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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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on se culture
14 février 2017

Du ciné, du musée et des playmobils

Eh oui, une semaine de vacances déjà écoulée et la seconde qui commence avec plein d'activités de prévu. C'est donc l'heure d'un premier bilan niveau occupations pour monstros déjantés. Alors certes, j'aurai pu attendre la fin des vacances mais bon, faire une critique de film sur un truc qu'on ne peut plus voir qu'au fin fond de la campagne la plus profonde ne présente plus beaucoup d'intérêt et donner un tuyau sur des visites de musée actuellement en promo niveau tarif sur Vente Privée, c'est mieux que le faire une fois la vente achevée non ?

Alors c'est parti. Après les vacances de Noël glandouille à la maison et leur douloureux effet secondaire du "je veux pas école je veux maison mais pourquoi on peut pas rester à la maison maman je veux pas travailler je suis fatigué", j'étais fermement décidée à organiser une multitude de sorties éducatives pour les monstros ce coup-ci avec LE truc qu'on fait jamais d'habitude : la visite de musée. Oui, car soyons clair, pour les monstros, un musée est un lieu formidable doté de superbes couloirs où courir à fond de train et de salles où se planquer pour faire BOUUUUUUH quand son frangin ou sa pauvre mère morte de honte se pointent ! Mais bon, les monstros ayant grandi, j'ai décidé qu'ils étaient devenus sages (non, pitié, laissez moi rêver un peu et ne me casser pas ma baraque merci !) et que le musée, ce serait les doigts dans le nez. Faut dire aussi que pour cette première sortie culturelle, j'avais misé sur une valeur sûre : Disney ! Eh oui, en ce moment, au musée des arts ludiques, il y a une expo sur les films d'animation des studios Disney.

1homeMickey

Eh alors, la Puce, c'était bien ? Oui et non. Commençons par le positif. Il y a des mini extraits de dessins animés pour certains grands classiques de la maison. Les enfants s'y retrouvent donc sans peine et en règle général, les monstros ont eu l'air d'apprécier. Mais ces séquences sont très peu nombreuses, l'essentiel de l'expo étant constitué d'extraits de story board et de dessins préparatoires. Ces dessins justement sont une bonne base pour expliquer aux enfants le processus d'élaboration d'un dessin animé et tout le travail qu'il y a à faire. Bon, bien sûr, ils ne comprennent pas tout et ont parfois de drôles de questions.

Mais maman, comment ils fabriquent la galette ?

La galette ?

Mais oui, tu sais le dessin animé.

Ben je viens de te l'expliquer

Mais non, je te parle du dessin animé maman enfin

(sur le ton du t'es bête où quoi)

euh, je comprends pas là

(apparemment, oui, je suis bête)

Maiiiis mamaaaan, le DVD enfin. Il est fabriqué comment le DVD.

Bon là, j'ai honteusement menti en prétextant une totale ignorance de la chose, baissant visiblement considérablement dans l'estime de ma progéniture mais je ne me voyais pas du tout expliquer le principe de la gravure laser à Azraël. Parce que le laser pour les nuls, ok, mais le laser pour les monstros, ça non, je passe !

Autre point positif, des audio guides sont gratuitement mis à disposition. On y apprend plein de trucs très intéressant sur l'historique des dessins animés présentés, les techniques utilisées etc ...

Les points négatifs maintenant : en premier lieu, le tarif parce qu'à 16€50 pour les adultes et 11€ pour les enfants soit une sortie à 55€ dans notre cas, ce n'est vraiment pas donné. D'où le tuyau sur Vente privée où le billet famille est actuellement à 30€ au lieu de 55, le billet 2 adultes à 19€ au lieu de 33 et le billet 1 adulte à 10€ au lieu de 16,5. Ensuite, si vous avez des enfants dénués de patience à tendance hyperactive, soyez prêts à sortir frustré de l'audio guide (vous n'aurez jamais le temps de tout écouter) voir frustré du détail des gravures originales car vous allez quand même faire les salles au pas de course. Mais bon, ce dernier point demeure très spécifique à notre petite famille.

Au final, sans être un immense succès, la visite s'est bien passée, on a tout regardé (plus ou moins vite), les monstros ont été plutôt sages et ont visiblement apprécié puisqu'ils sont prêts à y retourner. Mais la prochaine fois, j'attendrais quand même de tomber sur des billets en promo. Bref, si vous aimez Disney, si vous voulez en savoir plus sur l'histoire secrète de leurs dessins animés et si vous avez des enfants moins agités que les miens, c'est une expo intéressante. Pour info, elle dure encore jusqu'au 3 mars ce qui vous laisse un peu de temps pour y aller.

Pour poursuivre mon opération Vive la culture, après l'art de l'animation, nous nous sommes intéressés à l'art musical teuf teuf teuf (excusez-moi je m'étrangle) avec Tous en scène, le dernier né d'Illumination Entertainment. Alors alors, que dire de ce film ? Ben si vous aimez la Star Ac, foncez, il est fait pour vous. Oui parce que franchement, ce dessin animé c'est la Star Ac animalière, je ne vois pas meilleure façon de le résumer. Il y a tout : les auditions avec leurs candidats époustouflants et les autres qui nous font bien marrer, les participants gentils et adorables et les gros vilains méchants qui ne pensent qu'à la victoire et sont prêts à tout pour y arriver, les séances de préparation, les répétitions plus ou moins foireuses etc ... Bon, perso, j'ai jamais regardé la star ac mais j'en ai entendu parler et ça a l'air tout pareil. Heureusement, le film ne se limite pas qu'à ça.

L'histoire en gros, c'est un Koala amoureux de son théâtre qui n'a jamais réussi à produire que des fours et qui, pour s'en sortir, décide de lancer un nouveau spectacle avec en vedette monsieur et madame tout le monde, bref, le commun des mortels mais avec un incroyable talent (pour la danse et le chant uniquement car notre koala ne donne que dans le spectacle musical). Suite à une bourde de sa secrétaire gâteuse d'au moins 100 balais et à oeil de verre sur ressort qui se fait régulièrement la malle (beurk maman c'est dégoutant), l'annonce du concours pour les sélections précisaient que le vainqueur gagnerait un prix de 100 000 $ ce qui, comme vous l'imaginez, a motivé les foules pour auditionner, pour la plus grande joie de notre koala (puis sa plus grande angoisse vu qu'il n'avait absolument pas cette somme en caisse). Parmi ces candidats, on va retrouver un jeune gorille, Johnny, rejeton du chef d'un gang de braqueurs de banque, une cochonne, Rosita, mère de famille (25 rejetons tous du même âge quand même) et bricoleuse de talent à ses heures, un cochon, Gunter, adapte des tenues à paillettes et du piggy power, une porc-épic, Ash, dont j'aurai personnellement bien empalé à l'ancienne le petit copain méprisant, imbu de lui-même et macho au possible, une souris, Mike, qui mériterait de se faire évicer par un chat (si si, il est parfaitement imbuvable c'te souris, car c'est un mec, mais il chante trop bien c'est pas juste) et une jeune éléphante, Meena, hyper talentueuse dotée d'un trac tellement monstrueux qu'elle devient aphone à peine le pied posé sur la scène. Chacun de ces personnages a ses propres problèmes ce qui offre un certain richesse en terme de réflexion à ce film où on aborde les questions des mères débordées, démotivées et devenues quelque part invisible aux yeux de leur famille, de l'avenir des enfants qui refusent de suivre les traces de leurs parents, de la confiance en soi, de l'indépendance, de la tolérance et plein d'autres encore, le tout abordé avec humour et légèreté et parfois beaucoup de finesse (mais parfois seulement parce que dans l'ensemble, on met plutôt les pieds dans le plat). Si j'avais un reproche majeur à faire à ce film, c'est que, comme pour Trolls, niveau musical, il n'y a rien d'original. On prend des vieux succès et on vous les ressert toutes les 5 mn. Bon, certes, ils sont bien choisis mais ça reste de vieux succès et j'aurais apprécié la création de quelques chansons originales tout de même.

