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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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28 juin 2016

Trou de mémoire

C'est l'histoire d'un poisson jaune et bleu qui a encore moins de mémoire qu'un poisson rouge. Vous voyez de qui il s'agit ? Non ? Ben c'est que vous n'avez pas de monstros dans vos relations vous alors.

Le poisson en question, c'est Dory, l'un des personnages principaux du Monde de Némo de Disney. Pourquoi je vous parle de Dory ? Parce que ce week-end, on est allé voir le Monde de Némo 2. Ah non, pardon, c'est pas ça le titre. Ils ont fait dans l'originalité chez Disney. Nous sommes donc allés voir Le monde de Dory avec les monstros. Ben je vais vous dire un truc, âme sensible s'abstenir sous peine de vous voir transformé subitement en madeleine larmoyante.

 le monde de Dory affiche

Alors pour ceux qui ne connaîtrait pas du tout, Dory est une gentille petite poissonne qui souffre de troubles de la mémoire immédiate. En gros, elle oublie tout au fur et à mesure. Et comme ça dure depuis sa naissance, elle a quasiment pas de mémoire du tout en fait. Quand elle fait la connaissance de Marin et Némo dans Le monde Némo, elle ne sait donc pas d'où elle vient et ne se rappelle pas de sa famille. Dans ce nouvel opus, des souvenirs lui reviennent, en particulier sur le fait qu'elle aurait des parents et sur l'endroit d'où elle pourrait venir. La voilà donc qui se lance dans une traversée de l'océan, en compagnie de ses 2 amis poissons clowns, à la recherche de sa famille.

Autant passer la scène du début dans le premier opus, le reste du film était plutôt léger, autant ce nouveau volet est nettement moins drôle. Alors attention, ça reste un bon film hein et on ne s'ennuie pas. Mais si j'en crois les réactions d'Azraël (qui a passé la séance blotti sur mes genoux la tête nichée dans mon cou à intervalles réguliers avec des "j'ai peur maman" tout aussi réguliers) et les larmichettes que j'ai moi-même écrasé discrètement, mieux faudrait ne pas aller le voir avec un angoissé chronique de l'abandon ou de la perte affective parce qu'il va entrer en pleine crise et en sortir traumatisé c'est à peu près sûr. C'est qu'au niveau trucs angoissants, à peu près tout y passe. Les parents inquiets parce que leur petite fille chérie n'est pas comme les autres, les scènes de jeunesse de Dory où on peut prendre toute la mesure de son handicap (si si, c'est vraiment traité comme l'exposé d'un handicap avec problème d'intégration, de confiance en soi etc ...), les réminiscences sur comment qu'elle a fini par oublier jusqu'à sa famille et j'en passe. Bref, je lui ai trouvé un petit côté anxiogène quand même assez prononcé.

Indépendamment de ça, il y a aussi des scènes rigolotes tout au long du film (heureusement d'ailleurs). On y découvre un Marin qui finit par réfléchir comme une Dory, un Némo qui n'hésite pas à faire la leçon à son papa, une pieuvre surdoué du camoufflage qui rêve de finir sa vie dans un aquarium, une requin baleine myope comme une taupe et un bélouga qu'a les plus puissantes lunettes du monde. Bref, on ne s'ennuie pas un instant.

Un bon Disney donc mais que je ne recommanderais pas à tout le monde, uniquement aux enfants sereins en toute circonstance ou en âge de comprendre et de faire la part des choses.

Cette bande annonce, c'est la première que j'ai vu juste avant qu'on aille au cinéma.

Ca, c'est la bande annonce que j'ai vu depuis. Ben elle reflète bien mieux l'atmosphère du film que la première à mon avis, surtout la première partie.

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26 juin 2016

Azraël a la dent dure !

Un matin comme un autre dans l'Inferno House.

Maman maman !

Oui Azraël ?

Regardes là-haut, il y a une étoile

(en désignant le plafonnier du salon, une des blagues préférée d'Azraël en ce moment)

Ah oui ? Où ça où ça ?

(ben oui, faut bien jouer le jeu de temps en temps)

BOUUUUUUUH ! Ah ah, c'était une blague maman.

Ben moi, j'en vois 2 des étoiles dans le salon

Où ça ? Je veux la voir l'étoile

T'as qu'à regarder dans un miroir

Ben pourquoi ?

Parce c'est toi et Gargamel mes étoiles.

Ah mais non, je suis pas une étoile moi. C'est toi l'étoile parce que t'es grosse !

Mouais. A votre avis, je dois la prendre comment celle-là ?

quand azrael dit queje suis grosse2

Ah ouais, alors comme ça je suis grosse

23 juin 2016

Conjuration burdesque

La semaine dernière, dans l'Inferno House.

Rhaaaaa ! Mais c'est quoi ce temps ! Y en a marre de la pluie !

T'as qu'à faire une conjuration.

(Ça, c'est Couturus qui parle)

De koua ?

Une conjuration ! Mais enfin, tous les démons connaissent ça !

Oui ben, aux dernière nouvelles, je suis pas un démon moi !

(on me souffle dans l'oreillette que vu mon humeur de chien en ce moment, c'est un point qui se discute. pffffff !)

Et on fait ça comme une conjuration d'abord.

Facile, on coud un vêtement ultra léger, ultra décolleté, le truc que tu peux mettre que s'il fait 30° à l'ombre et ça rééquilibre les flux cosmiques.

Mouais ! C'est ça! Dis plutôt que tu veux simplement coudre le dernier modèle que t'as vu chez Burda en fait.

Bon, comme j'avais pas vraiment grand chose à perdre, je me suis laissée convaincre par Couturus que la conjuration de la robe d'été avait un fort potentiel de réussite sur les changements climatiques et je me suis attaquée à la bestiole.

