemps, ma garde-robe manque cruellement de tenues de nuit qui ne date pas de l'ère préhistorique. Alors pour remédier à ce petit détail, j'ai décidé de me coudre un pyjama bien confortable en jersey ... rose bien évidemment.

Oui oui oui, c'est bien gentil tout ça mais je te ferais remarquer que t'as pas un seul patron de lingerie et que les pyjamas, c'est classé comme de la lingerie ma bonne dame.

Non mais écoutez-le ce Couturus à la ramener là ! Certes, il n'a pas tort. J'ai aucun patron de pyjama. En fait, je ne suis même pas sûre d'avoir un patron de pantalon. Mais par contre, j'avais un vieux pantalon de pyjama tout troué de partout que j'avais précieusement gardé parce qu'on sait jamais ça peut toujours servir (et j'avais raison). Une paire de ciseaux, de la nappe en papier et hop, me voilà à découper mon vieux pyjama le long des coutures, à l'étaler sur ma nappe et à en tracer le patron. C'était tout bon, j'avais le bas. Ne manquait plus qu'une solution pour le haut.

Alors certes, j'aime bien le rose mais je ne me voyais tout de même pas toute en rose. J'avais donc approvisionné du jersey à motif avec une pointe de rose dedans en même temps qu'un jersey standard uni rose clair. Et il me fallait un haut où je pourrais facilement mélanger les 2 tissus. Mais comme en plus, j'étais d'humeur grosse fainéante, je ne voulais pas avoir à copier un nouveau patron. Il me fallait donc réutiliser un patron déjà cousu précédemment. Sur ce coup, il m'aura bien fallu au moins ... houlà ... 10 secondes d'intenses réflexions (comme quoi, quand c'est vraiment intense, pas la peine de faire long) pour déclarer que le modèle 23 du livre Élégance et Sobriété (oui oui, celui de ma dernière petite robe) était LE patron qu'il fallait. Pourquoi cela me direz-vous ? Parce qu'avec son empiècement et ses petites manches, c'était parfait pour un pyjama d'été et un mélange de tissu. Parce qu'avec un jersey, pas besoin de fermeture éclair et que l'encolure ne baillerait pas. Parce qu'en raccourcissant la jupe à mort, ça donnerait un petit haut style péplum comme on dit, tout à fait fachoun ! Même Couturus il était de mon avis.

Côté réalisation, j'ai commencé par le pantalon (vu que c'est celui pour lequel j'avais le plus de doute) et je dois bien avouer que j'ai douté jusqu'au dernier moment. A tel point que j'ai même pas pris une photo de mon oeuvre non portée. Non non, je refuse ! Quand je le vois à plat, il donne l'impression d'être 3 fois trop grand et que je suis donc une grosse vache vu que je le remplis parfaitement. Petite précision, non, je ne me suis pas trompée dans les mesures et non, je n'étais pas en manque de tissu. Si il est court, c'est parce que le pantalon d'origine était un pantacourt. Mais pour la prochaine version, hiver celle-là, je rallongerai les jambes. Côté difficulté technique, si on oublie le fait que le jersey à motif est certes très beau mais très très fin, hyper mou et se coud donc très mal, ben il n'y en a pas. Une seule soirée a amplement suffi à sa réalisation.

Pour le haut, vu l'absence de biais, de passe-poil, de fermeture éclair et de toute fioriture, ça a été bien plus facile que pour ma robe. Et sa durée de réalisation (3 soirées) n'a résulté que du nombre de pièces à assembler et de films intéressants à la télé pour une fois. Comme prévu, l'élasticité du jersey a rendu toute modification de l'encolure inutile.

Au final, j'ai obtenu exactement le pyjama que je voulais. Un truc hyper confortable et pas tristounet grâce au jersey à motif. Un vrai bonheur à porter.

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14 septembre 2015

Gargamel et la fée des dents

Tiens, c'est quoi ça ? T'as acheté un nouveau DVD ?

Hein ? Ah non, c'était offert avec le Mac Do. Je me suis dit que ça pourrait plaire aux monstros.

Et effectivement, ça leur a plu. C'est quoi donc me direz-vous ? Les 5 légendes, c'est le titre en français, mais l'éveil des gardiens, le titre anglais convient bien mieux à cette histoire. En gros, c'est le marchand de sable (un bonhomme tout rond et tout doré muet mais qui fait des supers trucs en sable), le lapin de pâques (un super lapin grand comme un kangourou et qui pratique les arts martiaux), le père Noël (un gros bonhomme, ça s'est classique, pro de la baston avec 2 grands sabres, ça s'est moins classique) et la fée des dents (qui ressemble à un oiseau et qu'à plein de micro assistantes), les 4 gardiens en titre qui, face au réveil du croquemitaine, doivent accueillir dans leur rang un nouveau venu, Jack Frost (un ado turbulant de plus de 300 ans qui aime faire des blagues et givré tout ce qu'il peut et qu'aurait bien besoin d'une psychanalyse vu qu'il se demande ce qu'il fait sur terre et pourquoi que les enfants peuvent pas le voir ni croire en lui).

