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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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24 avril 2017

On surnage !

Euuuh ? Youhouuuuuu ? Y a quelqu'un ? La Puce ?

Bizarre ça, on dirait qu'il n'y a personne dans ce blog. Mais elle est passée où la Puce ?

Huuum, attendez une minute, vous entendez pas des drôles de bruits ?

Oulala, vite vite, appelez les pompiers, le samu, la police ou non tiens plutôt les gardes-côtes ! C'est la Puce là-bas au large, entre la Pointe de l'Expertise et le cap du Pakéd'kopy. Elle est en train de se noyer dans un océan déchaîné de paperasserie en tout genre. Et visiblement, elle va pas tenir encore bien longtemps d'autant que se profile à l'horizon l'arrivée d'une très grosse tempête ménagère !

Argh, je crois bien que cette fois, elle est fichue ! Adieu la Puce ! Ah non, attendez, j'aperçois Sir Azraël, le champion incontesté des Bonnes Intentions, qui arrive sur son aspiro-balai. Muni de son légendaire chiffon à vitres (Inferno Gran Mom s'en souvient très certainement encore), il la tire laborieusement jusqu'à la Plage du Ciné de Quartier.

Piouuuu, ben on a frôlé la catastrophe ! Alors la Puce, ça va mieux ?

Oui oui, merci la voix off. Ça va mieux. Après avoir failli me noyer à 2 reprises, il semblerait que les éléments déchaînés, et tous ligués contre moi bien sûr, se décident à se calmer un peu. Faut dire que dernièrement, c'était la folie totale au bureau. Pensez donc, malgré tous mes efforts pré-vacances de Pâques (boulot soir et week-end quand même), impossible de finir tout mon taf dans les temps. Pour la première fois depuis plusieurs années, j'ai dû me résoudre à emmener du boulot pendant ma petite semaine de vacances ! Et pas n'importe quoi en plus : des dossiers à expertiser pour des demandes de financement sur des sujets de recherche hyper pointus ! Ah la la, qu'est-ce qu'on ferait pas pour la science quand même. Heureusement, grâce à Inferno Gran Mom (bénie soit-elle, faut vraiment que je me renseigne sur la procédure de canonisation là), qui s'est occupé des monstros, j'ai pu boucler tout ça rapido et profiter tout de même de mes vacances (je vous raconte ça bientôt promis). Et j'en avais bien besoin, surtout avec la reprise sur l'échappeau de roues qui a suivi.

Mais ça y est. J'aperçois enfin à l'horizon l'île dorée du Retour à la normale. J'ai troqué mon hors-bord hyper rapide mais super stressant pour un joli voilier et je devrais aborder le rivage de la Baie de la Couture à gogo d'ici 15 jours grand maximum. La félicité quoi !

Ceci dit, je dois une fière chandelle à Azraël et son aspiro-balai. Grâce à ses efforts ménagers dans mon salon ... il a consciencieusement aspiré toute la poudre de craie qu'il avait préalablement râpée et dispersée partout dans le dit salon, d'ailleurs, maintenant que j'y pense, s'il l'avait pas râpée cette craie, on aurait pas eu besoin de nettoyer ! Bref, grâce à ses efforts donc, la Plage du Ciné de Quartier était libre de toute cohue quand nous y avons abordé dimanche ce qui nous a permis de profiter tranquillement d'une des derniers diffusions de Baby Boss. Oui, il perd pas le nord quand il vient me sauver le Azraël, il a quand même une petite idée derrière la tête.

BOSS+BABY+2

Ok, là, j'en vois qui se demande ce que c'est que ce truc là Baby Boss. Ben c'est le dernier né (sans mauvais jeu de mots je vous le jure) des studios Dreamworks. Après Cigognes et Cie, c'est donc encore une histoire de bébé dont je vais vous parler mais le concept est entièrement différent.