Une de nos préférées à moi et à Azraël, la chanson finale de Johnny.

En bref, on a bien swingué, on a bien rigolé, on a passé un excellent moment et je suis certaine qu'un jour prochain, cette chanson finira bien par me sortir de la tête et que j'arrêterai de me trémousser dans ma cuisine. Si ce film passe encore par chez vous, n'hésitez pas. Ce n'est certes pas un grand chef d'oeuvre du 7ème art mais on passe un excellent moment.

Et pour clôturer en beauté cette première semaine culturelle, Azraël est allé parfaire sa culture playmobilière au Playmobils Fun Park.

Euh, la Puce, t'exagères pas un peu là ? Les playmobils ? De la culture ? Et Gargamel alors, t'en as fait quoi ? Bon ok, j'avoue, Azraël n'avait pas de place au centre de loisirs, il fallait bien que j'en fasse quelque chose et j'avais pas, mais alors pas du tout, envie de faire une sortie Acrochat ou Bowling en laissant Gargamel sur le côté. Alors le Playmobil Fun Park, c'était parfait. Parfait parce que pas cher : 6€ tout compris. Parfait parce que pas trop loin de la maison quand même et parfait parce que les Playmobils, Gargamel il n'en a rien à faire du tout du tout du tout. Pas besoin de culpabiliser donc à se faire cette journée spéciale rien qu'avec Azraël. Si le tarif de cette sortie est peu élevé, de mon point de vue, ce fut l'un de ses seuls avantages.

Alors c'est quoi le Playmobils Fun Park. Un espace entièrement dédié aux Playmobils. Dans un grand local, des tonnes de Playmobils sont à disposition des enfants, installés dans des espaces dédiés aux différents univers (médiéval, pirate, maisons, féerique, avions/police/pompiers, bateaux etc ...) donc si vos enfants sont fans, cela devrait leur plaire. Côtés positifs, comme je le disais, c'est pas cher et il y a beaucoup de choix d'univers différents. Si vos enfants sont socialement ouverts et se lient facilement, ils trouveront des tas de petits camarades avec lesquels s'inventer des tonnes d'histoires. Et puis en période de vacances, il y a des animations de prévu qui permettent de gagner des petites bricoles (nous, on n'a pas fait mais c'est possible).

Les points négatifs : alors on n'a peut-être pas eu de chance mais il y avait un monde fou ce jour-là ce qui signifie énormément de bruit (on s'entend pas parler à un bras de distance). En règle général, c'est la loi du "t'as pas le jouet dans la main donc je peux m'en emparer" qui règne. Si vos enfants ne sont pas prêteurs ou timides, ils vont se faire systématiquement dépouiller ou au contraire passer leur temps à se bagarrer ce qui n'est pas forcément simple à gérer. Azraël a eu un peu de mal au début et se faire piquer son dragon le temps de regarder un chevalier a failli signer la fin de la sortie à grand renfort de larmes de crocodile. Il a fallu atteindre un endroit un peu délaissé par les autres enfants pour qu'Azraël commence vraiment à s'amuser et à passer un bon moment. En gros, c'est vraiment une sortie pour laquelle j'étais contente d'être toute seul avec Azraël car Gargamel n'aurait sûrement pas supporté une telle ambiance. Enfin, dernier écueil, la boutique à traverser obligatoirement pour sortir ou comment entamer la guerre avec votre progéniture parce que Non Azraël, tu n'auras pas la boîte de la super ferme à 110€, je suis pas crésus et c'est pas ton anniversaire. Vous êtes prévenu, préparez-vous à des derniers instants un peu pénibles si vous n'avez pas prévu cette boutique dans votre budget. D'autant que, pour une obscure raison, les tarifs y sont prohibitifs.

Et voilà, c'est fini pour cette fois mais il reste encore cette semaine pour se culturer.

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15 janvier 2017

Des vacances au taquet - épisodes 2

Chose promise, chose due comme on dit. Après la super sortie anniversaire à Disney, voici le reste des sorties des vacances pour les monstros, essentiellement hautement culturelles avec Opéra, Musée et Théâtre bien évidemment. Naaaan, je blague ! Et pourtant, j'aimerais bien mais c'est certainement pas pour demain la veille vu le caractère de mes 2 petits gremlins !

Nos sorties culturelles se sont donc réduites à de simples sorties cinéma mais elles étaient particulièrement chouettes. Au programme, l'incontournable Vaiana, un Disney au sujet duquel la grande polémique du moment est de savoir s'il va ou non détrôner La reine des neiges au hit parade de nos chères têtes blondes. Pour les monstros, je sais pas, mais pour moi, il n'y a pas photo : c'est beauuuuuucoup mieux !

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L'histoire en 2 mots (ou peut-être un peu plus, il paraît que je suis légèrement bavarde) : Maui, demi-dieu de son état, a volé le coeur de la déesse de la création. Non, ce n'est pas le début d'un grand roman d'amour, il a vraiment volé le coeur, c'est à prendre au premier degré. Mais il lui a pas arraché non plus hein, c'est un Disney je vous le rappelle ! Malheureusement, il n'était pas le seul à le vouloir et en affrontant un grand méchant, il le perd, ainsi que tous ses pouvoirs, au fond de l'océan. A partir de cet instant, les ténèbres commencent à se répandre sur le monde, anéantissant la vie. Bien des années plus tard (plusieurs centaines quand même, les ténèbres ne sont pas pressés), sur une île, une princesse voit le jour et l'océan est son ami. Il décide de lui confier le coeur de la déesse avec une grande mission, le lui ramener pour chasser les ténèbres. Pour cela, elle aura besoin de l'aide de Maui et doit donc commencer par le trouver. Et à eux 2, ils s'embarquent pour sauver le monde.

On s'arrêtera là pour le résumé. Alors franchement, j'ai adoré. D'abord, parce que la princesse est sympa comme tout. Pas bimbo pour 2 sous, elle est volontaire, indépendante, décidée avec ses moments de doutes et de faiblesse comme tout le monde. Mais elle fait face à l'adversité sans jamais abandonner ni se décourager. Pas de grands sentiments un peu gnangnan non plus. Ça parle plutôt du respect de l'autre, des traditions, de la culture (et de la planète au passage pour faire bonne mesure). Mais notre personnage préféré, aux monstros et à moi, c'est le gros carré (dixit Azraël) alias Maui, métamorphe, demi-dieu du vent et de la mer, idole des Hommes ... et des Femmes (il veut pas de problème !), bref, le mâle macho imbu de lui-même par excellence mais qui cache en fait un énorme complexe de rejet et un coeur gros comme ça. J'avoue avoir piquer quelques fous rires devant les réactions caricaturales du gros carré et les dialogues entre nos 2 héros sont savoureux et plein d'humour.