En lui-même, c'est un petit film sympa, qui sort un peu des sentiers battus et où on découvre les personnages qui ont bercés notre enfance sous un nouveau jour. Bien sûr, comme d'hab, Jack Frost, le héros, a remporté l'adhésion immédiate des monstros, les autres personnages (et pas seulement le méchant de l'histoire) se faisant sérieusement critiqués parce que c'est pas bien de dire du mal des autres, c'est pas gentil !

Mais ce qui est remarquable, c'est la façon dont Gargamel s'est approprié certaines parties de l'histoire. En particulier, la récolte des dents par la fée des dents. Passage mémorable du film où l'intégralité des gardiens, suite au féenapping des petites assistantes de la fée des dents se retrouvent à faire la collecte à leur place et à mettre pièces ou jouets sous les oreillers.

Comment qu'il peut être sournois le père Noël pour être celui qui rapportera le plus de petites quenottes !

C'est ainsi qu'un soir, alentour de 22h, alors qu'il aurait dû dormir depuis longtemps, Gargamel s'est mis à appeler à l'aide.

Maman, maman, mamaaaaaan !

Oui Gargamel. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu devrais dormir là.

Hin hin hin

(en me montrant sa bouche)

Ben quoi ? T'as un aphte ? Tu veux de la pommade ?

Hin hin hin

Je comprends pas Gargamel ... Mais, c'est quoi ça ? Oh là, mais t'as perdu une dent !

Ouiiiiii ! La fée !

(et hop, le voilà en train de planquer sa prémolaire sous son oreiller)

Mais, elle est passée où !

(en soulevant son oreiller, récupérant sa dent et regardant partout)

Euh, tu cherches quoi ? Une pièce ?

Ouiiiii ! Elle est passée où maman ?

Ah mais mon petit Gargamel, il faut dormir. La fée passera cette nuit pour mettre une pièce en chocolat sous ton oreiller. Mais seulement quand tu dormiras.

Et j'ai donc discrètement récupéré la dite dent. Le lendemain matin, j'ai tout aussi discrétement glissé 2 pièces en chocolat sous l'oreiller de Gargamel en allant le réveiller.

Bonjour Gargamel. Tu as bien dormi ?

Bonyour maman.

Tu crois que la fée des dents est passée ?

Ce matin-là, j'ai donc eu droit, dans l'ordre, à voir un oreiller volé, à voir un sourire extasié sur le visage d'un Gargamel découvrant ses pièces en chocolat et à des tympans perforés par le OUIIII entousiaste poussé par un Gargamel ravi.

Bien sûr, l'histoire ne pouvait pas s'arrêter là. Il a fallu qu'Azraël ajoute son grain de sel.

Maman, pourquoi il a des pièces en chocolat Gagamel.

Parce qu'il a perdu une dent et que la fée des dents lui a apporté.

Moi aussi m'en veut une.

Faudra attendre de perdre une dent

Mais pourquoi me peux pas perdre une dent maintenant.

Parce que tu es encore trop petit.

Maiiis, moi me veut que la pée elle vienne maintenant !

C'est pas possible Azraël. Mais si ça te fait plaisir, on peut faire semblant. Et je veux bien mettre une pièce en chocolat sous ton oreiller.

D'accord maman.

Ce matin-là, j'ai donc aussi eu droit, dans l'ordre, à voir Azraël faire semblant de mettre une dent sous son oreiller, à faire semblant de dormir, à voir un second oreiller volé et un second sourire extasié sur le visage d'un petit garçon découvrant une pièce en chocolat.

Et la petite souris dans tout ça ? Ben elle est un peu jalouse de s'être fait volé la vedette par la fée des dents.

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12 septembre 2015

La puce est un monstre sans cœur ...

... et ses collègues aussi !

Tous les parents le savent, le mois de septembre, c'est celui de la rentrée des classes. Tous les enseignants le savent aussi, le mois de septembre est celui de la rentrée des classes (oui, je sais, je me répète). Mais ce que l'on sait moins, c'est que le mois de septembre est également, pour certains, le mois de la sortie des classes.

