Les monstros au Far West
Ta dadada dadada dada da, ta dadada dadada da da ... Bien sûr, vous aurez immanquablement reconnu la musique de Bonanza. Non ? QUOI ! Vous connaissez pas. Ah ben faut absolument comblé cette lacune.
Et voilà une lacune de combler et une pointe de nostalgie pour les aficionados.
C'est que ces derniers temps, j'ai une folle envie de me plonger dans les vieux épisodes de cette série mythique. En fait, je me serais aussi bien regarder les Winnetou mais je suis tombée récemment de très haut en regardant Arte et en découvrant que c'était une production allemande. Winnetou allemand ! Misère, un rêve de petite fille qui s'effondre (pas que j'ai quelque chose contre les allemands hein, c'est juste que pour moi, Winnetou, ben il est amérindien quoi, un vrai de vrai, c'est trop crueeeeeel !). Non attendez ... ah ben, l'acteur était français en fait. Mais bon, je suis toujours aussi déçue quand même.
Pourquoi de telles envies bizarres ? Naaan, j'attends pas un heureux évènement, j'ai bien assez à faire avec 2 monstros et je rajeunis pas ma bonne dame/mon bon monsieur. C'est juste que je suis en pleine réalisation des costumes commandés par la maîtresse d'Azraël pour la fête de fin d'année. Oui oui, je sais, je suis pas en retard mais en même temps, c'était bien le but. S'y prendre largement en avance pour tout coudre tranquillement. Et comme le tissu pour les tuniques d'indiens n'est pas encore arrivé, j'ai commencé par les gilets de cowboys. Car je vous rappelle que le thème de la fête cette année, c'est les indiens ET les cowboys.
Or il se trouve que pendant les soldes, j'ai dégoté chez Modes et Travaux une espèce de fausse fourrure poil raz avec un imprimé peau de vache (en 2 couleurs différentes en plus, le pied). L'idéal pour des petits gilets de cowboys. D'autant plus que la fourrure est fixée sur une espèce de base jersey peu extensible qui ne s'effiloche absolument pas (elle se contente de perdre quelques poils à proximité de la découpe et encore).
Vraiment l'idéal donc pour une production en série sans trop se fatiguer niveau finition. Et ça tombait bien, parce qu'il m'en fallait quand même 10 exemplaires de ce fameux gilet. Alors quand on connaît mon amour incommensurable pour la production de masse (si d'abord, 10 c'est de la masse), on comprend vite que le choix du tissu était déterminant. Et comme en plus, le prix de revient était particulièrement important aux yeux de la maîtresse, c'est toujours appréciable de ne pas avoir de biais à poser (ça réduit quand même fortement les coûts).
Le patron choisi est un modèle tout simple tiré du livre Déguisements pour petits et grands, celui du cowboy justement. Même si je ne l'utilise pas beaucoup, j'aime bien le concept de ce livre basé sur le recyclage d'objets du quotidien pour réaliser soit le déguisement en lui-même soit ses accessoires. Ainsi, pour le cowboy, vous avez le patron pour le gilet (à coudre donc) et toutes les explications pour faire un chapeau en feutrine et un cheval en carton à enfiler (si si à enfiler). Et en plus, il est possible de faire tous ces déguisements sans machine à coudre (c'est juste un peu beaucoup plus long).
Comme mon imprimé était une décoration en lui-même, je n'ai pas fait les franges en feutrine à coudre sur le devant. Je trouvais que ça gâchait un peu l'ensemble sinon. Vu le peu d'extensibilité du tissu, les 3 pièces qui composent le gilet ont été assemblées en couture droite et j'ai fait un ourlet minimaliste sur tout le pourtour, plus pour la bonne tenue de l'ensemble que par nécessité. Je trouve le résultat plutôt chouette et je me demande si je ne vais pas en faire un pour Gargamel. Après tout, c'est aussi le thème de sa classe (en fait, c'est le thème pour toute l'école).
Tadam, et voilà tous les gilets. Oui, je sais, il n'y en a que 9 parce que la dernière version est resté chez la maîtresse après l'essayage.
Je sais pas pourquoi mais la version noire est blanc me fait plutôt penser à un dalmatien qu'à une vache. Peut-être parce que ça fait 3 fois cette semaine de les monstros regardent les 101 dalmatiens ?
La maîtresse en est ravie (ouf ! ) et ce modèle convient à tous les enfants, quelque soit leur gabarit (et il devrait continuer à leur aller même s'ils faisaient une poussée de croissance d'ici le mois de juin). Prochaine étape, une version d'essai pour les robes d'indiennes des filles.
Et hop, sur l'un de mes mannequins préférés