Dernière preuve de la haute qualité du dernier né des studios Disney, à peine sortis, les monstros voulaient qu'on se précipite acheter le DVD (et ça, c'est bien la première fois) et Azraël m'a tanné pendant une semaine pour retourner le voir au cinéma (là aussi, c'est une première).

Dans un style tout à fait différent, nous sommes également allés voir Ballerina, une production franco-canadienne si j'ai bien compris. J'avoue qu'en regardant la bande-annonce, j'étais restée assez dubitative. J'avais un peu l'impression d'une histoire de Candy à la sauce bretonne. Ben oui, notre héroïne est une gentille orpheline bretonne qui monte à Paris pour réaliser son rêve d'être danseuse mais se heurte à l'hostilité d'une vilaine méchante petite fille riche qui la rabaisse. Sauf qu'en fait, cette impression est quand même un peu réductrice. Niveau histoire, soyons honnête, il n'y en a pas beaucoup et ça ne casse pas 3 pattes à un canard. On a la classique histoire d'amour non partagé avec l'ami d'enfance, la rivalité entre adultes qui se poursuit à la génération suivante, l'apparition du jeune premier qui s'intéresse à notre héroïne, bref, rien de bien transcendant mais c'est plaisant, ça se laisse regarder et c'est une bonne leçon sur le thème Accroches-toi à tes rêves, bosse dur et tu pourras y arriver. En prime, cerise sur le gâteau, perso, je me suis bien marrée.

ballerina

Bon, faut dire que mon cas est particulier car voilà, dans mon jeune temps, j'ai quand même fait 11 ans de danse classique. Alors ce monde ne m'est pas tout à fait inconnu. Du coup, voir une parfaite débutante sans aucune formation ne connaissant même pas les positions de base classiques savoir faire un grand écart dès le premier jour (alors qu'elle n'en avait jamais fait un avant) et être en passe d'obtenir le premier rôle dans le prochain ballet de l'opéra de Paris au côté de la danseuse étoile au bout d'une semaine, ça ne pouvait que me faire bien rigoler. Là encore, les monstros ont beaucoup apprécié et étaient partant pour le voir de nouveau le plus rapidement possible (même si je me demande quand même un peu pourquoi).

Bref, si vous voulez passer un moment agréable au cinéma et que ces films passent encore près de chez vous, n'hésitez pas.

6 décembre 2016

La loi des séries

Décidément, on ne peut pas dire que je sois vernie question prestation cinématographique en ce moment. Après le Harry Potter de la mort dont Azraël commence seulement à se remettre, après l'invasion disco et pétomane des Trolls, c'est le tour de Kubo et l'armure magique d'entrer en scène. 

kubo

Ce petit chef d'oeuvre d'animation en stop motion (car si, c'est un petit chef d'oeuvre il faut le reconnaître) nous vient des studios Laika (c'est américain paraît-il) et j'ai vraiment passé un excellent moment à le regarder, en tout cas quand la mitraillette à questions d'Azraël daignait s'enrayer quelques minutes.

Alors là, je vous vois venir. S'il était si bien que ça, pourquoi je râle en disant que j'ai pas de chance ? Je m'en vas t'expliquer tout ça ma brave dame !

En fait, tout tient dans l'histoire, une histoire qui se déroule au japon à l'époque des samouraïs. Il était une fois donc, une des 3 filles du roi Lune (qui est un être un peu surnaturel qui vit sur ... ben la lune voyons. Faut suivre un peu). Elle tomba amoureuse d'un mortel et, comme il se doit, un enfant naquis, le petit Kubo. Seulement voilà, grand papa Lune n'était pas du tout du tout d'accord. Très fâché, il arracha un oeil au petit Kubo et était très déterminé à lui arracher le second quand le papa de Kubo s'en mêla et sacrifia sa vie pour permettre à sa femme et à son fils de s'échapper.Au cours de leur fuite, comme il se doit toujours, la maman de Kubo se blessa à la tête qu'elle semble ensuite perdre peu à peu. Bien sûr, Grand papa Lune, lui, reste déterminer à prendre son dernier oeil à notre jeune héros et envoie ses 2 autres filles à sa poursuite dans ce but. Pour se protéger, Kubo est donc obligé de partir à la recherche de l'armure magique, en compagnie de M. Singe (qui se révèle finalement être une Mme Singe) et d'un cloporte qui fut autrefois un samouraï et qui a complètement perdu la mémoire.

Ah oui ! Et n'oublions pas également que Kubo a des pouvoirs magiques, notamment celui de donner vie à ses origamis (qui se plient tous seuls en plus le veinard) simplement en jouant de la guitare (ou de la mandoline ou du youkulélé je sais pas trop).

Bon évidemment, raconter comme ça, ça fait un gore. Et encore, pour ne pas vous gâcher la surprise, je vous parle pas de toutes les tuiles qui s'abattent sur le pauvre garçon. Alors bien sûr, ce n'est absolument pas relaté en ces termes dans le dessin animé où, très pudiquement, le roi Lune n'a arraché aucun oeil, il s'est juste contenté de le voler (ben voyons !) et aimerait bien que Kubo se laisse gentillement "prendre" le second.

Bref, vous l'aurez compris, l'histoire sur le fond est tout de même assez raide et ça, je ne m'y attendais pas vu que, dans mon ciné préféré, qui est très pointilleux sur les tranches d'âge d'habitude, à l'époque où il passait mais qu'on avait pas pu y aller, il était noté à partir de 6 ans.

Alors c'est vrai que, visuellement parlant, il n'y a pas de quoi avoir peur (enfin, si on fait abstraction des masques des tantines complètement barges de Kubo parce qu'à moi, elles m'ont filé la chair de poule). D'ailleurs, c'est apparemment passé comme une lettre à la poste, même chez Azraël. Mais tout de même, j'y réfléchirais à 2 fois avant d'y emmener une âme un peu sensible.

Par contre, pour les plus grands, c'est vraiment un film très riche, qui pousse à s'interroger sur la famille, sur les valeurs morales, la vie après la mort et tout et tout. Quant à la fin, contrairement à la plupart des films du genre, elle est particulièrement originale. Un bon film donc mais pas pour n'importe quel public à mon avis.

25 novembre 2016

La fièvre du dimanche après-midi !

C'est fou ce qu'il peut y avoir comme sortie cinéma pour les monstros en ce moment. Enfin, quand je dis sortie, je parle pas vraiment des tous derniers films à l'affiche parce qu'en fait, ce serait plutôt l'inverse. Il y a plein de films que les monstros veulent voir et qu'on a intérêt à aller voir en vitesse parce que ce sont leurs derniers jours de diffusion dans le secteur.

On était allé voir Cigogne et cie il y a peu et ce week-end, c'était le tour de Les Trolls, le dernier né des studios Dreamworks, un film classé Tous public (huuuum méfiance méfiance) et qui s'est révélé ... ben Tous public en fait. A condition toutefois de faire abstraction de la scène où on voit les fesses roses (vraiment vraiment rose, rose fuchsia quoi) du roi troll, scène d'une indécence insoutenable et qui pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes. Et des moins jeunes aussi vu que je suis restée sur ma faim n'ayant pu contemplée béate l'autre versant de l'anatomie trollienne (comment ça je suis une horrible perverse à l'esprit placé !).

