Quand y a du gène, y a pas de plaisir !
Yahooo, trop cool ! Je vais être super gâtée cette année pour Noël. Et en plus, je vais recevoir tous mes cadeaux nettement avant l'heure. Je vous raconte pas la Chance (si si, avec un grand C).
Car j'avais déjà eu mon beau mannequin de couture qui m'a été si utile dernièrement et plein de beaux tissus aussi pour faire plein de vêtements et d'autres trucs supers géniaux.
Et là, maintenant, tout de suite, je vais entrer dans le club hyper fermé des ... porteurs de lunettes pour lire ! Et oui, c'est officiel, j'ai besoin de lunettes. Le docteur, il a été formel. Si je suis fatiguée et que j'ai mal au crâne facilement en ce moment, si j'attrape des crampes dans les bras parce que je tiens mes livres trop loin et si j'arrête pas de râler en cherchant à enfiler mon fil dans le chas d'aiguille définitivement trop petit, c'est parce qu'il me faut des nunettes comme dirait Azraël.
Bon, concernant les aiguilles, j'émets tout de même des réserves parce que je suis certaine que c'est un coup des démons qui ont échangé mes belles aiguilles contre des aiguilles toutes pourries que c'est pas possible que j'ai la vue qui baisse d'abord je suis bien trop jeune pour ça et puis qu'il y a 14 ans le médecin des armées il a dit que j'avais des yeux de pilote de chasse. C'est vrai quoi, je fais comment moi maintenant pour devenir pilote de chasse !
Dans les faits, il était quand même d'accord avec moi, l'opthalmo : je suis trop jeune pour la presbytie ... oui enfin, pour la presbytie toute seule ! Seulement voilà, après 8 ans de sursis (puisqu'il paraît que ça se déclare à partir de 35 ans et il vous reste plus qu'à calculer mon âge canonique), mon hérédité m'a finalement rattrapée. Inferno Gran Mom, tes gènes ont eu le dessus, ça y est, je vais enfin pouvoir faire ta fierté : je suis hypermétrope.
Et voilà comment, entre un pouillème de presbytie et un poil d'hypermétropie, on se retrouve dans un magasin de lunettes à choisir sa première paire parce que franchement, ça devient gonflant de tout regarder de loin pour y voir clair. D'ailleurs, durant tout mon parcours épique pour régler ce problème de vue (si si, vu tout ce qu'il faut faire pour dégoter un opthalmo qui soit disponible dans un délai inférieur à 4 mois, c'est épique je vous assure), j'ai été sidéré que la première question que l'on me pose systématiquement soit Pourriez-vous me donner votre vieille paire de lunettes ? C'est vrai quoi, je suis un cas à part ? Personne avant moi n'avait osé venir chez l'ophtalmo pour une première paire. Ils ont fait comment les autres pour l'avoir cette fameuse première paire ? Même au magasin, ils m'ont regardé avec des yeux ronds ! Je vous dis pas comment ça va être quand je vais devoir revenir dans quelques années pour ma première paire de lunettes pour voir de loin. Car oui, pour ceux qui ne seraient pas au courant, les hypermétropes ont le bonheur de voir leur vue de près ET de loin se dégrader au fil du temps donc de se trimbaler avec plusieurs paires (ou une seule et des verres hors de prix).
Bon heureusement, c'est pas tout ça qui m'a empêché de continuer de faire mes cadeaux de Noël et je viens justement de finir ma seconde pochette de transport pour livre. J'ai même profité de l'occasion pour finir mon tuto sur le sujet, lequel est, j'espère, suffisamment clair mais c'est pas sûr (mouais, pas sûr du tout même).
En avant première, voilà donc les photos de ma dernière réalisation.
Tissu extérieur en suédine bleue avec un joli appliqué Hibou dans la lune
Une fermeture éclair rouge pour le contraste
Une doublure en coton fleuri (le même que pour ma pochette précédente)
Gros plan sur le ruban marque page avec son imprimé Hibou pour rappeler l'appliqué de la couverture.
Et pour le tuto, on clique sur le lien : Pochette_de_transport_pour_livre_de_poche