Non mais qu'est-ce qu'elle nous baragouine là la Puce ? Son dernier neurone vient de craquer sous la pression ou quoi ? Meuh non, pas du tout. C'est jsute qu'avec une collègue, on est responsables administratives d'un MASTER, ce qui nous assure l'insigne honneur d'être rapporteurs de l'intégralité des soutenances de stage de nos petits nétudiants chéris. Soutenances qui se tiennent au mois de septembre et viennent clôturer leur année scolaire. C'est donc avec un bonheur incommensurable que, pendant 2 jours, nous avons écouté religieusement les brillantes soutenances de nos 14 petits nétudiants. Huum, attendez, j'ai dit 14 ? Désolée, j'ai fait erreur. Car des soutenances brillantes (eurf eurf eurf, je m'étrange un peu, brillantes c'est peut-être un chouia excessif pour certaines), on n'en a eu que 13 finalement. La 14ème était ... comment dire .... j'ai du mal à trouver mes mots ... Faut dire qu'en 16 ans de carrière (fiouuu, c'est fou ce que le temps passe), j'avais jamais vu ça.

Imaginez déjà que, comme on est hyper sympa avec mes collègues, on accepte de n'avoir les rapports qu'une semaine à l'avance (et lire 14 rapports tout en anglais en 1 semaine dans un domaine dont on est pas spécialiste, c'est chaud !). Mais là, à une semaine du jour J, on n'avait pas le rapport. A J-3, malgré plusieurs rappels, on ne l'avait toujours pas, pas plus que la fiche évaluant son travail et devant nous être transmise par son responsable en poste au sein de l'entreprise où il effectuait son stage. En fait, on ne savait même pas si le petit nétudiant en question viendrait à sa soutenance. A J-1, on avait toujours rien de rien (voir moins que rien puisqu'il n'était même pas possible de joindre le responsable par mail vu que son adresse était invalide !!!). Le fameux rapport, on a fini par l'avoir ... à J+3 heures. Non non, vous ne rêvez pas. Il nous l'a généreusement envoyé APRÈS sa soutenance.

Bon allez, on va être généreux et on va passer sur ce tout chtit détail. A J+5nm, on a eu la surprise de voir notre petit nétudiant débarqué. Autant vous dire qu'avec ma collègue et le 3ème membre du jury, c'est tout juste si on s'est pas pincé mutuellement pour s'assurer qu'on rêvait pas. Aucune excuse prononcée pour ne pas avoir envoyé le rapport final (ni le rapport intermédiaire au passage), pas d'excuses pour ne pas avoir envoyé la fiche d'éval, pas d'excuses pour ne pas avoir donné de nouvelles. Non, rien, nada, que quic. Par contre, des plaintes et des gémissements comme quoi c'était pas sa faute, qu'il avait fait au mieux, que son stage il était tout pourri mais que c'était la faute à la boîte (et je vous passe sur les récriminations comme quoi il avait pas pu trouver de stages en France parce que ceux qu'on s'était démené à lui obtenir ben finalement ils ne lui plaisaient pas donc bon, il allait quand même pas dire oui), ça on a eu et plutôt 3 fois qu'une. Dûment averti que, dans ces conditions, il aurait un zéro pointé à son rapport comptant pour partie de sa note finale et à son évaluation par l'entreprise comptant pour une autre partie de la note (ben oui, on va quand même pas sortir une boule de cristal pour essayer de deviner ce que son tuteur a bien pu penser de ses performances), nous l'avons invité à faire tout de même sa soutenance, histoire de pouvoir lui donner une note tout de même (et accessoirement parce que légalement parlant, il était là donc il avait le droit de soutenir).

Ben mes amis, heureusement qu'on était assis quand il a commencé sinon on se serait retrouvé le cul par terre (excusez-moi du terme mais j'en ai pas trouvé d'autre approprié). C'est la première fois de ma vie d'étudiante (car comme étudiante, j'en ai vu aussi un paquet de soutenances de mes petits camarades de promo) et professionnelle que je vois un élève se pointer à sa soutenance sans avoir RIEN préparé. Une projection de morceaux d'une doc technique et de morceaux de son rapport (qu'on avait jamais eu je vous le rappelle), voilà ce à quoi on a eu droit. Assorti d'une nouvelle couche de c'est pas ma faute, c'est la boite qui m'a rien donné de bien à faire et je suis un pauvre malheureux incompris, ayez pitié siouplait.

Je ne sais pas pourquoi, mais avec les collègues, on n'a pas eu pitié. C'est peut-être parce qu'il s'était largement plaint en mai qu'on ne faisait rien pour l'aider et qu'après avoir remué ciel et terre pour lui trouver un stage, il a rejeté ceux qu'on lui avait trouvé. A moins que ce ne soit parce qu'il a raté ses premiers examens et a peine travaillé pour les rattrapages qu'il n'a obtenu que grâce à la générosité des profs qui ont eu pitié de lui, ou peut-être parce qu'il a passé son année à arriver avec 3/4 d'heure de retard en cours et râlait systématiquement si le prof finissait avec 5 mn de retard. Bref, on a été des vilains méchants pas beaux, des monstres sans coeur qui comprennent rien à toutes les difficultés insurmontables qu'il a pu rencontrer, du moins si j'en crois le discours qu'il a tenu à la secrétaire du master 5 mn après la fin de sa soutenance.