Ce qu'il faut savoir, c'est que Burda et moi, on est pas franchement copain copain même si je continue à craquer régulièrement devant certains modèles et à acheter le magazine. C'est qu'avec mon petit mètre 55, je suis trèèès loin de leur stature standard de référence et que ça me joue régulièrement des tours. En plus, là, histoire que la conjuration soit pleinement efficace, Couturus n'a pas opté pour le modèle le plus simple mais bel et bien pour une des "Master pièce" , le modèle 133 du Burda Style de juin 2016. Vu de face, le modèle parait très simple mais de dos, c'est une autre histoire avec son jeu de bretelles.

robe133burdajuin2016

Les maxi dress n'étant pas vraiment mon truc et vu que je voulais en profiter pour liquider un reste de Liberty bien trop petit pour une robe d'une telle longueur, j'ai largement raccourci le modèle pour avoir au final une longueur au genou. Au départ, quand j'ai vu Master pièce, j'avoue m'être demandé combien de semaines j'allais mettre avant de la finir et si j'avais une chance de la porter cet été indépendemment du temps. Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de pièces et que toutes les bretelles sont à double (2 pièces identiques assemblées ensemble par bretelles multipliés par 6 bretelles, ça commence à faire quand même). Mais en fait, ce n'est pas vraiment un modèle compliqué et le plus long, c'est de recopier le patron, de reporter les pièces et de les découper. Ça oui, c'est long ! Et casse bonbon !

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Un décolleté maxi plongeant

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Et le jeu de bretelles qu'il est trop beau non ?

En fait les vraies difficultés techniques sont là. Faire un bon report des pièces des bretelles sur son tissu pour qu'elles tombent bien ensuite et réussir son assemblage (et là, je dis une fois de plus merci à Madonna qui m'a permis de faire les ajustements sans me stresser). Une fois de plus, chez Burda, ça taille pas vraiment comme il faudrait pour moi mais bon, je commence à comprendre comment ça marche. Et comme cette robe est à taille haute (genre taille empire) avec une jupe évasée, ben les problèmes que je rencontre habituellement avec une ligne de taille mal placée n'ont pas eu lieu. Résultat, un modèle que, pour la première fois depuis que je couds du Burda, je n'ai pas eu à retoucher (enfin pas plus qu'un patron d'une autre marque). Incroyable non !

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Devant, coté et dos

Alors perso, entre le décolleté plongeant (que Chéri a adoré on se demande bien pourquoi) et le dos ajouré, je ne suis pas sûre de la porter souvent au bureau mais pour les vacances cet été, si le soleil se décide enfin à se montrer, elle va être parfaite. Réalisée dans un restant de Liberty donc et de coton à broderie anglaise (arriverais-je un jour à liquider ce damné coupon ?), elle reste assez confortable malgré son côté ajusté et s'avère parfaite pour faire face aux grosses chaleurs.

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Et portée, ça donne ça.

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Bon, pour le bureau, on oublie quand même les talons de 10 cm !

D'ailleurs, les habitants de région parisienne l'auront remarqué, la conjuration semble avoir partiellement fonctionné puisque la chaleur est là mais la pluie aussi. J'ai dû rater un truc quelque part mais je ne sais pas trop où. Un mauvais choix de tissu, j'aurai dû poser un passepoil, la longueur était 1 cm trop courte ou trop longue ? Que sais-je ? Si un spécialiste de la conjuration météorologo couturesque peut m'éclairer, qu'il ne se gêne pas surtout.

En tout cas, devant ce succès, je vais sûrement continuer à m'accrocher et tenter à nouveau du Burda ... un de ces jours ... mais pas tout de suite quand même !

 

20 juin 2016

Nom d'une poule !

Une fois n'est pas coutume, on va parler aujourd'hui littérature pour enfants. Enfin, littérature ... Est-ce bien le terme approprié pour des histoires où les fromages Kipu font des apparitions récurentes (et non, j'ai pas fait de faute et il y a bien une majuscule à Kipu, c'est une marque chère madame)? Par contre, le thème du premier bouquin de cette série que nous ayons eu à la maison est parfaitement adapté à la météo de ces derniers jours. Nom d'une poule, on a volé le soleil. Tel est le titre de cette histoire écrite par Christian Jolybois et Christian Heinrich et qui appartient à la série de bouquins "Les p'tites poules".

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Gargamel n'ayant jamais vraiment accroché niveau lecture (même s'il y a eu des progrès ces derniers temps), c'est avec Azraël que ma culture littéraire s'est enrichie. Bon, certes, au début, c'était principalement l'âne Trotro, Petit ours brun et autres Patpatrouille. Ou les très classiques "Histoires du soir". Des histoires courtes donc et ne demandant guère d'efforts d'attention (pour un hyperactif adepte de l'interruption chronique pour cause de commentaires/questionnement obligatoires, ça valait mieux). Bref, rien de bien transcendant et pas de quoi poster ici. Et puis à Noël dernier, à l'Arbre de Noël à mon boulot, les cadeaux des enfants étaient des livres. Et pas n'importe lesquels. Des livres avec plein de texte, d'images riches et pleines de détails importants pour la compréhension de l'histoire, une histoire d'une profondeur intellectuelle indéniable (bon, pas transcendantale non plus hein), des jeux de mots, des calembourds, des allusions à l'histoire de France et tout et tout, bref, des livres de grands quoi !

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Avec plein de texte

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Encore plein de texte et de beaux dessins très détaillés

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Et des allusions historiques (ben oui, l'appel du 18 juin quoi !)

C'est donc fortement dubitative que je suis rentrée à la maison, persuadée que les dits bouquins allaient finir au fin fond de la bibliothèque.

Eh bien j'avais pas tort. Et les dits bouquins ont eu largement le temps de prendre la poussière et la prendrait probablement encore si Azraël ne s'était pas pris de passion pour les poules et les poussins et je n'avais pas été prise d'une aversion profonde pour l'unique bouquin sur le sujet que nous avions et qu'on lisait tous les soirs.