L'histoire en gros : Imaginez une usine à bébés (bon, si vous avez vu Cigognes et Cie, vous serez pas dépaysés) avec une grosse production en série de mignons petits bouts de chou qui ne demandent qu'une chose, une gentille petite famille. Sauf que, parfois, parmi tous les bébés produits, il y en a qui ne sont pas comme les autres. Ceux-là ont un corps de bébé mais dans leur tête, ce sont déjà des bussiness man (ou woman). D'ailleurs, ils savent d'office marcher et parler comme vous et moi. Ceux-là, on les expédie directement à la direction de ... Babycorp, société spécialisée dans la production de bébés. Notre baby boss (oui, on l'appellera comme ça vu qu'il n'a un nom qu'à la fin du film et que pendant tout ce temps on l'appelle baby boss, bébé ou encore, mon préféré, Eh toi) fait donc partie de ces bébés particuliers et se retrouve expédié dans la maison de Tim dont il devient le petit frère. Bon, ok, jusque là, c'est un peu bizarre mais pourquoi pas. Sauf que les parents de Tim, eux, sont persuadés qu'il s'agit bien de leur bébé, un bébé parfaitement normal qui plus est, qui se traîne à 4 pattes, fait des areuh areuh et tout et tout. Et à ce petit jeu, Baby boss est l'archétype du parfait acteur jusqu'au jour où Tim, qui ne supporte pas d'avoir "perdu" l'amour de ses parents (en gros, il ne supporte pas de partager leur affection, et surtout leur temps, avec son petit frère), découvre la vérité. Son prétendu petit frère n'en est pas un mais c'est un agent envoyé en mission secrète. Bon, j'en dirais pas plus, ça vous casserait le suspense. J'ajouterai juste que Baby Boss n'est pas seul sur le coup mais qu'il est secondé par une mirifique équipe de bébés à peu près aussi performante que ... ben des bébés normaux en fait.

Ce qu'on en a pensé : ben si j'en crois la réaction de Gargamel qui a lâché la sacro sainte tablette pour mieux suivre le film, d'Azraël tellement concentré qu'il en a oublié de me poser des questions en rafale sur l'histoire pendant toute la projection, les éclats de rire dans la salle et le fait que je me suis bidonnée une bonne partie du temps, je dirais qu'il est pas mal du tout. Alors certes, il y a des trucs que je comprends pas trop (pourquoi vouloir rester absolument des grandes personnes dans des corps de bébé par exemple), l'histoire en elle-même n'est pas transcendante et côté vraisemblable, alors là, faut carrément oublier. Mais c'est plein d'humour et cela aborde avec une approche plutôt sympa le problème de l'arrivée d'un bébé dans une famille et la rivalité et le sentiment d'abandon que cela peut provoquer chez le grand frère ou la grande soeur. La seule chose que je n'ai pas vraiment aimé, c'est l'idée que l'amour existant dans le monde est limité (vu qu'on en fait un camembert pour illustrer sa répartition et que la part revenant aux bébés est en baisse alarmante). Pour moi qui prêche en ce moment à Azraël que mon amour pour lui est infini, que j'en aurais toujours même si je lui en donne tous les jours et que cela ne m'empêche pas d'en donner tout autant à son grand frère, c'est quand même un peu gênant. D'ailleurs, ce fait entre en contradiction avec d'autres éléments du scénario mais bon, abstraction faite de cela, c'est un bon film à aller voir en famille et petits et grand devraient passer un bon moment.

Bref, si vous ne l'avez pas encore vu et qu'il passe toujours par chez vous, je vous le recommande.

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Commentaires
A
Whaooo, quelle vie trépidante !
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T
Vivement dans ...2 semaines alors?
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A
Comme toujours tu me fais découvrir des films dont je n'ai jamais entendu parler... Normal vu l'âge de ma progéniture! Ca a dû te faire un bien fou de t'extirper de ta paperasse, le rire est un grand remède à bien des maux!
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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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