Dois-je en rajouter une dernière couche, histoire de bien vous faire comprendre à quel point on a mauvais esprit avec les collègues ... huuuuum, j'hésite ... oh allez, si. Figurez-vous que, 3h après sa soutenance, il envoyait par mail son rapport, une fiche d'éval de son tuteur (pas la nôtre mais une fiche quand même) et un fichier de présentation pour sa soutenance, le tout adressé à moi et ma collègue bien sûr mais aussi au responsable administratif de tout le master, notre chef quoi, la personne auprès de laquelle il était déjà allé se plaindre en mai qu'on était des vilaines qui s'occupaient pas de lui. Lequel responsable ne comprenait bien sûr plus pourquoi on n'était pas content de ne pas avoir eu de présentation digne de ce nom ni de rapport ni d'éval puisque lui, il avait tout reçu. C'est y pas beau ça !

Ya des jours comme ça où mes petits nétudiants adorés, ben je les adore pas vraiment finalement !

10 septembre 2015

On s'éclate chez les Inferno

Entre les températures qui fraîchissent, les jours qui raccourcissent, la gastro et le rhume, les monstros profitent à fond des dernières occasions de plonger dans la piscine du jardin, piscine généreusement offerte par Inferno Gran Mom et mise en fonctionnement à notre retour de vacances pour la plus grande joie des monstros sus nommés.

D'un côté, nous avons donc le sieur Azraël qui essaie d'apprendre à nager en solo. C'était bien la peine de nous faire la comédie pour les cours de natation à Oléron, ce petit hypocrite étant passé du noooon, mé cro peur mé suis cro petit à regarde maman moi mé nage crès bien.

De l'autre, nous avons le sieur Gargamel qui joue au sous-marin en passant sous le dragon en cours de dressage par son petit frère (nooon Gagamel arrêtes moi mé peuuuuur, mamaaaaan Gagamel il fait rien qu'à m'embêter).

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Et soudain, c'est la séquence hôtel Transylvanie. Voilà les monstros qui s'élancent à tout berzing pour faire des plongeons dans la piscine, de préférence en sautant du haut de leur petit banc et en hurlant Attention voilà une bombe ! Je vous raconte pas comment ils doivent être ravis de notre incommensurable discrétion les voisins en ce moment !

Séquence du film Hôtel Transylvanie hautement inspirante pour des monstros déchaînés

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La bombe n°1 en pleine action

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Et la bombe n°2 qu'on se demande toujours comment elle s'éclate pas les genoux dans l'opération.

8 septembre 2015

Le chat et les oiseaux

Fin juillet, juste avant qu'on ne part en vacances, avec Couturus, on réfléchisait déjà aux cadeaux couture qu'on voulait à faire à notre retour. Un cas en particulier me posait quelques difficultés : qu'est-ce que j'allais bien pouvoir offrir à Totorelle, adorable petite fille du mois de septembre ? Oui bon, ok, je les voie d'ici vos yeux ronds. Comment ! La Puce ! Toi qui te plaint toujours de n'avoir pas de filles à qui coudre plein de jolies robes tu sais pas quoi faire !

Ben oui, c'est comme ça. A ma décharge, c'est pas que j'avais pas d'idées, juste des idées pas de saison (et les températures actuelles me donnent plutôt raison) vu que les modèles qui me tentaient étaient pour le plein été. Et comme d'une part les enfants grandissent vraiment vite et que d'autre part, c'est quand même ballot d'offrir un truc qui n'ira que l'année suivante, je savais déjà que je ne coudrais pas une robe ce coup-là. J'aurais bien opté pour un manteau mais, cette fois, c'est le patron que je n'avais pas. Et je n'en trouvais pas qui m'emballe. Et moi, si ça m'emballe pas, je peux pas offrir. Bref, c'était l'impasse. Pas grave, j'avais plein d'autres projets pour m'occuper en attendant l'inspiration.

SCRIIIIIIIIIIII ! PAF ! BING ! BOOOOM ! Ca, c'est le bruit d'une colision entre moi et l'inspiration qui a eu le culot de me prendre par surprise alors que j'étais tranquillement en train d'admirer les créations coutures des bloggeuses de "Threadandneedles". Car je suis tombée sur une splendide couverture cousue par Douce Dodie pour son petit neveu dont le motif m'a tellement tapé dans l'oeil que je ne pensais qu'à le copier honteusement. Aussitôt vu aussitôt ... ah ben non en fait. Il m'a fallu ronger mon frein jusqu'à notre retour de vacances mais j'en ai profité pour reufleuchir intensemment à ce que je voulais faire exactement.