Allez Azraël, va choisir ton livre. Ah non ! J'en peux plus de celui ! Prends autre chose.

Maiiiis, je veux une histoire de poule moi !

Ben tiens, regardes. On l'a jamais lu celui-là. C'est plein de poulets et de poules.

Ya écrit quoi ?

Les p'tites poules. Nom d'une poule, on a volé le soleil.

On a volé le soleil ! Waouuh ! Tu la lis maman !

Et ce fut enfin le début d'une grande histoire d'amour entre Azraël et les p'tites poules. Ce que je ne regrette absolument pas même si le coucher nous prend du coup nettement plus de temps. Cette série de bouquin est vraiment bien et pour plein de raisons.

D'abord, les histoires sont sympas et compréhensibles même pour de jeunes enfants. Les textes font souvent de subtils rappels à d'autres histoires (comme pour La poule au bois dormant ou Un poule tous et tous poule un) ou simplement à l'Histoire de France (quand Pitikok lança son appel un 18 juin ou que les frères Mongolfier se firent faucher leur ballon par un poulet rose). Ils sont également plein de jeux de mots. Alors certes, à son âge, Azraël ne peut pas comprendre toutes les subtilités du bouquin mais il s'amuse bien quand même et moi aussi (vu que moi, je suis à même d'apprécier les dites subtilités et qu'elles me font souvent bien rigoler). Et puis ça me change agréablement des autres lectures des monstros. En plus je me dis que ces livres dureront dans le temps vu que, quand il sera à même de comprendre les jeux de mots, Azraël pourra avoir une toute nouvelle vision de l'histoire.

Enfin, comme je le disais, les illustrations sont très belles et pleines de détails fort utiles à la compréhension et/ou à l'enrichissement de l'histoire. On peut alors s'amuser à les chercher ce qui présente le double avantage d'offrir à son monstros une seconde interprétation de ce qui se passe et de le pousser à développer son sens de l'observation.

C'est même tellement bien qu'Azraël s'est littéralement jeté sur les nouveaux bouquins de la série que j'ai acheté depuis, histoire de ne pas saturer trop vite. Petite précision tout de même. La tranche d'âge des livres de cette série est à partir de 5 ans lue par les parents, à partir de 7 ans lu seul.

Si vous cherchez une lecture sympa pour vos enfants où vous pourrez vous amusez autant qu'eux, c'est vraiment une série que je vous recommande chaudement.

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Et il y en a encore plein d'autres !

17 juin 2016

Piouuuu, c'est fini !

Aaaaaaaaaaahhhhhhhhh !

Ça, c'est le cri d'agonie d'une puce lessivée après plusieurs mois de conception, rédaction, correction, tournage, visionnage, révision, modification, retournage, revérification etc ... du MOOC dédié à la Mécanique Quantique de Hiro, sans oublier la couture dédiée bien entendu. Mais hier, oh joie, c'était le dernier jour de tournage (en même temps, ça va me manquer quand même). Et il était temps vu que le MOOC est ouvert maintenant depuis 3 semaines et qu'on a finalement fini près de 8000 inscrits ! J'y crois toujours pas et c'est probablement mieux comme ça parce que vu comment qu'on a déjà la pression, si on réalisait pleinement, je pense qu'on se serait déjà enfui au bout du monde avec Hiro.

Après déjà 3 semaines de diffusion, grâce au forum de discussion de nos chers nétudiants virtuels, on découvre tous les jours avec horreur les coquilles qu'on a pu laisser passer et qu'il va nous falloir corriger d'ici l'an prochain. Bon heureusement, il n'y en a quand même pas de trop. Et puis il y a des compensations, comme la découverte des vaches quantiques (ou la vision d'un agriculteur de la mécanique quantique). Après mon prof de fac qui faisait exploser les melons grâce au principe d'incertitude d'Heisenberg et diffracter ses nétudiants par les portes des amphithéâtres, ma culture quantique ne cesse de s'enrichir. Alors, qui c'est qui a dit que c'était pas rigolo la physique hein !

En tout cas je dois avouer que, même si cela a représenté un travail colossal (que si j'avais su, j'aurai pas probablement pas venu), au final, on s'est bien amusé. D'ailleurs, j'ai déjà signé pour réaliser la seconde partie du cours vu que celle qui vient de s'achever n'est en fait que la première. Huuuuum, maintenant que j'y pense, ça non plus il me l'avait pas dit Hiro au début qu'il y aurait une suite ! Mais comme on n'est pas fou (comment ça ça reste prouvé !), on va se donner le temps de la faire tranquillement cette seconde partie et surtout SANS STRESS !

Alors pour fêter dignement cette fin de tournage, à la plus grande surprise de l'équipe technique qui s'est chargée de tous nos enregistrements et du montage des vidéos (car il semblerait que ce soit bien la première fois qu'on les remercie ainsi pour leur boulot, un travail tout aussi titanesque que notre travail à moi et à Hiro), on a organisé un petit pot. L'occasion pour moi de tester une toute nouvelle recette : la panna cotta aux 3 chocolats.

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La panna cotta, dans mon petit cerveau dans un état de décrépitude avancé, c'était comme le mascarpone : une préparation spéciale impossible à faire soi-même et que tu ne pouvais acheter qu'en provenance directe d'Italie pour avoir un truc de bonne qualité. Ben en fait non, la panna cotta, il n'y a pas plus simple ni plus rapide à faire. En fait, le seul truc long, c'est d'attendre qu'elle fige. Oui parce que ce truc, c'est simplement de la crème fraîche (avec éventuellement du lait), de la gélatine et un parfum. Pour me faire la main, et vérifier que le goût était acceptable, j'ai commencé par une panna cotta vanille et son coulis de framboise. Un vrai régal mangé tellement vite que j'ai même pas eu le temps de faire des photos. Mais bon, je vous donnerai quand même la recette parce que c'est vraiment trop bon  et qu'on n'est pas tous des fans de chocolat. Le gros avantage de ce dessert, c'est qu'on peut facilement le préparer entièrement la veille et qu'il se conserve sans problème quelques jours au réfrigérateur.