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Alors c'est quoi l'histoire ? Contrairement au folklore traditionnel, dans ce film, les trolls sont de petites créatures de la taille de fées ou de lutins, extrêmement colorées, toujours heureuses et ne pensant qu'à chanter, danser et faire la fête. Et je vous parle même pas de leur tignasse hirsute capable de faire des trucs absolument incroyables, un vrai délire capillaire ! Et tout le monde vivait tranquille et heureux jusqu'à l'arrivée des Bergens. Les Bergens sont des créatures aussi grises que les Trolls sont colorés, fort moches et jamais heureuses, jusqu'au jour où l'un d'entre eux ... mangea un troll. Dès cet instant, les Bergens se sont persuadés que la seule façon pour eux de connaître le bonheur, c'est de manger un troll et chaque année, le jour du Trollstice, ils ne se gênent pas pour le faire.

Seulement voilà, pour le premier Trollstice du jeune prince Bergens dont j'ai oublié le nom, il fut décider qu'il allait manger la princesse Troll Poppy. Vous pensez bien que le roi Troll ne pouvait pas laisser faire ça. Voilà donc tous les Trolls, qui étaient jusqu'alors retenus prisonniers à Bergenville, qui se font la malle et trouvent refuge dans la forêt où il vont réussir à se cacher pendant des années. Comme on s'y attend, les Bergens vont finir par leur remettre la main dessus, par la faute de Poppy évidemment, et notre courageuse (et atrocement culpabilisée) princesse va partir à la rescousse de ses amis enlevés. Pour mener sa mission à bien, elle s'octroie, en utilisant des moyens aussi machiavéliques que répréhensibles, l'aide de Branche, le seul Troll malheureux angoissé chronique allergique au câlin, à la danse et au chant du monde. Et on s'arrêtera là pour le résumé, je vais pas voir raconter toute l'histoire non plus.

Ok la Puce mais dis un peu, c'était bien ce film ? Était-ce bien ? En fait, ça dépend de quel point de vue on se place parce que soyons clair, ce film est trèèèès loin d'être un chef d'oeuvre du genre. L'histoire est convenue et pas bien riche, on devine la fin presque tout de suite et à part que le bonheur se trouve au fond de chacun de nous, il n'y a pas grand message à en ressortir (bon, c'est un excellent message quand même alors crachons pas dans la soupe). Mais si vous et/ou vos enfants aimez le disco, les vieilles chansons anglo-saxonnes en VO et en VF (oui, parce que certaines sont chantées en français et d'autres pas mais sous-titrées ce que je trouve quelque peu aberrent pour un film destiné à des enfants se sachant pas encore lire mais bon passons), le scrapbooking, les arcs en ciel et les cupcakes, ce film est fait pour vous. Perso, j'aime bien le disco et je dois avouer que par moment, je me serai bien levée pour m'éclater sur le dancefloor. Et si j'en crois l'enthousiasme des monstros, ils auraient bien fait pareil. En gros, c'est un gentil petit dessin animé sympa quand on apprécie la musique (parce qu'il y en a vraiment vraiment beaucoup, ça tire très nettement sur la comédie musicale) et qu'on n'est pas exigent sur l'originalité de celle-ci (vu que c'est tout du réchauffé de tubes du temps jadis) et qu'on a un coeur d'artichaud pour s'émouvoir comme il se doit aux passages adéquats, ce qui est généralement le cas des jeunes enfants. Mais ne vous attendez surtout pas à un grand moment de cinéma, vous seriez très déçu.

Ah si, j'oubliais un détail fondamental. Si votre monstros est en pleine phase scatologique, n'y allez SURTOUT pas. Non parce que voir un Troll entièrement en paillettes argentées passer son temps à péter (désolée, j'ai pas d'autres mots) des paillettes avec son derrière pour arroser tout le monde lors des méga fiestas troll, je vous raconte pas l'effet que ça a sur le monstros en question. Perso, Azraël a passé le reste de l'après-midi à me présenter ses fesses en me disant qu'il m'arrosait de paillettes. Des instants mémorables je vous assure (mais qui n'ont pas duré ouf !).

12 octobre 2016

Avant tout le monde

Aujourd'hui sort en salle "Cigognes et compagnie", le dernier dessin animé de la Warner Bros. Et bien nous (les monstros et moi quoi), nous avons eu l'immense privilège de le voir dès dimanche dernier en avant première. En règle générale, je fuis les avant premières comme la peste : une foule pas possible, des horaires pas possibles et des monstros impossibles ! Mais là, bizarrement, c'était programmé un dimanche matin à 11h15 (comme toutes les séances habituellement programmées pour les enfants au ciné de Palaiseau) et je ne regrette pas du tout d'y être allée.

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D'abord, parce qu'il n'y avait pas plus de monde ou à peine que les autres dimanches où nous avons pu y aller. Ensuite, parce qu'on est reparti avec des petits cadeaux pour les monstros et enfin parce que le film, ben il était bien !

Alors c'est quoi l'histoire ? En gros, les cigognes ont arrêté depuis longtemps de livrer des bébés : trop pénible comme métier. Alors quand l'une d'elle s'est mise en tête de garder le bébé qu'elle devait livrer, qu'une bagarre s'est déclenché, que le système permettant de savoir où livrer le bébé a été cassé et que les cigognes se sont retrouvées avec une petite fille dénommer Tulipe à élever sur les bras, elles ont décidé de se reconvertir dans la livraison de colis commandés sur internet. Seulement voilà, les années ont passé et Tulipe a grandi, se révélant un Gaston Lagaffe puissance 10, la fainéantise en moins (oui parce qu'alors elle, elle n'arrête jamais et c'est bien là le problème pour nos cigognes). Alors quand Junior la confine au tri du courrier pour limiter les dégâts croit-il (car bien sûr, ça fait bien longtemps que les cigognes ne reçoivent plus de courrier, celui-ci étant exclusivement réservé aux commandes de bébés), l'impensable se produit : une lettre arrive. La suite, vous la devinez tout de suite. Notre Tulipe remet en marche la machine à fabriquer les bébés et un bébé est fabriqué !

La suite de l'histoire raconte donc toutes les péripéties de nos 2 héros pour livrer leur précieux paquet sans qu'aucune autre cigogne ne soit mise au courant (vu que c'est devenu strictement interdit) mais pas seulement. Car voilà, en parallèle des aventures de Tulipe et Junior, nous avons celle de Denis (enfin je crois que c'est son nom mais j'ai un doute), le petit garçon qui a commandé un petit frère et donc tout déclenché.

Pour les adultes que nous sommes, cette histoire est une réflexion plutôt sympa sur l'importance de la famille, que ce soit d'en avoir une comme pour Tulipe ou simplement d'avoir des parents qui passent du temps avec vous comme pour Denis. Mais elle aborde aussi l'importance de savoir ce que l'on veut dans la vie, ce qu'on en attend et comment construire son avenir, le tout avec beaucoup d'humour.