D'abord, je voulais reproduire le motif, ça c'était un fait acquis. Mais je voulais aussi quelque chose de nettement plus grand qu'une couverture de bébé, quelque chose qui convienne à un lit de grande fille pour le décorer et lui tenir chaud. Ok, niveau dimension, ce serait donc celle des couettes des lits des monstros. Je voulais aussi un truc tout douillet pour pouvoir s'envelopper dedans devant un film sur le canapé avec papa et maman : une face toute douce en tissu polaire peluche donc. Et puis au cas où, il fallait qu'elle soit épaisse pour faire office de tapis de jeu : une bonne épaisseur de ouatine était donc indispensable (ça tombait bien, j'avais exactement ce qu'il fallait dans mes stocks). Bref, une jolie couverture multifonction, c'était ça mon but. Histoire de ne pas me louper, j'ai commencé par tailler une nappe en papier aux dimensions de la couverture et j'y ai reproduit le motif que je voulais à l'échelle. Moi qui suis nulle en représentation dans l'espace, j'étais ainsi sûre que les différents éléments du motif auraient les proportions adéquates.

Parlons du motif justement : une guirlande d'oiseaux et un énorme chat, le tout fixé par la technique de l'appliqué sur 2 tissus différents.

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L'appliqué, c'est une technique que j'aime bien utilisé pour réparer les vêtements des monstros car elle est simple et rapide à mettre en oeuvre. Mais sur de grandes pièces comme celles-ci, attention ! Les tissus peuvent rapidement se mettre à gondoler à cause du point zigzag très serré. Alors pour limiter ce problème, j'ai commencé par réaliser tous mes oiseaux à part, en les fixant sur une couche fine de feutrine avec de la colle à bâtir. Non seulement j'ai ainsi pu obtenir de jolis oiseaux absolument pas déformés mais en plus, j'ai pu facilement les positionner sur le tissu avant de les coudre pour juger du meilleur rendu. Pour le chat par contre, nettement plus grand, j'ai eu peur de trop rigidifier l'ensemble et la colle à bâtir ne fixe pas suffissamment pour convenir à une pièce à laquelle on va faire subir de nombreuses manipulations. Comment être certaine que le chat ne bougerait pas ? C'est que cela ne fait que ce que ça veut un chat ! Mettre une tonne d'épingles ? Non merci. Entre toutes celles que j'aurai perdu et toutes celles que je me serais plantée dans les doigts, ça ne me paraissait pas une bonnne idée. Alors pour une fois, j'ai utilisé de la colle à tissu, de la vraie, qui colle bien et qu'on peut pas laver mais pas beaucoup, juste quelques points de çi de là uniquement sur le contour, et le tour était joué. Un peu de ruban et de dentelle, beaucoup de patience, et hop, la première face de la couverture était faite. Pour le dos, j'ai trouvé une adorable polaire peluche vert amande toute douce, pile poil ce que j'avais dans l'idée.

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Au final, j'ai obtenu exactement la couverture que je souhaitais : toute douce, bien chaude et idéale pour se rouler par terre. A tel point que j'ai dû m'empresser de la mettre sous clé sous peine de voir Azraël se l'approprier.

Maman, c'est quoi ?

Ben c'est une couverture tu vois.

Ooooh, c'est pour moi ?

(avec un ton plein d'espoir)

Euh non Azraël, c'est pour Totorelle. C'est un cadeau pour son anniversaire.

Maiiiis, moi mé adore les petits chats ! C'est tout de suite mon anniversaire ?

...

(gros soupir résigné d'une puce qui sait qu'elle va rapidement devoir faire une nouvelle couverture)

Et pour finir, quelques photos de la couverture en place sur le lit de Gargamel.

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7 septembre 2015

Gargamel tombe amoureux

Ah, des monstros qui grandissent, une nouvelle année scolaire qui commence et de nouvelles rencontres. C'est ainsi que la semaine dernière, en revenant de sa séance chez l'ergothérapeute et avant d'aller chercher le sacro saint MacDo du jeudi, j'ai suggéré à Gargamel de m'accompagner à la "Maison d'Ursule", unique magasin de tissu du secteur. Ben oui, j'avais impérativement besoin d'un tissu bien particulier et je voulais voir ce qu'ils pouvaient bien avoir qui ferait l'affaire.

C'est là, au détour d'une allée, que Gargamel a rencontré l'élu de son coeur (nan, j'ai pas fait de faute, il n'y a pas de e).

Bon alors Gargamel, tu vas être bien sage hein

Oui maman

Tu cours pas partout et tu restes près de moi le temps que je regarde les tissus.

Oui maman

Viens, c'est par là.

D'accord maman

Et là, d'un seul coup, voilà mon Gargamel qui part à fond de train. Il l'avait vu! Et au premier regard, il s'est retrouvé des étoiles plein les yeux. L'amour fou avait frappé. Il l'a enlacé, caressé, câliner et couvert de baisers. C'était le destin qui les avaient fait se rencontrer, 2 êtres faits l'un pour l'autre, pour ne plus se quitter.