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Panna cotta Vanille et son coulis (pour 4 verrines d'une contenance supérieure à 100 ml)

  • 15 cl de lait 1/2 écrémé
  • 25 cl de crème liquide entière
  • 50g de sucre
  • 1 gousse de vanille
  • 3 feuilles de gélatine ou 6g de gélatine en poudre
  • 150g de coulis (framboise, fraise ou n'importe quel fruit que vous aimez)
  • 50g de sucre (à moduler selon la teneur en sucre du fruit choisi et de vos goûts)

Faire tremper 10mn les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide (ou laisser gonfler la gélatine en poudre dans 4 fois son poids en eau soit ici 24g d'eau). Fendre la gousse de vanille et récupérer les graines. Dans une casserole, mettre le lait, la crème, les graines de vanille, la gousse fendue et 50g de sucre. Portez à ébullition en remuant bien pour éviter que ça attache au fond de la casserole. Retirer du feu dès les premiers bouillons. Enlever la gousse de vanille et ajouter la gélatine ( bien essorée pour les feuilles). Remuer jusqu'à parfaite dissolution de la gélatine.

Il ne vous reste plus qu'à verser dans les verrines, attendre que ça revienne à température ambiante puis à mettre au frigo pour 2h, le temps que la gélatine prenne.

Pour le coulis, soit vous en prenez un tout prêt soit vous mixez des fruits frais, c'est au choix. On met le coulis dans une casserole, on ajoute 50g de sucre et on porte à ébullition en remuant. Dès que ça bout, on éteint le feu et on attend que ça revienne à température ambiante. Il ne reste plus qu'à verser sur nos panna cotta dès qu'elles sont bien prises et à décorer d'un petit morceau de fruit frais (moi, c'était d'une framboise mais faudra me croire sur parole).

Il n'y a plus qu'à servir bien frais et à se régaler.

Panna cotta au 3 chocolats (pour 4 verrines d'une contenance supérieure à 100 ml ou 12 mini verrines)

  • 50g de chocolat blanc à pâtisser
  • 60g de chocolat au lait à pâtisser (40% de cacao, c'est mieux)
  • 25g de chocolat noir (70% de cacao pour moi)
  • 2x25 cl + 1x 5cl de crème liquide entière
  • 1 cuillère à soupe de sucre (15ml)
  • 2 x 4g de gélatine (soit 2x2 feuilles)

Panna cotta au chocolat blanc : Faire tremper 10mn 2 feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide (ou laisser gonfler 4g de gélatine en poudre dans 4 fois son poids en eau soit ici 16g d'eau). Dans une casserole, mettre 25 cl de crème et portez à ébullition en remuant bien pour éviter que ça attache au fond de la casserole. Retirer du feu dès les premiers bouillons et versez sur les 50g de chocolat blanc coupé en petits morceaux. Remuez à la cuillère magique ou à la marise jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu. Ajoutez la gélatine. Remuer jusqu'à parfaite dissolution de la gélatine.

Versez dans les verrines, attendez que ça revienne à température ambiante puis mettez au frigo pour 2h, le temps que la gélatine prenne (1h suffit largement pour les mini verrines).

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Panna cotta au chocolat au lait : Faire tremper 10mn 2 feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide (ou laisser gonfler 4g de gélatine en poudre dans 4 fois son poids en eau soit ici 16g d'eau). Dans une casserole, mettre 25 cl de crème et la cuillère à soupe de sucre. Portez à ébullition en remuant bien pour éviter que ça attache au fond de la casserole. Retirer du feu dès les premiers bouillons et versez sur les 60g de chocolat au lait coupé en petits morceaux. Remuez à la cuillère magique ou à la marise jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu. Ajoutez la gélatine. Remuer jusqu'à parfaite dissolution de la gélatine.

Assurez vous que la panna cotta chocolat blanc est bien prise et versez votre nouvelle préparation dans les verrines. Attendez que ça revienne à température ambiante puis mettez au frigo pour 2h, le temps que la gélatine prenne (à nouveau, 1h suffit largement pour les mini verrines).

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Coulis au chocolat noir : Faire chauffer 5 cl de crème dans une casserole. Dès les premiers bouillons, mettez hors du feu et ajouter le chocolat noir coupé en petits morceaux. Remuez jusqu'à ce que le coulis soit bien lisse et le chocolat fondu. Versez dans les verrines et décorez comme vous le sentez.

Réserver au frais jusqu'au moment de servir.

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Personnellement, je n'ai jamais mangé de "vraie" panna cotta italienne donc je n'ai pas de points de comparaison en dehors de celle qu'on trouve en supermarché. Mais les italiens de mon labo m'ont assuré que ces 2 recettes étaient super bonnes. Quant à Chéri, il s'est plaint que les verrines étaient trop petites. Bref, de quoi épatez la galerie sans effort, juste un peu de patience.

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15 juin 2016

Le samedi, c'est petits biscuits

Et voilà, Gustus a encore frappé. Mais pas de gâteaux compliqués cette fois, tout est dans la simplicité, rien que du monstros compatible (à condition toutefois d'être prêt à les regarder se lécher les doigts en permanence et à les imiter sans vergogne). Au menu, LE truc irrésistible pour moi, des biscuits 100% sucre amande et blanc d'oeuf, irrésistible à double titre car je suis dingue des amandes et ça m'écoule mes blancs d'oeufs avec infiniment moins de travail que les macarons. Mais quelle est donc cette petite merveille ? Les amarettis. Eh oui, encore une spécialité italienne, comme les cantuccinis. (Et comme la plupart de mes recettes, celle-ci vient du merveilleux site de Maîtresse Valérie)

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Ça donne envie hein !