Pour les enfants, c'est vraiment très divertissant. En tout cas, les monstros ont adoré et Azraël n'a pas cessé de poser des questions et de faire des commentaires tout au long du film ce qui prouvait d'une part son intérêt et d'autre part sa compréhension sur bien des points. Certains passages, en particulier ceux faisant intervenir la meute de loups ou la bande de pingouins, sont tout simplement hilarants.

Alors certes, vous me direz que le film est bourré d'invraisemblances mais en même temps, avec un film où les cigognes et leurs livraisons sont à l'honneur, fallait un peu s'y attendre non ? Bref, si vous avez l'occasion d'aller le voir, n'hésitez pas. Petits (dès 5 ans à mon avis peut-être même un peu avant) et grands sont assurés de passer un bon moment.

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18 août 2016

Mickey : un bon plan sortie pour les enfants handicapés

Bon allez, on va commencer par un peu d'humour noir (mais tout finit bien je vous rassure tout de suite). Ce message s'adresse à tous les parents qui rêvent d'emmener leur progéniture chez Disney mais qui freinent des 2 pieds à l'idée des heures de queue à faire pour accéder aux attractions. Pour vous, chers parents, j'ai LA solution miracle : je vous loue Gargamel pour la journée.

Non mais qu'est-ce qu'elle raconte la Puce ? Elle a grillé son unique neurone survivant ou quoi ? Que nenni, je suis très sérieuse (enfin, pas quand je parle de louer Gargamel quand même hein. Quoi que ?). Vous voulez que je vous raconte. Allez, c'est parti.

Ayant la chance de bénéficier de la connaissance encyclopédique disneylandesque de Super Nanny (oui, super Nanny est une grande habituée de Disneyland) et les monstros ayant grandi, cette année, j'ai décidé de tenter l'expérience et de les y emmener. Car voilà, bien que Disney ne vous fasse bénéficier d'aucun avantage financier du fait que vous êtes handicapé ou parents d'enfants handicapés, ils font quand même 2 trucs méga géniaux : le parking à 5 mètres de la porte d'entrée et le Saint Graal de tout parent d'enfants hyper actifs ou TED incapables de faire la queue plus de 2 mn d'affilée, le COUPE FILE.

Au début, j'y croyais quand même pas trop à cette histoire de passe-droit qui nous simplifierait la vie. Et puis je craignais que cela ne concerne que la personne en situation de handicap et son accompagnateur (comme c'est le cas à peu près partout ailleurs) mais bon, depuis le temps qu'Azraël me bassinait avec son envie de voir Mickey en vrai et que moi, j'avais envie que les monstros puissent faire des sorties comme tous les enfants de leur âge, j'ai décidé de sauter le pas. J'ai prévu le budget qui allait bien (oui, il faut prévoir un GROS budget quand on va à Disney parce que tout est hors de prix, rien que le tarif d'entrée pour une journée varie de 40 à 62€ pour les enfants et de 47 à 69€ pour les adultes), j'ai réservé une place dans un vrai resto (tant pis pour le prix justement) parce que la restauration rapide sur place est immangeable (dixit Super Nanny confirmé à posteriori par des collègues au bureau) et que le pique-nique avec les monstros, c'est no way. Et puis je me suis assurée que Super Nanny pourrait nous accompagner sur toute la journée comme ça, j'avais mon guide touristique perso doublé d'un garde chiourme pour monstros. En théorie, c'était parfait. Et en pratique, à part que j'ai fini les pieds en marmelade et le porte-monnaie raplapla, c'était parfait aussi.

Afin d'éviter au maximum l'affluence (Gargamel supporte très mal l'affluence, ça l'angoisse et ça l'excite et il devient vite ingérable), j'avais choisi d'y aller un jour de semaine, vendredi dernier pour être précise, week-end de 15 août, et d'arriver tôt le matin vu qu'on y passait seulement la journée, que c'est grand et que j'avais un billet d'accès pour les 2 parcs Disneyland et Disneystudio (les 2 pour le prix d'un qu'ils faisaient en promo). On s'est donc pointé comme des fleurs à 10h à l'entrée voitures. Pour ceux qui connaissent pas, l'entrée voiture ressemble à un péage d'autoroute et pour cause, on paie 20€ pour avoir accès aux différents parkings. C'est ici qu'il ne faut surtout pas oublié de préciser à la gentille guichetière que vous allez au parking handicapé car vous aurez besoin d'un code pour y accéder et c'est elle qui vous le donnera. Et ça, c'est écrit nulle part ! Heureusement pour nous, j'ai eu le réflexe de demander où était ce parking sinon on aurait été comme des c...ns.

Alors petit aparté concernant le stationnement handicapé. Pour en bénéficier, il vous faut impérativement une carte de stationnement mais sachez que cette carte n'est pas réservée exclusivement au handicap moteur. Toutes les formes de handicap peuvent vous permettre de l'avoir si votre situation le justifie. Dans le cas de Gargamel, son handicap est mental puisqu'il est TED (une forme d'autisme pour ceux qui ne connaissent pas). Et pour des raisons de sécurité (comme le fait qu'il court partout sans forcément regarder où il va et notamment traverse les rues à l'aveugle yahouuu), j'ai demandé cette carte que l'on m'a accordé. Alors n'hésitez pas à la demander. Elle peut vous rendre bien des services et si on vous l'accorde, c'est que vous y avez droit. Donc ne culpabilisez pas.

Bref, nous avons donc suivi les panneaux indiquant le stationnement réservé aux personnes handicapées. Et là, oh joie, on est arrivé quasiment au pied de la grille d'accès aux parcs même. Dès votre arrivée, précipitez vous au City Hall munis de la carte handicapé de votre bambin ou d'un certificat médical justifiant sa situation de handicap et demandez votre carte d'accès prioritaire. Ce qui est formidable dans l'opération, c'est que non seulement votre monstros va bénéficier d'un accès privilégié sur la quasi totalité des attractions (toutes sauf 2 en fait et elles sont dans le parc Disney Studio si je me rappelle bien), c'est-à-dire qu'au lieu d'aller faire la queue avec tout le monde, vous allez vous diriger vers une entrée spéciale où une personne va entièrement vous prendre en charge et vous faire passer devant tout le monde que vous aurez rien à faire et aucune question à vous poser tout est fait pour vous simplifier l'existence, mais encore que toute votre petite famille va pouvoir en profiter avec lui. Eh oui, l'accès privilégié ne se réduit pas à la personne handicapée et son accompagnateur. Chez Disney, on ne sépare pas la famille. Et pour que tout soit clair, le nombre de personnes bénéficiant d'un passe droit est noté sur la carte d'accès qu'on vous remet au City Hall.

Ok la Puce, c'est cool mais, est-ce que ça marche vraiment ? Et bien oui. Ça marche même du tonnerre. Il n'y a pas eu une seule attraction où on ait fait plus de 5 mn de queue. C'était tellement rapide que, on a commencé les attractions à 10h30, on a fait 1h30 de pause déjeuner, on est parti à 16h30 parce que mes pieds n'en pouvaient plus mais les monstros eux seraient bien restés encore et on a fait TOUTES les attractions (sauf Indiana Jones parce que les monstros n'avaient pas la taille requise et celles qui étaient fermées pour travaux) et plusieurs fois, jusqu'à 4 pour certaines. Jamais j'aurais cru ça possible. En fait, le seul passe-droit que vous n'ayez pas, c'est pour faire les photos avec les personnages dans les rues. Là, il vous faudra vous armer de patience comme tout le monde.