Maman, maman, je veux ça s'il te plaît maman !

Euh, tu veux que je t'achète ce tissu ?

Ohhh ouiii !

(en frottant amoureusement sa joue sur le tissu en question)

Tu veux faire une couverture avec peut-être ?

Oui, je veux une couverture s'il te plaît maman

(il est poli hein mon fils !)

Ben quoi, qu'est-ce que vous vous étiez imaginé encore ? C'est simplement sur un splendide tissu en velours bleu ciel à petites étoiles blanches d'un côté et fausse peau de mouton de l'autre que Gargamel avait flashé (et c'est bien la première fois qu'il réclame du tissu).

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Bon, évidemment, en bon fils de sa mère, il a choisi le tissu le plus cher du rayon. Mais comment aurais-je pu avoir le coeur de les séparer ? Pressé de serrer dans ses bras l'objet de son amour sans bornes, il a activement aidé la vendeuse à lui couper de quoi faire une couverture pour son lit. Bien évidemment, l'intégralité des clients de magasin a rapidement été mis au courant des noces prochaines de Gargamel et de sa couverture, le dit monstros positivement radieux faisant admirer avec fierté sa conquête. C'est là d'ailleurs qu'on s'apercoit que les pratiquants de loisirs créatifs sont généralement des gens compréhensifs puisqu'ils se sont pratiquement tous extasiés devant le bon goût de Gargamel, le félicitant pour son acquisition, même quand ils avaient largement autre chose à faire.

Et à peine rentré, Gargamel s'est blotti bien au chaud au sein de sa couverture adorée, sans même me laisser le temps d'en faire les ourlets.

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A peu près la tête de Gargamel quand il a aperçu l'élu de son coeur.

5 septembre 2015

Les trios gagnants

Qui n'a jamais rêvé de se faire chouchouter dans un SPA ou un institut de beauté, d'en ressortir avec la vitalité d'une guimauve en train de fondre (mais heureuse hein la guimauve) ? Je vous le demande. Perso, j'ai découvert les plaisirs du petit salon pas très loin du bureau où je peux me faire dorloter régulièrement pour pas trop cher (comprendre moins de 55€ le soin visage ou corps) pendant ma pause déjeuner et j'ai dû mal à m'en passer. Seul problème, comment retrouver ce bien-être à la maison quand les supers produits de soin aux huiles essentielles de l'institut sont vendus à prix d'or. Oui, parce qu'un petit tube de crème entre 35 et 105€, moi, j'appelle ça à prix d'or et que ça me refroidit quand même drôlement.

Mais attendez un peu. Des produits de soin aux huiles essentielles, j'en ai fait des drôlement biens pour les peaux ultra sensibles et à problèmes de mes hommes. Ah oui mais non. Ma peau à moi, elle est mixte alors ça ira pas pour le visage.

Euh, et pourquoi ça irait pas la Puce ? Parce que zone T incompatible voyons ! Comment ? Vous n'avez jamais entendu parler de la zone T du visage. C'est la zone front-nez-menton (ce qui forme un T sur la figure). Chez moi, elle est bien grasse et luisante que je suis sûre qu'on pourrait en extraire un litre d'huile en première pression à froid alors que j'ai le reste du visage tout sec (sûrement parce que toute son huile s'est barrée dans la zone T justement). Et en plus, elle est toute déshydratée de partout (oui parce que peau grasse et déshydration, c'est pas du tout incompatible malheureusement)..

Bref, pour moi, il faut des crèmes plus légères, séborégulatrices et matifiantes. En plus, je suis hyper exigante niveau texture et sensation sur la peau. Autant vous dire que Cosmétus et Aromathus ont dû plancher grave sur le problème. Au programme, concocter une crème de jour hydratante et matifiante, un gommage visage et un masque pour mes pauvres cheveux tellement martyrisés par les couleurs, le soleil, la mer et la piscine que malgré mes précautions noix de cocotesques, j'ai dû me résoudre à en faire couper 7 bons centimètres (bouuuuuuh!). Je teste donc depuis quelques temps différentes recettes et je m'en vais vous faire part de mon trio gagnant, celui que je vais utiliser régulièrement parce que je le vaux bien. Tout particulièrement le masque capillaire qui est une pure merveille.

