Anniversaire Harry Potter - les costumes et la fiesta
Allez, courage ! Promis, c'est mon dernier post sur cet anniversaire (vous le sentez bien là hein qu'il m'en a fallu des efforts pour l'organiser !).
Je vous ai déjà expliqué en long en large et en travers les différentes activités et présenté les versions préliminaires des costumes. Aujourd'hui vous aurez droit à un cours de fabrication de baguettes, des photos des superbes robes de quidditch achevées et quelques astuces pour le gâteau. Et on commence par les baguettes.
Oui, vous ne rêvez pas, La Puce Olivander a accepté de vous livrer tous ses secrets de fabrication. Et fabriquer une baguette digne d'Harry Potter, ben c'est facile et ça ne coûte pas grand chose. En gros, il vous faudra une baguette, votre meilleur ami le pistolet à colle, une bonne réserve de bâtons de colle si vous faîtes une série de baguette et de la peinture vinyle (noire ou marron pour le fond, métallisée pour donner de la couleur ou de la patine). Pour mes baguettes d'entrainement, j'ai simplement pris un bâton de barbe à papa. Pour une baguette "normale", je vous conseille plutôt une baguette japonaise (parce qu'elles ont des bouts effilés) et non une baguette chinoise (parce qu'elles ont des bouts ronds ou parfois carrés). Vu qu'on doit travailler la colle encore chaude, je n'ai pas pu prendre de photos en cours de réalisation alors je vais essayer d'expliquer clairement.
On fait donc chauffer le pistolet à colle et on attrape sa baguette japonaise. Si vous prévoyez de faire un manche assez épais, je vous conseille de commencer par déposer une couche uniforme de colle sur toute la longueur désirée. On commence par l'extrémité de la baguette, on appuie sur la gâchette du pistolet pour faire sortir la colle que l'on dépose sur la baguette tout en tournant celle-ci. On obtient ainsi un serpentin qu'on fera bien serrer. On procède lentement, c'est-à-dire qu'on va déposer l'équilavent de 2 pressions sur la gâchette à la fois pas plus. Sinon la colle va durcir avant d'avoir été mise en forme. Une fois le serpentin déposé, on mouille bien ses doigts et on lisse la colle en une couche uniforme. Il est impératif de bien mouiller ses doigts sinon :
- la colle va adhérer dessus
- vous allez vous brûler les doigts (déjà que même mouillé, c'est plus que chaud !)
Une fois cette première couche posée, vous allez ajouter de la colle là où vous souhaitez placer des reliefs. On procède petite quantité par petite quantité, en travaillant la colle avec les doigts mouillés entre chaque dépôt. Si vous avez la main sûre, vous pouvez même déposer un serpentin décoratif. Personnellement, je n'ai trouvé aucun outil qui fonctionne bien pour la sculpture de la colle chaude. On peut utiliser une lame de couteau plongé régulièrement dans l'eau pour creuser des reliefs pas trop larges et profonds mais généralement, on finit toujours par un lissage au doigt. Vous avez pas bien compris. Allez, je suis sympa, je vous ai fait une p'tite vidéo avec les 3 principales techniques (le dépôt d'une couche de colle, la formation de relief et un serpentin). Attention hein, c'est juste une démo pas une baguette entière.
Une fois le manche de colle sculpté, on attend qu'il ait parfaitement refroidi et on le peint avec la peinture de fond. Moi, j'avais de la noire en stock et c'est donc ce que j'ai utilisé. Si c'est de la peinture vinyle de bonne qualité, une seule couche suffit normalement (sinon, on en ajoute une seconde). Il est alors impératif d'attendre qu'elle ait bien séchée avant de passer la couche de patine car on peut être amené à essayer cette dernière pour obtenir l'effet désiré. Une fois la couche de fond bien sèche donc, on dilue la peinture destinée à l'effet patine avec un peu d'eau. Le but est de la rendre moins couvrante et on dépose des touches (ou plus) de cette peinture sur tout ou partie de la baguette selon ce que vous vous faire. A ce stade, il est possible d'essuyer la peinture avec un chiffon propre ou un sopalin afin de laisser une couche plus importante dans les creux et plus fine sur les reliefs de la baguette. Il ne reste plus qu'à laisser sécher à nouveau.
A ce stade, la baguette est normalement terminée mais comme elles étaient destinées à des enfants, j'ai choisi de consolider le tout en ajoutant une couche de vernis par dessus la peinture (histoire de rendre celle-ci plus résistante aux petites mains). Et comme à chaque fois que je dois vernir un truc, j'ai pris mon vernis pour pâte fimo. En plus de renforcer la peinture, cela ajoute un brillant fort seyant à la baguette (enfin, je trouve). Une fois terminé, on obtient donc des baguettes dans ce genre là.
Les baguettes faites à partir de baguettes japonaises
Une baguette d'entrainement en bâton à barbapapa
Pour les robes de quidditch, j'ai utilisé exactement la même technique que pour la robe de sorcier. J'ai uniquement changé les couleurs, bordeaux et jaune donc puisque je n'avais que des petits griffondors. Seule variante pour le roi de la fête, le système de fermeture de la robe afin qu'elle ressemble le plus possible à celles du film. 6 petits anneaux dorés cousus sur la tunique avec un ruban formant un laçage de fermeture.