Ces petits biscuits n'ont l'air de rien mais ils sont à tomber. C'est fondant, tout moelleux et ça se conserverait très bien dans une boite ou un sachet plastique hermétique si ça n'était pas dévoré de façon quasi instantanée. Car il faut être clair et objectif, le durée de vie d'un amaretti à la machine à café du labo est proche du néant. Alors certes, c'est un peu long à façonner et on s'en met vraiment plein les doigts mais c'est tellement bon, si facile à faire et inratable (contrairement aux macarons) !

Mais comme à la maison, je suis la seule à être une fanatique de la poudre d'amande et qu'il en faut quand même bien pour tous les goûts, on a fait un petit atelier cuisine avec Gargamel. Et rien de tel pour le motiver que de réaliser son pêché mignon : les cookies. Eh oui, chacun ses goûts. Ça fait un sacré bout de temps que je cherche une recette de cookies sympas qui ne me donne pas l'impression de manger de la pâte mal cuite ou farineuse. Cette recette là est vraiment pas mal du tout. D'abord parce qu'on obtient des cookies tout moelleux quand on les déguste tout chaud à la sortie du four.

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Mais pourquoi ai-je subitement envie de lécher mon écran ?

Ensuite parce qu'en refroidissant, ils deviennent certes durs mais restent bien fondants en bouche et sont un pur délice trempé dans un café ou une tasse de lait chaud. Et puis parce qu'ils se conservent très bien en gardant leur croquant et leur fondant. Et là, j'ai eu l'occasion de tester la conservation sur une semaine dans un sachet zippé et c'est parfait, à condition de rester loin de la machine à café parce que sinon, la durée de vie du cookie ne dépasse à peine celle des amarettis. Mais c'est surtout leur goût qui m'a fait fondre. Un goût particulier qui n'est pas sans me rappeler vaguement celui des speculos, sans doute un effet de la vergeoise brune qui fait partie de la recette. Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps. Voilà les recettes.

Amarettis moelleux à la pistache (pour environ 12 pièces)

D'abord, précisons pour celles et ceux qui n'auraient pas de pâte de pistache qu'on peut la remplacer sans souci par un mélange 50/50 de poudre de pistache ou d'amande et de sucre.

  • 35g de blanc d'oeuf (soit à peu près le blanc d'un gros oeuf)
  • 50g de sucre
  • 120g de poudre d'amande
  • 20g de pâte de pistache (si vous n'aimez pas la pistache, vous pouvez vous en passer, il faudra seulement utiliser 60g de sucre au lieu de 50).
  • 1 pincée de sel (soit environ 1g)
  • du sucre glace

Pour celles et ceux qui n'auraient pas de pâte de pistache et ne souhaiteraient pas s'embêter à en faire ou en acheter, vous pouvez remplacer les proportions sucre, amande, pistache ainsi :

  • 60g de sucre
  • 60g de poudre d'amande
  • 60g de poudre de pistache
  • 1 goutte d'extrait d'amande amère (ça fait ressortir le goût de la pistache)

On commence par mettre dans un saladier le blanc d'oeuf, le sucre et la belle pincée de sel. On attrape son petit fouet électrique et c'est parti pour monter sa meringue dans la joie et la bonne humeur. Avec autant de sucre mis d'office, on procède doucement, c'est-à-dire qu'on se conduit pas comme une brute et on commence à monter la meringue à petite vitesse. Quand ça mousse, on augmente la vitesse progressivement jusqu'au maximum. Dès qu'on a le fameux bec d'oiseau, on s'arrête.

Si on a de la pâte de pistache, c'est maintenant qu'on l'ajoute et on redonne un petit coup de fouet juste pour homogénéiser tout ça mais surtout, on n'insiste pas. On ajoute alors la poudre d'amande (et la poudre de pistache si on a opté pour cette façon de faire). On mélange le tout délicatement à la marise en faisant attention à ne pas casser la meringue.

C'est le moment de mettre votre four à chauffer à 150°C chaleur tournante car on va commencer à façonner les amarettis. On recouvre de papier sulfurisé ou d'une silpat une plaque à pâtisserie. On façonne des boules de pâte qu'on roule dans le sucre glace. Au passage, la pâte est EXTRÊMEMENT collante. Je ne saurais donc trop vous conseiller de bien vous enduire les doigts de sucre glace (comme on le fait de farine quand on travaille une pâte à tarte) pour éviter que cela ne vous colle trop au main. Après, si vous préférez passer votre temps à vous lécher les doigts, c'est votre affaire !

On dispose les boules sur la plaque et on creuse une petite dépression avec le pouce pour le fun. Pour la déco, on peut placer une pistache entière dans le creux formé.

Il ne reste plus qu'à enfourner avec la grille placé au milieu pour 12 mn pas plus. Les amarettis, pour rester bien moelleux doivent rester bien blanc. On les laisse donc vraiment pas du tout colorés ! Une fois cuits, on les laisse sur une grille à refroidir. Et voilà, il ne reste plus qu'à déguster.

Cookies :

  • 140g de beurre mou
  • 100g de sucre
  • 100g de vergeoise brune (ou cassonade)
  • 1 oeuf
  • 240g de farine fluide
  • 1/2 cc de bicarbonate
  • 3/4 cc de levure chimique
  • 1/2 cc de sel
  • 200g de pépites de chocolat.

Préchauffer le four à 180°C chaleur tournante. Dans un saladier, tamiser farine, sel, bicarbonate et levure. Dans un autre saladier, fouettez au fouet électrique (ou alors dans un robot si vous en avez un) le sucre, la vergeoise et le beurre jusqu'à ce que ce soit bien mousseux (j'aurais bien dit blanc et mousseux mais avec la vergeoise brune, aucune chance que ce soit blanc même si ça va franchement virer au marron clair). On ajoute l'oeuf et on continue à battre jusqu'à ce que la préparation soit bien homogène.