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On a eu la chance qu'Azraël aperçoit Plutôt en train de gagner son point de rendez-vous et lui saute directement sur le poil.

Bon et qu'est-ce qu'on trouve comme attraction au juste alors ? Oh la mais plein de chose. Ce qui a fasciné le plus les monstros, c'est le dragon (un automate grandeur nature dans sa caverne qui pionce avant de se réveiller pour vous balancer de la fumée. Les monstros s'amusaient à crier pour le provoquer en s'imaginant que c'était EUX qui le réveillaient. Que voulez-vous, c'est naïf un monstros).

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Ici, mes photos sont toutes pourries parce que je pouvais pas mettre le flash. Le gros gros kif de Gargamel fut sans conteste le Space Mountain, des wagons qui descendent d'une hauteur vertigineuse en quasi chute libre. Enfin, je crois. J'y étais pas, trop occupée à consoler Azraël qui n'a pas eu le droit d'y aller parce qu'il n'atteint pas encore le 1m32 réglementaire. Déjà qu'avec son frère, il s'était fait refouler des montagnes russes Indiana Jones, mais là en plus, son frère pouvait y aller et pas lui, c'était la fin du monde et DisneyLand c'est nul maman je peux aller nulle part c'est trop nul je pourrais jamais y aller de toute ma vie. Si vous ne craignez pas le vertige, vous avez également quelques manèges qui tournent gentillement mais haut, très haut, très très haut (bon, ok, peut-être pas si haut que ça mais bon ça impression quand même). Et puis bien sûr, vous avez l'éternel carrousel de petits chevaux (quasiment les seules photos que vous aurez des monstros en action parce que pour tout le reste, c'était simplement pas possible d'en prendre) et les pseudo trains fantômes.

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Je dis ça parce que je ne sais pas trop comment appeler autrement ces attractions nommées Blanche-neige et les 7 nains et les Voyages de Pinocchio. Imaginez que vous grimpez dans un train fantôme sauf qu'au lieu d'un parcours où on vous fait peur, vous faîtes un parcours qui vous raconte l'histoire de Blanche-neige et celle de Pinocchio (c'est 2 attractions différentes je précise). Perso, je comprends pas trop l'intérêt mais les monstros n'ont pas cessé d'en redemander et on a justement fait Blanche-Neige 4 fois. Deux autres attractions sortent également du lot par leur côté interactif : Buzz l'éclair, toujours le principe du train fantôme mais vous êtes ici muni d'un pistolaser et vous aidez Buzz à sauver la galaxie et les petites voitures à conduire vous-même.

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Les monstros n'étaient pas peu fiers de piloter eux-mêmes leur bolide (sur un parcours prédéterminé donc il est impossible de dévier que même un enfant de 2 ans peut le faire je vous rassure tout de suite). Et puis il y a aussi les différentes galeries d'exposition sur les thèmes des films de Disney qu'on peut admirer tranquillement.

Et le resto alors ? Comme je le disais, j'ai préféré réserver dans un vrai restaurant pour l'occasion et bien que cela ait été vraiment cher (39€ le menu enfant, 59€ le menu adulte mais il y en a quand même des un peu moins), je ne le regrette pas. D'abord, parce qu'on a très bien mangé et à ce prix là, ça compte ! Les menus inclus tous un cocktail sans alcool, une entrée, un plat et un dessert. Pour les enfants, on a le choix entre 2 possibilités à chaque fois et le choix est plus vaste pour les adultes. Ensuite, parce qu'on a eu une fois de plus l'occasion d'admirer Azraël faire du charme aux serveuses et avec beaucoup plus de succès cette fois (et Gargamel ne voulant pas être en reste s'y est mis aussi). Mais surtout, s'il était aussi cher, c'est parce que sans le savoir, j'avais réservé dans un restaurant à personnages (pourtant, c'était bien écrit sur le descriptif du site internet mais j'ai pas fait gaffe) et ça, c'est trèèèès cool.

Euh, c'est quoi un resto à personnage ? C'est un resto où les personnages de Disney correspondant à sa thématique (pour nous, on était l'auberge de Cendrillon donc c'était petites souris, princes et princesses) viennent vous voir à votre table, câlinent vos enfants et se laissent prendre complaisamment en photo sans même que vous ayez à lever le postérieur de votre chaise. Et ça mes petits amis, quand on voit les yeux des monstros s'illuminer, ça n'a pas de prix (bon, ok, si ça a un prix mais à ce stade, on s'en tape ! ).

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Eh le Prince, t'as réussi à me piquer Cendrillon mais la prochaine princesse est à moi.

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Vous pouvez pas vous en rendre compte mais Azraël regarde Arielle d'un air totalement énamouré !

Aaaaah ma princesse !

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Bon, les autres m'ont échappé mais toi, je te lâche pas !

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Cayiiiin, bisouuuus !

Et effet secondaire appréciable, c'est qu'ensuite, les monstros n'ont plus jamais réclamé à faire la queue pour être prix en photos avec d'autres personnages de Disney dans les rues ce qui faisait parfaitement mes affaires vu que, je vous le rappelle, c'est le seul truc pour lequel on n'a pas droit au coupe-file.

Une sortie que je recommanderais donc à tous les parents d'enfants souffrant d'un handicap car vraiment beaucoup de choses sont faites pour vous simplifier la vie (y compris une carte où les attractions compatibles avec les différents types de handicap sont inscrites). Une magnifique journée donc dont les monstros gardent un souvenir émerveillé. Ils attendent d'ailleurs impatiemment d'y retourner et j'ai eu un mal de chien à leur expliquer que non, on pouvait pas y retourner demain, mon porte-monnaie n'étant pas en mesure d'accéder à leur demande (et mon boss non plus).

28 juin 2016

Trou de mémoire

C'est l'histoire d'un poisson jaune et bleu qui a encore moins de mémoire qu'un poisson rouge. Vous voyez de qui il s'agit ? Non ? Ben c'est que vous n'avez pas de monstros dans vos relations vous alors.

Le poisson en question, c'est Dory, l'un des personnages principaux du Monde de Némo de Disney. Pourquoi je vous parle de Dory ? Parce que ce week-end, on est allé voir le Monde de Némo 2. Ah non, pardon, c'est pas ça le titre. Ils ont fait dans l'originalité chez Disney. Nous sommes donc allés voir Le monde de Dory avec les monstros. Ben je vais vous dire un truc, âme sensible s'abstenir sous peine de vous voir transformé subitement en madeleine larmoyante.

 le monde de Dory affiche

Alors pour ceux qui ne connaîtrait pas du tout, Dory est une gentille petite poissonne qui souffre de troubles de la mémoire immédiate. En gros, elle oublie tout au fur et à mesure. Et comme ça dure depuis sa naissance, elle a quasiment pas de mémoire du tout en fait. Quand elle fait la connaissance de Marin et Némo dans Le monde Némo, elle ne sait donc pas d'où elle vient et ne se rappelle pas de sa famille. Dans ce nouvel opus, des souvenirs lui reviennent, en particulier sur le fait qu'elle aurait des parents et sur l'endroit d'où elle pourrait venir. La voilà donc qui se lance dans une traversée de l'océan, en compagnie de ses 2 amis poissons clowns, à la recherche de sa famille.

