En surfant sur mes blogs favoris l'autre jour, quelles ne furent pas ma joie et mon bonheur de découvrir à la fois ma première robe de petite fille portée par sa propriétaire (décidement trop choupinette, si vous voulez l'admirer, c'est par ici) et que sa siouper mum en avait profité pour me tagger (voir par là). Alors je dis un grand merci à Chofie, c'est cro cro gentil !
Alors maintenant que j'ai fini ma robe de concours (non, je vous la montrerai pas tout de suite, il faut entretenir le suspense et puis j'ai pas encore fini le boléro qui va avec), je vais prendre le temps de répondre à ce tag.
Euh, la Puce, t'es gentille là mais nous, on n'y connaît rien. C'est quoi un tag ? On a fait un graffiti sur ta maison ?
Non, non, rassurez vous, l'Inferno House n'a rien et je ne suis pas allée m'approvisionner en bombes de peinture au bricomarché du coin pour exercer une basse vengence. Le tag, c'est un peu le même principe que les chaines de l'amitié. On "tagge" l'auteur d'un blog de petite audience en l'invitant à raconter 11 trucs sur lui, à répondre à 11 questions puis à tagger à son tour 11 autres blogs en posant à leurs auteurs 11 questions de son cru. L'objectif de tout cela étant de développer l'audience sur les blogs en question. Alors perso, pour des raisons diverses et variées dont je ne fournirais pas les détails ici (sauf si vous insistez lourdement et que vous souffrez d'insomnie auquel cas, ça pourrait vous aider), je ne vais tagger personne pour l'instant, je vais attendre un chti peu (voir beaucoup). Je me contenterai donc de blablater pendant des plombes à mon propos pendant 2-3 posts avant de soliloquer dans un 4ème pour enfin répondre aux questions de Chofie.
Hein ? Comment ça j'exagère ? Vous croyez ? Bon ok, je vais essayer (je dis bien essayer) de faire court alors. Et c'est parti pour 11 trucs sur moi.
1) Je suis une incorrigible bavarde, à l'oral comme à l'écrit (mais pour l'écrit, vous aviez déjà dû remarquer). Sauf si je fais un truc qui m'intéresse auquel cas, étant seule au monde, on n'arrive difficilement à me tirer 3 mots de la bouche. Chéri, qui a essayé maintes fois de me faire la conversation alors que j'avais un bon bouquin, pourrait en témoigner.
2) Je suis allergique à l'histoire Histoire Géo (non franchement, je suis archi nulle) sauf s'il s'agit de la mythologie grecque (passion de jeunesse) ou de la place de la femme dans l'égypte antique (merci Christian Jacq).
3) Suite à une overdose de Hayao Miyazaki, je me suis prise de passion pour la langue japonaise et me suis lancée dans son apprentissage. J'ai même passé et réussi le JLPT (Japanese language profiliency test) niveau 5 (comment que je suis trop fière). Mais là, je vous arrête tout de suite. Ca veut juste dire que je peux lire et écrire les hiragana, les katakanas et une centaine de kanjis et que je baragouine 2-3 phrases de base. Comptez pas sur moi pour vous traduire les magazines de couture japonais, j'ai pas le niveau.
4) J'ai bien l'intention, un jour, de passer et réussir le JLPT niveau 4 (si si, je vous jure, j'y travaille. Je reprends même les cours le 1 octobre).
5) En plus de la langue, j'adore la cuisine japonaise, enfin, tant qu'elle est cuite. Parce que le poisson cru, c'est définitivement pas mon truc. Je me mets donc régulièrement derrière mon fourneau pour migoter des petits plats typiquement pas de chez nous mais du pays du soleil levant. D'ailleurs, si vous lancer vous tente, plutôt qu'un livre de cuisine, je vous conseille aller regarder les recettes en vidéo de "Cooking with a dog" sur youtube. Une de mes recettes préférées (et très appréciée des monstros), un truc totalement méconnu du grand public et pourtant très facile à faire, c'est le Kasutera (Castella) une sorte de biscuit de savoie très épais (car oui, les japonais ont aussi des desserts).
6) Il fut un temps où j'explorais des donjons piègés infestés de monstres plus hideux les uns que les autres et où je cassais du gobelin à tour de bras. Non, je n'ai pas eu un petit rôle dans le seigneur des anneaux, je suis simplement une ancienne rôliste.
7) Même si je n'en parle pas souvent sur mon blog, j'adore lire mais uniquement des romans catégorie repose neurones (les magazines et les journeaux, c'est pas trop mon truc). Qu'entends-je par là ? Ben grosso modo, tout ce qui n'est absolument pas vraisemblable et ne peut en aucun cas se comparer à la vraie vie. La romance historique, la bit-lit, l'héroic fantasy (ben oui, on est ancienne roliste ou on l'est pas et chez moi, ça a laissé des grosses grosses traces sur les rayonnages de la bibliothèque) et les histoires qui se déroulent dans l'égypte antique. Sans oublier, mais à petite dose maintenant, le théâtre, l'illyade, l'odyssée, les 1001 nuits et les contes et légendes tzyganes.