Ajouter ensuite peu à peu les ingrédients préalablement tamisés. Au début, on peut mélanger au fouet tant que c'est assez liquide. Ensuite, il faudra terminer à la spatule ou à la main. Dès que le mélange est à peu près homogène (il faut travailler la pâte le moins possible), ajouter les pépites de chocolat (ou tout autre garniture de votre choix comme des fruits secs par exemple) et finir de mélanger.

Il ne vous reste plus qu'à façonner vos cookies à la taille de votre choix. Personnellement, j'opte pour l'équivalent d'une cuillère à soupe de pâte par cookie.

On dispose les cookies sur un plaque à pâtisserie garnie d'une feuille de papier sulfurisé ou d'une silpat.

Petite astuce : si vous voulez que vos cookies s'étalent le moins possible à la cuisson, placez les cookies façonnés au réfrigérateur au moins 30 mn (1h, c'est encore mieux) avant de les mettre à cuire. Le temps de cuisson ne sera pas rallongé mais les cookies s'étaleront moins.

Il ne reste plus qu'à enfourner à mi-hauteur pour 12-14 mn selon la taille de vos cookies. Il faut simplement qu'ils aient commencé à dorer sur leur périphérie. A la sortie du four, vous aurez l'impression qu'ils sont tout mous et pas assez cuits. C'est normal, ils vont durcir en refroidissant. Résistez donc à la tentation de prolonger la cuisson. Vous pouvez les laisser sur le papier ou la silpat le temps qu'ils sont devenus manipulables mais il faudra quand même les retirer de la plaque à pâtisserie.

Une fois assez durcis, mettez les à refroidir sur une grille. Et voilà !

Bon appétit !

 

 

12 juin 2016

Gargamel est de retour

Et voilà, vendredi soir, c'était le grand retour de Gargamel après son séjour chez les indiens. Et après une semaine de calme relatif, calme parce qu'on n'a eu aucune bagarre entre frangins et que franchement, ça fait un bien fou, relatif parce que qu'est-ce qu'il est pot de col le Azraël. On sent qu'il voulait profiter à fond de papa et maman pendant l'absence de son grand frère. Après une semaine de calme relatif donc, nous avons retrouvé un Gargamel souriant, tout content et tout bronzé. J'ai d'ailleurs pu apprécier le contraste flagrant entre le visage de mon monstros adoré à la descente du bus et celui de sa maîtresse vénérée La pauvre m'a donné l'air d'être prête à s'effondrer, voir à s'enfuir en courant, et je suis pas convaincue que le week-end sera suffisant pour qu'elle se remette de l'épreuve. Et après, il y en a pour dire que prof et instit ont la belle vie et une bonne planque !

Du coup, j'ai eu un peu de scrupules (mais ça n'a pas duré) à la coincer pour savoir comment s'était passé le séjour. C'est que ma hiérarchie ayant été très claire sur le sujet, il m'était impossible de revenir sans le moindre ragot.

Alors, ça a été avec Gargamel.

Et bien à part le premier jour où il a pris ses marques, ça a été impeccable.

Cool !

Ça lui a fait énormément de bien sur le plan social. Il n'est pas resté dans son coin, il n'a pas arrêté d'aller se mélanger aux autres

(oui parce que la CLIS n'était pas la seule classe de l'école à partir, il y en avait 2 autres)

Super !

Et en plus, j'ai été épatée, il a fait de très bonnes nuits à chaque fois. Non vraiment, aucun problème.

Ah ah, je l'avais bien dit à Chéri qu'il se faisait du souci pour rien. Le pauvre a passé la semaine à se demander si tout allait bien. Tout le contraire de moi qui suis partie du principe que tant qu'on m'appelait pas pour venir le chercher, c'est que tout allait bien.

Alors certes, vous allez me dire que l'opinion de la maîtresse c'est important mais pas autant que celle de Gargamel. Et qu'est-ce que le séjour lui  a plu? Si j'en crois son air extatique dès qu'il regarde le dépliant sur le séjour, j'aurai tendance à penser que oui, ça lui a plu.

Alors Gargamel, c'était bien le séjour chez les indiens ?

Oh OUIII !

Et qu'est-ce que tu as fait ?

Maman, moi j'adoooore le cheval.

Oh ben c'est bien ça. Alors t'as fait du cheval.

C'est tout doux et c'est tout mou. C'est rigolo !

Ah bon ? Ben euh, d'accord. Et dormir dans le tipi, ça t'a plu ?

Oh oui, moi j'adoooore le tipi ... C'est tout doux et c'est tout mou, c'est rigolo !

Hein ? Ah oui d'accord, c'est bon, j'ai compris.

Oui, effectivement, j'ai compris. Et je confirme, ça lui a beaucoup plu. Comment je le sais alors qu'il a eu l'air de répondre n'importe quoi à mes questions parce que franchement, où est-ce qu'on a vu qu'un tipi c'était doux et mou ? Simplement parce qu'il s'agit là, une fois encore, d'une réplique culte de Petite Princesse, concernant une des choses que notre héroïne aime par dessus tout : jouer dans la boue (une vraie Peppa Pig en puissance). Et conformément à sa technique d'apprentissage et d'appropriation du langage, Gargamel a intégré cette réplique pour les choses qu'il aime vraiment beaucoup, sans avoir encore compris que la dernière partie se correspond pas forcément à la situation. Mais bon, on s'en fiche. Tout le monde est content et on n'aura donc pas de crainte à renouveler l'expérience à la première occasion.

9 juin 2016

Décalée

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Euh, Couturus. C'est quoi ce truc !

Ben ça se voit non ? C'est un imperméable.

Huuum, il n'y a pas comme un problème là. T'as vu ce soleil ! Tu te rends compte qu'il faut 24°C dehors quand même !

Et alors ! Dois-je te rappeler que, quand on a commencé à le coudre cet imper, il tombait des cordes et que t'étais bien contente que je te files un coup de main.