Autant passer la scène du début dans le premier opus, le reste du film était plutôt léger, autant ce nouveau volet est nettement moins drôle. Alors attention, ça reste un bon film hein et on ne s'ennuie pas. Mais si j'en crois les réactions d'Azraël (qui a passé la séance blotti sur mes genoux la tête nichée dans mon cou à intervalles réguliers avec des "j'ai peur maman" tout aussi réguliers) et les larmichettes que j'ai moi-même écrasé discrètement, mieux faudrait ne pas aller le voir avec un angoissé chronique de l'abandon ou de la perte affective parce qu'il va entrer en pleine crise et en sortir traumatisé c'est à peu près sûr. C'est qu'au niveau trucs angoissants, à peu près tout y passe. Les parents inquiets parce que leur petite fille chérie n'est pas comme les autres, les scènes de jeunesse de Dory où on peut prendre toute la mesure de son handicap (si si, c'est vraiment traité comme l'exposé d'un handicap avec problème d'intégration, de confiance en soi etc ...), les réminiscences sur comment qu'elle a fini par oublier jusqu'à sa famille et j'en passe. Bref, je lui ai trouvé un petit côté anxiogène quand même assez prononcé.

Indépendamment de ça, il y a aussi des scènes rigolotes tout au long du film (heureusement d'ailleurs). On y découvre un Marin qui finit par réfléchir comme une Dory, un Némo qui n'hésite pas à faire la leçon à son papa, une pieuvre surdoué du camoufflage qui rêve de finir sa vie dans un aquarium, une requin baleine myope comme une taupe et un bélouga qu'a les plus puissantes lunettes du monde. Bref, on ne s'ennuie pas un instant.

Un bon Disney donc mais que je ne recommanderais pas à tout le monde, uniquement aux enfants sereins en toute circonstance ou en âge de comprendre et de faire la part des choses.

Cette bande annonce, c'est la première que j'ai vu juste avant qu'on aille au cinéma.

Ca, c'est la bande annonce que j'ai vu depuis. Ben elle reflète bien mieux l'atmosphère du film que la première à mon avis, surtout la première partie.

20 juin 2016

Nom d'une poule !

Une fois n'est pas coutume, on va parler aujourd'hui littérature pour enfants. Enfin, littérature ... Est-ce bien le terme approprié pour des histoires où les fromages Kipu font des apparitions récurentes (et non, j'ai pas fait de faute et il y a bien une majuscule à Kipu, c'est une marque chère madame)? Par contre, le thème du premier bouquin de cette série que nous ayons eu à la maison est parfaitement adapté à la météo de ces derniers jours. Nom d'une poule, on a volé le soleil. Tel est le titre de cette histoire écrite par Christian Jolybois et Christian Heinrich et qui appartient à la série de bouquins "Les p'tites poules".

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Gargamel n'ayant jamais vraiment accroché niveau lecture (même s'il y a eu des progrès ces derniers temps), c'est avec Azraël que ma culture littéraire s'est enrichie. Bon, certes, au début, c'était principalement l'âne Trotro, Petit ours brun et autres Patpatrouille. Ou les très classiques "Histoires du soir". Des histoires courtes donc et ne demandant guère d'efforts d'attention (pour un hyperactif adepte de l'interruption chronique pour cause de commentaires/questionnement obligatoires, ça valait mieux). Bref, rien de bien transcendant et pas de quoi poster ici. Et puis à Noël dernier, à l'Arbre de Noël à mon boulot, les cadeaux des enfants étaient des livres. Et pas n'importe lesquels. Des livres avec plein de texte, d'images riches et pleines de détails importants pour la compréhension de l'histoire, une histoire d'une profondeur intellectuelle indéniable (bon, pas transcendantale non plus hein), des jeux de mots, des calembourds, des allusions à l'histoire de France et tout et tout, bref, des livres de grands quoi !

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Avec plein de texte

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Encore plein de texte et de beaux dessins très détaillés

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Et des allusions historiques (ben oui, l'appel du 18 juin quoi !)

C'est donc fortement dubitative que je suis rentrée à la maison, persuadée que les dits bouquins allaient finir au fin fond de la bibliothèque.

Eh bien j'avais pas tort. Et les dits bouquins ont eu largement le temps de prendre la poussière et la prendrait probablement encore si Azraël ne s'était pas pris de passion pour les poules et les poussins et je n'avais pas été prise d'une aversion profonde pour l'unique bouquin sur le sujet que nous avions et qu'on lisait tous les soirs.

Allez Azraël, va choisir ton livre. Ah non ! J'en peux plus de celui ! Prends autre chose.

Maiiiis, je veux une histoire de poule moi !

Ben tiens, regardes. On l'a jamais lu celui-là. C'est plein de poulets et de poules.

Ya écrit quoi ?

Les p'tites poules. Nom d'une poule, on a volé le soleil.

On a volé le soleil ! Waouuh ! Tu la lis maman !

Et ce fut enfin le début d'une grande histoire d'amour entre Azraël et les p'tites poules. Ce que je ne regrette absolument pas même si le coucher nous prend du coup nettement plus de temps. Cette série de bouquin est vraiment bien et pour plein de raisons.

D'abord, les histoires sont sympas et compréhensibles même pour de jeunes enfants. Les textes font souvent de subtils rappels à d'autres histoires (comme pour La poule au bois dormant ou Un poule tous et tous poule un) ou simplement à l'Histoire de France (quand Pitikok lança son appel un 18 juin ou que les frères Mongolfier se firent faucher leur ballon par un poulet rose). Ils sont également plein de jeux de mots. Alors certes, à son âge, Azraël ne peut pas comprendre toutes les subtilités du bouquin mais il s'amuse bien quand même et moi aussi (vu que moi, je suis à même d'apprécier les dites subtilités et qu'elles me font souvent bien rigoler). Et puis ça me change agréablement des autres lectures des monstros. En plus je me dis que ces livres dureront dans le temps vu que, quand il sera à même de comprendre les jeux de mots, Azraël pourra avoir une toute nouvelle vision de l'histoire.

Enfin, comme je le disais, les illustrations sont très belles et pleines de détails fort utiles à la compréhension et/ou à l'enrichissement de l'histoire. On peut alors s'amuser à les chercher ce qui présente le double avantage d'offrir à son monstros une seconde interprétation de ce qui se passe et de le pousser à développer son sens de l'observation.

C'est même tellement bien qu'Azraël s'est littéralement jeté sur les nouveaux bouquins de la série que j'ai acheté depuis, histoire de ne pas saturer trop vite. Petite précision tout de même. La tranche d'âge des livres de cette série est à partir de 5 ans lue par les parents, à partir de 7 ans lu seul.

Si vous cherchez une lecture sympa pour vos enfants où vous pourrez vous amusez autant qu'eux, c'est vraiment une série que je vous recommande chaudement.

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Et il y en a encore plein d'autres !