Badge de Griffondor et fermeture avec un bouton fimo maison de mon stock
Fermeture à laçage
Pour le gâteau d'anniversaire, fidèle à lui-même, Azraël a réclamé un gâteau arc en ciel. Hors de question toutefois de me lancer dans un layer cake comme la dernière fois (ni le courage ni le temps) alors j'ai fait plus simple et utilisé la technique du gâteau marbré sur une base de Chiffon cake.
Euh, la Puce, c'est quoi exactement la technique du gâteau marbré ? Ah ben voilà. On prend la recette du chiffon cake, on multiplie les proportion par 1,5 et on la réalise jusqu'à l'étape où on rajoute les blancs montés en neige au reste de l'appareil. Avant de faire le mélange, on divise l'appareil et les blancs montés en 6 portions égale (6 portions identiques d'appareil et 6 portions identiques de blancs). On ajoute les différents colorants aux 6 portions d'appareil et on ajoute délicatement les blancs. On se retrouve donc avec 6 portions de pâtes à Chiffon cake de 6 couleurs différentes. On verse alors la portion rouge dans le moule en veillant à la répartir uniformément. Puis on verse délicatement la portion orange puis la jaune etc ... Il ne reste plus qu'à cuire comme un Chiffon cake classique. Comme il s'agit de la même pâte, sans changement de consistance, on va se retrouver avec de belles marbrures de couleur et une consistance uniforme après cuisson.
Évidemment, pour rester dans l'esprit Harry Potter, impossible de se contenter d'un bête gâteau coloré. Il a donc fallu le transformer en gâteau M&Ms Léviosa, autrement dit, en Gravity cake. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Ben c'est ça, tout simplement.
La fontaine de M&Ms avec le sachet en lévitation
Les jolies marbrures et plein de mini smarties à l'intérieur pour le fun
Enfin je dis simplement. Pas si simplement que ça quand même. C'est que j'en ai visionné des vidéos montrant comment réaliser un gravity cake. Dans la plupart des cas, on retrouve comme constante une paille sur laquelle on va venir coller les bonbons et du chocolat fondu qui sert à les coller justement. J'en ai aussi vu qui collaient les bonbons au caramel mais franchement, ça m'inspirait pas trop. Je me voyais déjà me brûler les doigts et mon caramel par la même occasion. Évidemment, sur les vidéos, tout a toujours l'air facile mais dans la réalité, voilà quelques erreurs à ne pas commettre.
Un gravity cake se constitue d'un gâteau recouvert d'un glaçage sur lequel on vient faire "couler" les bonbons (M&Ms, smarties ou autres). Certains sont entourés d'une "barrière" en fingers et d'autres non mais tous ont en principe des bonbons qui coulent sur leur flan. Pourquoi je parle de ça. Et bien parce que, si vous utilisez des M&Ms, il faut être conscient que ces bonbons sont lourds. Il vous faudra donc un glaçage bien compact et bien collant ce qui n'est pas du tout le cas de la ganache montée. Ne cherchez pas, j'ai testé, et c'était la cata. Au beau milieu du montage de mon mur, tout a fichu le camp en me laissant de superbes traces colorées vu que l'enrobage des bonbons avait commencé à fondre. Heureusement qu'il me restait pas mal de ganache. J'ai donc tout raclé et tout camouflé.
Pour se faciliter le montage de la fontaine de bonbons, j'ai préféré utiliser la technique de cette vidéo : 3 pailles et non une seule collées au chocolat. Ca marche pas mal et sur des gros bonbons comme les M&Ms, c'est plus pratique pour l'assemblage.
Dernier conseil, les bonbons sont bien collés et tiennent quand le chocolat durcit et ça, ça prend du temps. Conclusion, si vous utilisez votre chocolat fondu alors que vous venez juste de le faire fondre, vous allez galérer. Rien ne tiendra. Quitte à devoir faire refondre régulièrement, je vous conseille donc d'attendre que le chocolat s'épaississe et soit proche de refiger. Comme ça, ça colle presque instantanément et on en met moins partout en prime.
Et voilà, avec tout ça, vous devriez être paré pour réussir votre propre fête Harry Potter. Pour finir ce post en beauté, quelques photos de la déco et nos petits sorciers en action.
Vue d'ensemble du buffet déco
Les livres de potion, les boites à chocogrenouilles, les vifs d'or, les baguettes et les fioles pour les potions
Les oeufs, le matériel du sortilège du Léviosa, les fleurs magiques
La chouette d'Azraël et l'épée de Griffondor
La course aux oeufs de dragon sous la surveillance du professeur Super Nanny Rogue
Enchantement de fleurs magique : ah ben tiens, on voit La Puce MAc Gonagall sur la photo !
On attaque le monstre pinata. Et on n'hésite pas à se mettre à plusieurs pour l'achever !
On oublie pas qu'il faisait 31°C ce jour-là alors on se rafraîchit aussi
Le moment tant attendu du soufflage de bougie
Et après tout ça, le repos des sorciers face à ... Ratatouille ! Ah ben tiens, c'est pas Harry Potter !