Mais avant, un autre trio gagnant, celui de mon petit concours qu'on aurait pu intituler "mais qu'est-ce qu'il est en train de tester Chéri ?" Tout simplement une lotion capillaire, un masque et un shampoing, le tout fortifiant et activateur de repousse des cheveux. Et pourquoi qu'il faut attendre aussi longtemps pour savoir si ça fonctionne ? Parce que contrairement aux autres poils du corps dont le cycle complet est de 19 jours environ, celui des cheveux comprend une phase de pousse de 4-6 ans, une phase de repos de 3 semaines et une phase de chute avant apparition des nouveaux cheveux de 2-3 mois. Voilà voilà. Alors comme parmi les participants, seule Inferno Gran Mom s'est approché de la solution (en trichant un peu en plus parce qu'elle en a fait toute une liste la coquine), j'ai décidé de récompenser les 3 participantes les plus rapides soit dans l'ordre Isa, Inferno Gran Mom et Tei. Mesdames, vous n'avez plus qu'à refleuchir intensément à ce que vous voudriez recevoir comme cosmétiques maison, mon trio gagnant pouvant en faire partie bien sûr.

Crème exfoliante douceur (pour 30 ml):

Composition :

  • 6 gr d'huile de jojoba : Calmante, assouplissante et protectrice, cette huile présente en plus l'avantage d'être séborégulatrice et de pénétrer rapidement la peau pour la nourrir en profondeur sans toucher gras (enfin pas trop). Grâce à son action régénératrice et anti vieillissement, elle contribue à maintenir l'élasticité de la peau.
  • 1,8 gr d'Emulsan : c'est l'émulsifiant, choisi pour l'onctuosité de sa texture.
  • 20 gr d'eau minérale ou d'hydrolat
  • 0,6 gr de perles de jojoba : microbilles de cire de jojoba, de couleur bleue, ce sont elles qui vont exfolier la peau tout en douceur (vraiment en douceur, même les peaux sensibles devraient pouvoir les tolérer).
  • 2 gr d'urée : actif cosmétique aux puissantes propriétés hydratantes et kératolitiques. Il va permettre une bonne hydratation et une excellente régénération cutanée.
  • 18 gouttes de bisabolol : actif réparateur et purifiant, il aura une action apaisante sur la peau exfoliée par les perles de jojoba.
  • 13 gouttes de cosgard : conservateur certifié écocert.
  • optionnel : 10 gouttes d'huile essentielle de lavande et 10 gouttes de menthe pour l'odeur, le côté antiseptique de la lavande et tonifiant de la menthe.

Fabrication :

  • Mettre l'eau dans un bol et le mélange huile emulsan dans un autre. Chauffer les 2 préparations à 70°C.
  • Verser lentement le mélange huile emulsan dans l'eau tout en fouettant vigoureusement pendant 3 minutes. La préparation doit se mettre à blanchir.
  • Plonger ensuite le bol contenant l'émulsion dans un bol d'eau froide tout en continuant à remuer pendant 3 minutes.
  • Ajouter l'un après l'autre le reste des ingrédients en mélangeant bien à chaque fois.
  • Voilà, c'est fini

Cette crème s'utilise en massant le visage à petit geste circulaire jusqu'à pénétration. Cela laisse le visage assez gras mais l'exfoliation se fait vraiment tout en douceur sans irritation. Bien bien rincer ensuite pour se débarasser de toutes les petites perles bleues.

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Photo de la crème, extraite du site d'Aroma zone dont j'ai adapté la recette.

 

Crème de jour régénérante Coco Macadamia (pour 50 ml) :

Composition :

  • 2,5 gr de beurre de Kpangnan : de consistance ferme, ce beurre apaise et répare.
  • 6 gr d'huile de macadamia : assouplissante, nourrissante, cicatrisante et apaisante, elle active la microcirculation localement. Huile au toucher sec, elle va favoriser la pénétration rapide de l'huile précédente et éviter ainsi la sensation de film gras sur la peau.
  • 1,5 gr d'huile d'abricot : nourrisante, tonifiante et émoliente, elle adoucit la peau et a une excellente action anti âge et bonne mine.
  • 3 gr d'Emulsan : c'est l'émulsifiant, choisi pour l'onctuosité de sa texture.
  • 29 gr d'eau minérale ou d'hydrolat
  • 6,8 gr de poudre de lait de coco : comme l'huile, le lait de coco est très nourrisant, émoliant et hydratant. Il aide en plus à lutter contre le vieillissement de la peau.
  • 2 gr d'avoine colloïdale : poudre d'avoine très très fine, elle a une action matifiante, adoucissante, régénérante et apaisante. De plus, elle laisse un toucher velours sur la peau exceptionnel.
  • 4 gouttes de vitamine E : utilisée pour son action anti-âge et son côté anti ranciment sur les huiles végétales.
  • 0,3 gr de cosgard : conservateur certifié écocert.
  • optionnel : 12 gouttes d'huile essentielle de lavande et 12 gouttes de verveine pour l'odeur, le côté antiseptique de la lavande et anti stress de la verveine.