8) Suite à mes 2 grossesses, j'ai pris 25 kilos et j'ai dû changer toute ma garde-robe. Et non, ce n'est pas pour cette raison que je me suis remise à la couture (encore qu'à l'époque, ça m'aurait surement fait faire des économies).
9) Un jour, j'arriverai à perdre les 25 kilos en question (après tout, je viens bien d'en perdre 10 YOUPI !!)
10) Je suis une grande fan de "Games of Throne" et une grande frustrée aussi parce qu'il n'y a jamais assez d'épisodes dans une saison et qu'il faut attendre la suivante bien trop longtemps.
11) Pendant des années, j'ai subi des attaques de laryngite accompagnée d'extinction de voix systématiquement 2 jours avant mes premiers cours ou ma première conf de l'année. Diagnostic du médecin : c'est nerveux ma petite dame ! Et puis les monstros sont arrivés. Et si j'ai continué à avoir des laryngites (généreusement transmises par les dits monstros), j'ai plus jamais été malade juste avant un cours ou une conf. J'en conclus donc que, soit j'ai plus les nerfs si fragiles que ça, soit le monstros est un remède miracle aux maladies nerveuses. Et j'étrangle le premier qui dit que prof ou instit c'est une sinécure et qu'on est blindé de vacances. Il ne sait définitivement pas de quoi il parle !
Voilà voilà. Bon ça va ? Vous êtes toujours réveillé ? On passe à la seconde partie, les réponses aux questions de Chofie. C'est parti.
1) La couture, atavisme familial ou apprentissage en autodidacte ?
Euh, ben, je sais pas trop en fait. Ma maman, une brodeuse émérite, m'a appris la broderie, ma grand mère, une tricoteuse acharnée m'a donné envie d'essayer mais c'est dans les livres que j'ai vraiment appris le tricot. Inferno Gran Mom, si tu m'as appris la couture dans ma folle jeunesse, désolée, m'en rappelle plus ! Alors je dirais que j'ai plutôt appris en autodidacte mais que franchement, j'ai quand même une hérédité bien chargée côté travaux manuels.
2) Ton imprimé Liberty préféré de toute la vie, que même pas soldé tu pourrais en acheter ?
Alors là, c'est facile vu que je me retiens de me jeter sur ma carte de crédit depuis que j'ai eu le malheur ? bonheur ? de le voir. C'est celui-là.
L'imprimé Windrush 03634252B
D'ailleurs, je ne dois pas être la seule à le trouver superbe parce qu'il n'est déjà plus disponible chez shaukat ! Un jour, c'est sûr, je vais craquer !
3) Comment tu trouves encore l'énergie de coudre le soir après une journée de boulot et de gestion des monstros ???
"Je ne sais pas comment tu fais" est une petite phrase que j'entends souvent de la part de mes collègues qui me voient de démener à droite et à gauche pour gérer le boulot, la maison, les enfants (en particulier le handicap de Gargamel). Ma réponse habituelle, c'est j'ai pas le choix, faut bien que ce soit fait. Pour la couture, c'est pas pareil. A la fin de la journée, une fois les monstros couchés et les rappels effectués, comme tout le monde, je ne suis plus bonne à grand chose et j'ai besoin de décompresser. Et en fait, bouquiner ou faire de la couture, c'est ce qui me détend le mieux. Pourquoi ne pas glander sur mon canapé avec un bon bouquin alors ? Simplement parce que je suis une psychopathe obsessionnelle frustrée de l'inachevé. Eh oui, j'ai horreur de laisser un truc en plan. Faut que je le finisse très vite (c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai arrêté le tricot : temps de réalisation trop long). Le rapport avec la couture ? Ben d'une part, quand je commence un bouquin, j'ai un mal de chien à m'arrêter. Résultat : nuit blanche et ça, C'EST PAS BIEEEN comme dirait Azraël. D'autre part, quand j'entame un projet couture, j'ai hâte de le finir mais comme la machine fait du bruit, je sais que je ne vais pas oser en faire au delà de 22h30. C'est donc un bon compromis pour me vider la tête sans trop compromettre mon sommeil. Et en plus, je culpabilise pas parce que je ne vais pas faire les magasins pour renouveler la garde-robe des monstros. Trop cool !
Ouf, voilà, j'ai fini. Allez, c'est pas tout ça. C'est que j'ai un boléro à faire qui m'attend moi !