12 mai 2016

Sortie cinéma

Le week-end dernier, pour la première fois depuis un bon moment, on a fait une petite sortie cinéma avec les monstros pour aller voir Robinson Crusoé. Ben mes aïeux, quelle déception ! Et pourtant, la bande annonce avait enthousiasmé Azraël.

robinson

Les ennuis ont commencé dès le début du film avec Gargamel. Car voilà, cette semaine sort au cinéma Angry Birds, le film. Et des affiches et des pubs sur le sujet, il en a vu le Gargamel et pas qu'un peu. A peine arrivé au ciné, c'était donc des Les oiseaux au cinéma en boucle et à n'en plus finir avec comme réponse invariablement Oui Gargamel on ira mais pas aujourd'hui, c'est pas encore sorti. Le problème, c'est que juste à côté de la porte de notre salle, il y avait une magnifique affiche des Angry Birds. Alors quand le film a commencé et que Gargamel a constaté que ce n'était pas ses oiseaux adorés, ça a été la cata.

Mamaaaaan, ils sont où les oiseaux ? Je veux les oiseauuuuux !

Je sais Gargamel mais auujourd'hui, c'est Robinson. La prochaine fois ce sera les oiseaux.

Je veux les oiseaux au cinémaaaaa !

Dimanche prochain Gargamel.

JE VEUX LES OISEAUX AU CINEMAAAA !

Silence Gargamel ! Tu déranges tout le monde là !

Je veux rentrer à la maison !

(en boudant et en commençant à se sauver de la salle).

J'ai finalement réussi à le convaincre de revenir s'assoir et de profiter de la séance. Enfin, si on peut appeler ça profiter parce qu'il a passé son temps à gigoter dans tous les sens, à se laisser tomber par terre, à réclamer du popcorn, à boire et j'en passe.

On aurait pu penser qu'à défaut d'avoir satisfait Gargamel, le film aurait fait plaisir à Azraël vu son enthousiasme face à la bande annonce. Que nenni mais franchement, je ne lui en veux pas. Tout comme lui, j'ai été fort déçue. C'est plat, totalement invraisemblable et en plus, certains passages n'ont à mon sens rien à faire dans un dessin animé pour enfants. Non mais quelle idée franchement de faire brûler dans un incendie un pauvre chien sans défense au début du film. Et puis pas de problème, tu comprends trèèèès bien qu'il va brûler vif le toutou, en tout cas, Azraël a parfaitement compris et il ne l'a pas vraiment bien vécu. Et quand en plus, on menace de réserver le même sort au héros vers la fin, on se retrouve avec un monstros qui hurle qu'il a peur. Si encore il y avait un brin d'humour pour faire passer la pilule mais non. Entre ça et le manque d'intérêt de l'histoire, même Azraël demandait à quitter la salle dès la première moitié du film passé (et pourtant, il est plutôt bon public le Azraël d'habitude).

Bref, une séance ciné plutôt ratée et un film que je ne recommanderais pas, ni pour les grands ni pour les petits. Reste à espérer que, dimanche prochain, Angry Birds le film sera à la hauteur des attentes de Gargamel car la sortie est déjà programmée (et je risque pas de l'oublier, quelqu'un se charge de me le rappeler tous les soirs en allant se coucher).

24 février 2016

Un lapin pas crétin

Ce week-end, j'avais prévu d'emmener les monstros au cinéma voir le dernier Disney, Zootopie. D'habitude, je ne vais jamais voir ce type de film si près de sa sortie (je n'aime ni la foule ni les files d'attente et les monstros sont vite ingérables quand ces 2 conditions sont réunies) mais là, c'étaient les vacances et il y avait une séance au ciné de Palaiseau un dimanche à 11h15. Bref, un jour où personne ne va au ciné et à un horaire tellement tordu que pratiquement aucun enfant ne vient non plus (ce qui s'est parfaitement vérifié une fois sur place, la moyenne d'âge des spectateurs étant nettement plus proches des 35-40 ans que des 3 ans).

ZOOTOPIE

Initialement, je devais y aller avec Azraël ET Gargamel, histoire que Chéri passe une matinée tranquille. Mais Gargamel a promptement décrété qu'il préférait rester avec sa console papa que d'aller au ciné. Et vu que le samedi avait été une horreur totale (non non, je vous raconterai pas, c'était vraiment trop gore, à part le gâteau pour mes beaux-parents, qui était super lui, et dont il faudra absolument que je vous parle dans un prochain post), j'ai pas insisté. J'avais vraiment trop besoin de passer un bon moment sans stress. Laissant donc Gargamel en compagnie de sa console adorée son papa chéri, c'est avec un Azraël ravi d'avoir sa maman pour lui tout seul que nous nous sommes acheminés vers les salles obscures. Une fois dûment muni de notre paquet de pop corn et de notre bouteille d'eau (ben oui, faut des munitions pour tenir jusqu'à l'heure du déjeuner), nous nous sommes benoîtement vautrés dans nos fauteuils respectifs. Et là, j'ai croisé les doigts. Oui parce que le film était quand même prévu plutôt pour les plus de 6 ans et durait pas moins de 1h48, un record de durée pour Azraël. Alors avec un monstros qui a du mal à tenir en place, c'était pas gagné.

Et bien ma fois, on n'a pas vu le temps passer. Alors l'histoire dans les grandes lignes : imaginer un monde où les animaux de toutes les espèces, classées en 2 catégories, les proies et les prédateurs, ont appris à vivre en paix tous ensembles. Un monde parfait ? Oh que non, car les préjugés ont la vie dure. Ainsi, les lapins sont des fermiers qui ne doivent pas aspirer à des métiers dangereux et les renards sont des roublards et indignes de confiance. Alors quand notre héroïne, une adorable lapine, décide de devenir policier, autant vous dire qu'on lui met un sacré nombre de bâtons dans les roues. Pourtant, malgré l'hostilité, elle persiste, réussit avec brio à l'accadémie de police et intègre le commissariat central de Zootopie, le summum de la réussite ... pour se retrouver immédiatement cantonné à la circulation. Alors quand l'occasion lui est enfin fournie de faire ses preuves, elle bondit dessus. Sur l'histoire, je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir.

Franchement, c'est un très bon Disney. Même les adultes y passent un excellent moment (pour preuve le nombre de fois où je les ai entendu rigoler autour de moi et je n'étais pas en reste). On y trouve plein de petits clin d'oeil dont une allusion mémorable à la Reine des Neiges et une vision hilarante de la rapidité du service administratif des cartes grises et permis de conduire.

Ah les services administratifs, j'adore !

Pour les grands en âge de comprendre, c'est une véritable ode à l'acceptation de différences, au refus des jugements à l'emporte-pièce et au fait que, si on s'accroche, on peut changer le monde. Les plus jeunes, par contre, passerons à côté d'énormément de choses. Azraël m'a d'ailleurs posé pas mal de questions sur le pourquoi du comment des réactions des personnages ET des spectateurs pendant la projection. Mais cela ne l'a pas empêché de beaucoup s'amuser et d'apprécier pleinement le film. Pour preuve, il s'est tenu à peu près tranquille pendant toute la séance. Seules les 20 dernières minutes ont été un peu plus sportives.

Nous en sommes ressortis tous les 2 affamés (à 13h20, c'était un peu normal) mais ravis. Bref, un film que je vous recommande (dès 5 ans, mais peut-être pas avant, jusqu'à pas d'âge).

Ah et Azraël a décidé que, lui aussi, il allait être policier (ou qu'il voulait un lapin policier, j'ai pas trop compris en fait).

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Bienvenue en enfer (ou le monde de la parentalité)
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