Fabrication :

  • Mettre l'eau dans un bol et le mélange huiles beurre emulsan dans un autre. Chauffer les 2 préparations à 70°C.
  • Verser lentement le mélange huileux dans l'eau tout en fouettant vigoureusement pendant 3 minutes. La préparation doit se mettre à blanchir.
  • Plonger ensuite le bol contenant l'émulsion dans un bol d'eau froide tout en continuant à remuer pendant 3 minutes.
  • Ajouter la poudre de coco tout en fouttant longuement pour bien homogénéiser le mélange.
  • Ajouter la poudre d'avoine et faire de même.
  • Ajouter l'un après l'autre le reste des ingrédients en mélangeant bien à chaque fois.
  • Voilà, c'est fini

Bien qu'assez riche, cette crème est à utiliser en crème de jour. Elle pénètre quasi instantanément dans la peau (presque trop vite) et la laisse toute douce (j'ai même passé ma journée à me tripoter la figure la première fois tellement j'y croyais pas). Au naturel, avec le lait de coco, elle a une odeur très agréable qui persiste même après l'ajout des huiles essentielles. Ma crème favorite de toutes celles que j'ai faite jusqu'à maintenant.

 

Masque gel fortifiant ricin citron (pour 100 ml) :

Composition :

  • 31,8ml/35gr de gélisucre : le gélisucre est un émulsifiant bio à base de sucre, de glycérine végétale et d'huile d'amande douce. Il s'utilise exclusivement à froid et permet d'obtenir des gels huileux rincables à l'eau. Il est toutefois difficile à travailler. Les recettes qui l'utilisent sont donc délicates à réussir.
  • 57,3ml/55gr d'huile de ricin : Huile particulièrement grasse, l'huile de ricin est souveraine pour les cheveux, ongles et cils qu'elle fortifie, hydrate et régénère. Elle est également sensée en favoriser la croissance.
  • 3gr/5ml d'émulsifiant BTMS : cet émulsifiant joue le rôle de conditionneur capillaire. Il gaine le cheveu ce qui en facilite le démélage, réduit l'effet statique du brossage et donne du brillant.
  • 4,4ml/5gr de provitamines B5 : cet actif a un effet apaisant sur les irritations et démangeaisons du cuir chevelu. Il favorise la croissance des cheveux qu'il fortifie et gaine sans les allourdir.
  • 2gr/82 gouttes d'huile essentielle de citron : pour son odeur, son action tonique et purifiante.
  • optionnel : 10 gouttes d'huile essentielle de nard, une huile réputée pour favoriser la repousse des cheveux.
  • optionnel : 1,5gr de maca vital : cet actif cosmétique fortifie le cheveu tout en favorisant sa pousse et en luttant contre sa chute.

Fabrication :

  • Mettre le gélisucre dans un bol. Mettre l'huile de ricin et le BTMS dans un autre bol. Chauffer uniquement ce dernier à 70°C jusqu'à ce que le BTMS soit parfaitement fondu.
  • Laisser le mélange huile-BTMS refroidir jusqu'à ce que ce soit tiède (c'est très important pour réussir son émulsion). Verser alors ce mélange goutte par goutte au début dans le gélisucre que l'on mélangera au fouet très vigoureusement. Quand le mélange commence à blanchir et à se gélifier, on peut ajouter le mélange un peu plus rapidement qu'au goutte-à-goutte mais vraiment très très lentement quand même sinon, on n'arrive pas à émulsionner et l'huile reste en surface. Bref, préparer à finir le bras légèrement tétaniser par l'opération.
  • Quand vous avez incorporer tout le mélange, vous pouvez ajouter le reste des ingrédiants un par un, en mélangeant bien entre chaque ajout.
  • Voilà, c'est fini

Le masque obtenu a un aspect et une texture gel. Il s'applique avant le shampoing sur cheveux secs (jamais sur cheveux humides). A cause du gélisucre, il est particulièrement collant à l'application ce qui n'est pas forcément très agréable mais par contre, il ne coule pas du tout. On peut donc se balader comme on veut, faire la cuisine ou le ménage pendant qu'il pose. Il faut le laisser poser au moins 20-30 mn mais il n'y a pas de durée maximum (perso, j'ai laissé 2h une fois parce que j'étais occupée à fimoter des boutons et cela n'a pas posé le moindre problème au contraire). Si votre mélange est réussi, il se rince simplement à l'eau (il se transforme en lait au contact de l'eau). On peut ensuite se laver les cheveux avec un shampoing doux. Si votre mélange est raté, il faudra impérativement un shampoing, voir plusieurs pour éliminer l'huile de ricin.

J'ai adoré ce masque qui m'a laissé avec des cheveux aussi doux que lorsque je viens de les faire couper et faire un soin pro chez le coiffeur, bien mieux que les masques que j'achète d'habitude chez le coiffeur pourtant !

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Photo du masque, extraite du site d'Aroma zone dont j'ai adapté la recette.

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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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