Mouais, il a pas tort le Couturus. C'est vrai qu'au premier abord, on se demande ce que j'ai fait de mon bon sens. Un imperméable ! Par ce beau soleil ! Seulement voilà, l'histoire c'est que pour son séjour chez les indiens, Gargamel avait un besoin urgent d'un imper. Ca faisait partie du trousseau O BLI GA TOIRE ! Manque de chance, son dernier imper était en taille 6 ans. Ben oui, je vous ai déjà dit qu'il avait horreur des tissus synthétiques alors les impers, c'est pas vraiment le genre de trucs que je renouvelle souvent. Et autant dire que Sir Gargamel portant actuellement allégrement du 12 ans voir du 14, son vieil imper taillait un poil trop petit. Comme on est hyper prévoyant chez les Infernos, je me suis aperçue du côté obligatoire de l'imper environ ... 5-6 avant le jour J. Et vu les trombes d'eau qui tombaient alors, de la mini inondation dans le garage et des routes coupées par la montée de l'Yvette  franchement, je n'ai pas remis en question le côté obligatoire de la chose. Bon, pas grave que je me suis dit, t'as largement le temps d'en trouver un dans les magasins, te prends pas la tête.

Sauf que j'avais oublié une donnée essentielle : seuls les enfants de moins de 10 ans sont susceptibles de se faire tremper par la pluie et donc d'avoir besoin d'un imperméable. Les autres ont un super pouvoir qui fait s'écarter les gouttes comme Moise la mer rouge rendant parfaitement inutile l'acquisition d'un tel vêtement. Comment ça je délire et je dis n'importe quoi. Mais pas du tout ! Sinon, vous expliquez comment vous que tous les imper que j'ai pu trouver en magasin s'arrêtent au 8-10 ans !

Bon, à ce stade, j'aurais pu paniquer. Mais non, je suis allée dans l'unique magasin de tissu à proximité de la maison et j'ai acheté à prix d'or un coton enduit beige à pois marrons. Ok, c'est pas le plus beau tissu du monde mais bon, c'était ça ou des Cup cakes et franchement, je ne voyais pas trop Sir Gargamel recouvert de Cup cakes. Le patron de gilet 39 tiré du Ottobre 1/2013 et c'était parti pour la confection d'un magnifique imperméable à pois.

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Dès le premier essayage, j'ai tout de suite compris qu'il y avait intérêt à ce qu'il fasse beau parce que sinon, elle allait souffrir grave pour le lui faire enfiler la maîtresse. Parce que c'était parfaitement clair. Le coton enduit, Gargamel, il aime pas ! Mais alors pas du tout ! En même temps, ça n'aurait pas dû me surprendre. Finalement, je me suis débrouillée autrement (j'aurai de toute façon jamais réussi à finir à temps) et c'est Azraël qui a hérité de la chose. Et au premier essayage, la réaction a été parfaitement identique à celle de son grand frère : le coton enduit, c'est maaaaaaal.

Maiiis maman ! Z'en veut pas. C'est moche, c'est cro grand et puis ça gratte !

Tu sais Azraël, je vais raccourcir encore les manches. Et puis je vais le doubler avec ce jersey tout doux. Regardes.

Oooooh, c'est tout doux. Je l'adore. Bon, d'accord maman.

Comme quoi, chez Azraël, une bonne doublure, ça fait toute la différence. Vu la différence de taille, j'ai tout de même eu pas mal de reprises à faire, surtout sur la capuche mais au moins, il est maintenant paré pour quelques années (enfin, j'espère). Reste à savoir comme le dit imper va se comporter face aux intempéries car je suis tout de même dubitative sur le côté imperméable des coutures. Mais au final, pour un truc cousu à la va vite et dans un tissu qui ne me plaisait pas vraiment mais restait le moins pire du magasin, je trouve que le résultat n'est pas si mal. Et Azraël a décrété qu'il l'adorait et voulait le garder tout la vie. Que demande le peuple.

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Comment ça il a un sourire crispé. Meuuuh pas du tout !

6 juin 2016

Gargamel chez les indiens

A l'image d'une des mamans présente au départ du bus ce matin, je pourrais me mettre à chanter le désormais culte (pour tous les parents affublés d'une quelconque progéniture) Libérééééééée Délivrééééééée. Car tenez-vous bien, ce matin, à 9h tapante, je me débarrassais joyeusement de Gargamel pour le refiler pour une semaine, oui, vous avez bien lu, une semaine COMPLÈTE ! à sa maîtresse (que son chemin soit pavée de millions de pétales de rose, elle le mérite). Direction, un centre de vacances spécialisé dans les séjours cowboys et indiens.

Voilà donc Gargamel en route pour dormir dans un tipi et s'occuper de poneys entre autres activités, accompagné d'une valise bourrée à craquer, d'un duvet tout neuf (dans lequel il a passé une partie de son week-end que j'en reviens pas qu'il l'ai adopté aussi vite lui qui n'aime normalement pas les tissus synthétiques allez comprendre) et d'un petit sac à dos.

Oooh là là, la Puce ! Tu dois être toute chose ! T'as pas la gorge toute nouée et la larme à l'oeil ? Euuuh, ben en fait, non. Pas plus que la dernière fois. En bonne mère indigne, la chose me préoccupe tellement peu que si je ne regarde pas le dépliant, je suis incapable de me rappeler où c'est qu'ils sont partis (bon, un rapide coup d'oeil au dit dépliant m'indique qu'il s'agit de la colo Far West à Sargé sur Braye). Oui, je sais, c'est pas bien. Mais je suis tellement contente que la maîtresse l'ai jugé prêt à faire cette classe découverte sans accompagnant cette fois-ci que je reste sur mon petit nuage d'optimisme. Et je suis bien trop contente de profiter d'une semaine sans avoir à me soucier de gérer son emploi du temps de ministre, à supporter ses multiples querelles avec Azraël ou, pire, à écouter en boucle les génériques et dialogues de ses DVD favoris pour regretter un tant soit peu son départ. Contrairement à Chéri qui avait la voix toute émue (et je suis persuadée qu'il avait même une larmichette à l'oeil, c'est que c'est sensible ces grandes choses là) au téléphone quand Gargamel lui a fait des gros bisous vu que Chéri a dû partir au boulot à 6h30 ce matin, bien avant le lever des monstros.

cheri hier imaginant le depart

Chéri songeant au départ imminent de Gargamel

Non, en fait, le seul truc un tant soit peu susceptible de m'inquiéter, c'est le taux de résistance de la maîtresse. Non c'est vrai quoi. Imaginez qu'elle se soit fait des idées et que ça ne se passe pas aussi bien qu'elle l'avait imaginé. Et hop, je me retrouverais obligée de retourner le chercher avant la fin du séjour. Pourtant, je voulais mettre toutes les chances de son côté. Et pleine de bonne volonté, j'ai tenté de lui expliquer qu'en prenant également Azraël avec elle, il pourrait l'aider si Gargamel se montrait difficile et puis que c'était inhumain de séparer 2 frères qui s'adorent autant. Mais bizarrement, elle a été totalement insensible à mes arguments. J'ai donc lamentablement échoué à me débarrasser des 2 monstros d'un coup éviter une cruelle séparation. Tant pis, ils devraient tout de même arriver à s'en remettre.

D'ailleurs, Gargamel n'a semblé avoir aucun état d'âme à l'idée de partir toute la semaine. C'est même tout juste si j'ai eu droit à un bisou avant qu'il monte dans le car ce matin. Ceci dit, j'ai toujours un doute sur le fait qu'il ait bien compris qu'il ne rentrait pas à la maison ce soir.

Sur le trotoir apres le depart du car

A peu de chose près la scène de liesse qui s'est déroulé sur le trottoir devant l'école juste après le départ du bus. Comme quoi, je ne suis pas la seule mère indigne du secteur.

En tout cas, on va tacher de profiter au maximum de cette semaine en effectif réduit tout en croisant les doigts pour que tout se passe bien.

ah oui, mais il m'en reste un

Quand j'ai réalisé que bon, il m'en restait quand même un sur les bras ! Oui oui, je sais, c'est pas bien !

3 juin 2016

Gargamel est en progrès

Bon, je vois le truc d'ici. Vous allez dire que je suis jamais contente, que je suis une mère indigne et que je ne sais pas ce que je veux. Mais honnêtement, après avoir prié pendant des années que Gargamel se mette enfin à parler, ben en ce moment, j'aimerais vraiment beaucoup beaucoup qu'il se taise 5 mn ! Non parce que les dialogues hautement intellectuels de Petite princesse en boucle ou m'entendre dire quasiment tous les soirs en criant que c'est ma faute si j'avais pas été là papa serait toujours vivant (je vous rassure, Chéri se porte à merveille, c'est juste une des répliques du Voyage d'Arlo)

Car voilà, depuis toujours (enfin depuis l'âge de 6 ans et quelque, âge auquel le langage s'est enfin débloqué et où il a accepté de communiquer autrement que par hurlement), Gargamel doit ses progrès de langage à Super Ortho (notre orthophoniste chérie, mon héroïne à moi plus forte que Supergirl et Wonderwoman réunies) et aux DVD. Oui oui monsieur dame, je ne plaisante pas, les dessins animés, il n'y a que ça de vrai. Car la technique d'apprentissage de Gargamel est un savant mélange d'écolalie et d'appropriation.

Hein ? Comment ça vous comprenez rien ? Bon, ok, un exemple tout bête. Il va retenir une réplique du genre "Allez Tchoupi, tu viens". Et quand il va vouloir me faire venir, ça va donner ça.

Allez Tchoupi, tu viens

Euh, moi, c'est maman

Allez maman tu viens.

Et en principe, la modification de la phrase subsiste et il peut ensuite la décliner en plein de version, genre allez papa tu viens, allez Azraël tu viens etc ...

En résumé, Gargamel apprend par coeur des passages entiers de dessins animés, qu'il nous répète et nous joue en boucle, avec la participation enthousiaste d'Azraël (pitié au secours sauvez moi voilà que l'autre s'y met aussi) avant d'en extraire judicieusement des phrases complètes qu'il adapte et ressort dans le bon contexte.

Pourquoi on laisse faire ? D'abord, parce que même si c'est usant et que ça finit souvent mal, Gargamel et Azraël jouent enfin véritablement ensemble à ces occasions, avec de vrais échanges, des changements de rôle et tout et tout. Et que ça, après une longue période où Azraël étant parfaitement invisible aux yeux de son grand frère, c'est quand même appréciable. Et puis ensuite, parce que grâce à cela, les conservations au moment du coucher se sont subtilement transformées. Avant, ça donnait plutôt ça.

Allez Gargamel, c'est l'heure d'aller se coucher.

NON, PAS DODO !

Si, et tu discutes pas !

Je veux à boi !

Maintenant, c'est plutôt ça.

Allez Gargamel, c'est l'heure d'aller se coucher.

Une petite minute maman, pas tout de suite.

Allez, c'est bon cette fois. Tu ranges la tablette et tu montes.

Je ne veux pas aller au lit. Je suis une chauve souris. Je ne veux pas domi

Ben si. Maintenant tu montes et tu arrêtes de discuter.

Maman, j'ai soif, vous pouvez m'apporter un verre d'eau.

Alors ! Avouez qu'il y a du progrès non ! Bon, quand même, va peut-être falloir que je lui explique que sa dernière réplique fait un peu snob quand même.

Allez, je ne résiste pas. voici l'épisode culte du coucher de la Petite princesse, celui dont Gargamel sort la quasi totalité de ses répliques du soir.

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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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